
Guyard
L'homme capitalise beaucoup mais uniquement en dilipidant du capital naturel sans aucun plan pour faire durée le processus de transformation (extraire - transformer - jeter) au delà de quelques dizaines d'années (pic pétrolier annoncé par l'AIE d'ici 2025 https://www.lemonde.fr/blog/petrole/2019/02/04/pic-petrolier-probable-dici-a-2025-selon-lagence-internationale-de-lenergie/).
La nature "non humaine" capitalise peu car elle fonctionne sur des cycles durables = plusieurs milliards d'années et pour une raison strictement physique => l'énergie solaire est extrêmement diffuse et ne permet en aucun cas de supporter le niveau d'extractivisme énergétique et matériel de nos sociétés "avancées" (mais éphémères par construction).
La vie sur terre pourra peut être se refaire une orgie techno-consumériste dans cent millions d'années quand le stock de pétrole sera reconstitué. En attendant, ca va être un lent retour aux dures réalités de la physique (pas forcément malheureuse d'ailleurs).
Hello,
Je vois mal comment une réduction de prix de 2% (ou moins si l'entreprise veut couvrir sa gestion interne du bitcoin et notamment se couvrir contre la volatilité) peut raisonnablement être un facteur disruptif pour le consommateur... Et je pense que les gros site ecommerce négocient des couts de transaction bien plus faibles... La conversion entre devise classique et bitcoin n'est pas gratuite non plus et conserver du bitcoin est risqué puisque rien ni personne ne garantit sa valeur... (c'est aussi du vent pour les devises classiques mais bon, ça fait illusion). Bref, il manque encore un truc pour faire bouger les lignes.
La prise de pouvoir de gros ensembles de mineurs est aussi un peu inquiétant...(je crois que les 2 plus gros dépassent déjà 50% du réseau)
Cdt,
Ne pas oublier que l'immobilier possède une valeur d'usage (net d'impot pour la résidence principale :-). Les assurance vie n'arrivent pas toujours au même niveau de rendement (sans risque).
C'est un rempart contre l'inflation et pour ceux qui sont rentrés il y a quelques années, le 'matelas' de plus value est confortable...
Après pour un premier achat, c'est surement plus le moment même si tout est une question d'horizon d'investissement comme souvent.
Bonjour M.,
Sans être un communiste, je pense que votre raisonnement consistant à laisser entendre que le secteur non marchand est purement un centre de cout sur le dos du secteur marchand est complètement faux.
Il est tout aussi logique de dire que le secteur non marchand finance le secteur marchand. Ce que les gens économisent parce que l'Etat est l'organisme le plus efficace sur certains sujets (sécurité/justice/santé/infrastructures etc.), ils le dépensent dans d'autres services marchands qui n'existeraient pas sinon... Il est démontré par exemple que le cout de gestion de la sécurité sociale (quelques %) serait inatteignable par un organisme privé qui s'empresserait de dégager une confortable marge comme le font les banquiers et les assureurs (à mettre néanmoins en perpective avec la capacité de lutte contre la fraude et le deficit qui est un tout autre sujet...).
La différence entre les 2 est juste que dans le cas du secteur non marchand c'est l'Etat qui fixe le cout (dans les limites du droit du travail), le prix et qui impose aux contribuables d'acheter les services publics corrspondants à travers les impots et cotisations plutôt que via un marché d'offre/demande. La vrai question n'est donc absolument pas la taille du secteur non marchand mais son efficacité sur ces missions, son utilité réelle pour la collectivité et/ou sa capacité de redistribution de gains de productivité dans nos économies stagnantes dont les modèles de rémunérations à l'ancienneté sont obsolètes (notamment entre les générations). La création de richesse et sa distribution sont en partie interdépendants comme nous allons douloureusement le découvrir en ces temps de déflation.
Et oui, le secteur non marchand crée aussi de la richesse. Une bonne répartition public / privé est importante mais tout autant que d'autres fondements de la prosperité que sont l'accès aux matières premières, l'énergie et la technologie. Autant de sujets géostratégiques sur lesquels l'Etat a un rôle clé.
Votre raisonnement ne me parait pas correct. Il n'y a pas de rapport entre le deficit publique et le niveau de la dépense publique dans le PIB. Le deficit publique dépend du niveau d'imposition par rapport aux couts (car oui, les fonctionnaires et RMiste payent aussi des impots...). En théorie, un état peut fonctionner avec 100% de dépense publique si son niveau d'imposition est de 100% (système de cotisation intégrale). L'histoire a prouvé que c'est un sacré challenge mais ca n'est pas comptablement impossible. Le problème est donc plus celui de l'efficacité de la dépense publique et du niveau d'imposition. En France, nous n'avons pas le niveau d'imposition qui correspond aux couts des services rendus.
A partir de là, on peut effectivement beaucoup débattre : augmentation des impots, suppression/réduction/restructuration des missions de l'état, manipulation de la monnaie ou ... augmentation de la dette ! Pour l'instant, on s'oriente encore et toujours sur la première et la dernière solution car derrière chaque mission, il y a un chien qui défend son biftek et derrière l'euro, il y a la BCE (soit le retraité Allemand qui défend son capital puisqu'ils n'auront personne pour cotiser pour eux).
De ce que j'ai pu lire, la pluspart des experts (mis à part ceux qui sont financés par les compagnies pétrolières) sont d'accord pour dire que 1) le climat se réchauffe (à ne pas confondre avec la météo...) 2) l'activité humaine a une part de responsabilité.
Par exemple:
http://www.les-crises.fr/climat-8-analyse-rechauffement/
Après que les chinois crament leur charbon, ca n'est évidemment pas négociable puisque les énergies fossiles ne sont pas substituables (trop bon marché) : les effets seront pour plus tard et distribués de façon très inégalitaires (pour le coup, les experts ne savent rien dire de précis là dessus).
Réponse : les eurocrates sont fous, ils nous trahissent chaque jour un peu plus et les journalistes sont tout bonnement incompétents.
Ca serait interressant de connaitre la structure capitaliste de ces banques : à qui profite le crime?
Les inégalités sont stables en France et l'Etat a plutôt tendance à prendre aux pauvres pour donner aux riches (via le service de la dette payé par tous les impots même la TVA des pauvres pour donner aux riches détenteur d'obligations d'Etat qui font donc des bénéfices sur des impots qui auraient du être voté et pris d'office...)
Vivement un défaut de la France, là Bercy aura fait quelque chose contre les riches, dans l'intérêt général.
Je ne sous estime pas l'injustice de votre cas particulier, mais de là à en faire une généralité, je pense qu'il faut être plus prudent. Bien sur, je ne sous estime pas non plus le débat sur le périmètre et l'efficacité de l'Etat mais bon trouver chaque année sans problème 600Md€ (montant des émission de l'AFT) de la part de riches prêt à prêter leur argent, 1) ca n'est pas très incitatif pour que l'Etat se réforme 2) c'est que Bercy doit bien en laisser un peu à certain au bout du compte!