
Engin-ear
Passionné par l'économie et la finance.
La réligion nous dit ce que nous devons être, la loi nous dit ce que nous ne devons pas être, l'économie nous dit ce que nous sommes réelement.
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Dans les théories macro-économiques, le revenu universel correspond à une forme de redistribution forcée des richesses, qui est un vieux levier de solution des deséquilibres économiques. Mais ce levier, pris tout seul, est totalement insuffisant.
Dans l'histoire de l'humanité, les nations le pratique en général à la "veille" de collapse. Pensez à bread & circuses à Rome. Attention cependant à la notion "à la veille de" : pour les historiens cela peut être 10 ans comme un siècle.
Nous sommes dans une situation invraisemblamblable avec des perspectives incertaines.
Je constate que cette crise n'est pas pilotée par l'état de l'économie.
Les Etats européens comptent sans doute emprunter "ce qui est nécessaire" à la.BCE, apparemment c'est facile d'émettre une nouvelle dette, mais que sais-je...
Donc l'économie réelle n'est pas un souci, tant que la BCE distribue des euros et l'Euro est accepté par la Chine.
La réponse de la biologie est que l'objectif ultime de chaque espèce est tout simplement la survie de l'espèce.
Pour un indivu, le sens de la vie est vivre en oscillant autour des normes en vigueur, permettant à l'Evolution d'adapter l'espèce aux conditions de vie changeantes.
Pour l'homme, le sens de la vie est devenu un véritable sujet brulant depuis un demi-siècle dans les pays prospères. Notre vie tellement stable et prévisible, que les perspectives sautent aux yeux avec une clarté effrayante.
Les contraintes du confinement et du post-confinement vont FORTEMENT augmenter coûts de production (x2? x3?) pendant la durée de ces mesures.
Pour ma part, 2020 est une année de la perte de toutes les certitudes.
Personnellement je me suis posé la même question, et mes recherches aboutissent toujours aux mêmes conclusions :
1. Pour vivre, l'homme a besoin AUSSI de la santé mentale, qui ne vient dans notre espèce que par le travail.
2. L'équilibre économique n'est juste pas possible, ne serait ce que sur le plan purement énergetique au niveau de la planète. A ce niveau, compter sur IA c'est comme rechercher le perpetuum mobile (moteur éternel) - voir les tentatives du Moyen Age arrêtées net par la découvertes de lois thermodynamiques..
Nos algorithmes découlent de nos tentatives de modéliser la réalité.
Avec nos capacités intellectuelles imparfaites et sur la base de nos connassances très imparfaites, nos algorithmes nous produisent des estimation très grossières.
Cela représente tout de même une aide utile... mais le hic c'est que je n'ai entendu parler d'aucun Etat, aucune entreprise privée qui se laisse guider entièrement par un algorithme quelconque.
Le consensus aujourd'hui est que les meilleures pratiques de gestion se basent à la fois sur l'intuition ET les algos.
Cet effondrement n'est en aucun cas souhaitable, mais son risque existe toujours.
Si le frontières sont fermées et les états ne peuvent pas obtenir suffisamment d'euros pour fonctionnement normal, que restera-t-il de la zone euro?
C'est un scénario catastrophe auquel je ne crois pas.
Les déclararions fortes sont nécessaires pour rappeler aux acteurs que rien n'est acquis pour toujours, et des efforts sont nécessaires pour préserver l'équilibre du système.
Curieux. Pourquoi vouloir la destruction massive des choses qui marchent?
La Chine échange leurs produits de haute technologie contre notre dette (= promesses de payer un jour).
Il suffit de lire les livres de l'histoire qui expliquent comment les peuples vivaient avant notre propre naissance pour constater que nous vivons (encore) l'age de prospérité inédit.
J'aime beaucoup.
La déduction logique nous dit "Oui".
Il "suffit" d'être exposé à une souche #2 de COVID19 suffisamment différente pour que les anticorps #1 ne protègent pas.
Notre connaissance collective mondiale du COVID19 est encore assez faible.
Pour une grippe saisonnière banale, les vaccins officiels ne protègent que contre un cocktail de plusieurs souches les plus dangereuses. Cela laisse de la place pour être reinfecté la même saison par une souche "hors vaccin".