Henri Dumas
(Accéder à la liste de tous mes articles)
Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Ecologie, haine de l'autre et progrès
Audience de l'article : 1736 lecturesLors de sa naissance, celle-ci lui colle les tares de ses ancêtres et très peu de leurs acquisitions.
La nature vit au jour le jour, se contentant de reproduire en l’état.
La cause n’est pas un déficit d’intelligence mais de capital.
Rappelons que capitaliser c’est : accumuler et transmettre.
La nature n’accumule pas, elle consomme et transforme uniquement. Elle ne capitalise pas ne transmettant que très peu.
L’homme, lui, capitalise ses expériences, les transmet, générant ainsi le progrès à tous les niveaux.
Sans pour autant que ce progrès ait une direction morale ou pratique définie. Il est, un point c’est tout.
Comparativement à l’immobilisme de la nature, le progrès généré par la capitalisation des hommes est spectaculaire.
L’immobilisme de la nature et le progressisme de l’homme sont-ils complémentaire ou conflictuels ? Nul ne peut le savoir par anticipation.
C’est ici que débarquent les « Écolos ».
Ils surfent sur le pire à partir d’une spécificité de la capitalisation : la capitalisation économique.
Il n’y a aucune différence pratique entre celle-ci et les autres — scientifiques, culturelles, etc…– sauf que le résultat est, comme en toute accumulation, entre les mains des spécialistes. C’est aussi le cas du capital scientifique ou culturel.
Mais le capital économique donne l’impression d’être utilisable par tous.
Chacun, comme toujours pour toutes les capitalisations, en profite à son niveau. Mais, la particularité du capital économique est que chacun pense pouvoir être capable de le gérer au plus haut niveau, ce qui est moins le cas des autres capitalisations.
Depuis des lustres les hommes ordinaires, restés exclusivement naturels, entretiennent une haine tenace contre tous ceux qui participent à une capitalisation, donc au progrès. Dans notre monde matérialiste, cette haine se développe tout particulièrement envers les acteurs de la capitalisation économique. Dans un monde religieux c’est plutôt la capitalisation scientifique qui est visée.
Les « écolos » sont l’étape ultime de cette haine.
Après avoir détruit sporadiquement, ici ou ailleurs, la capitalisation économique et de ce fait produit la misère, les hommes ordinaires, hermétiques à l’accumulation, à son transfert et au capital, se prétendent — ce qui est exact — les représentants de la nature et de son immobilisme. Qu’ils affirment comme l’unique voie.
Les écolos, leurs représentants actuels, haïssent le progrès, la capitalisation, ses acteurs, ils dénoncent ceux qui en profitent.
Se déclarant les représentants de l’immobilisme naturel, ils ne se donnent aucune limite dans leur haine contre la capitalisation vecteur du progrès.
Ils profitent de l’inconnu accompagnant le progrès pour propager des terreurs dont le véritable objet est exclusivement leur haine inconsidérée et insignifiante du capital économique.
J’aurais tendance à dire : tout ça pour ça.
Toute cette haine, visible sur le visage défiguré de cette jeune « asperger » — finalement maltraitée — déguisée en amour de la nature, est désolante. Alors qu’il ne s’agit que d’une haine du progrès, focalisée sur la capitalisation économique qui n’est qu’un élément de l’ensemble progressif.
Mais, plus grave, elle finit par porter l’idée de deux humanités qui seraient en conflit, l’une menaçant mortellement l’autre.
Nature et progrès seraient mortellement incompatibles et justifieraient que les tenants de l’un éliminent les tenants de l’autre. Au point que la multiplication des hommes par le progrès serait remise en question et même que l’abattage du surplus, non naturel, est pratiquement envisagé.
Nous savons où mènent de telles dérives de la pensée.
Le monde se réveillera anéanti, détruit, tout étonné d’avoir pu générer et adhérer, pour 99% des hommes, à de telles inepties.
Un ou deux lampistes trinqueront et les hommes « naturels », hermétiques à la capitalisation et aux progrès, jureront leurs grands dieux qu’ils n’y ont été pour rien, alors que ce sont eux qui auront été à la base de tout.
Bien à vous
4 commentaires
-
Lien vers le commentaire
vendredi, 27 septembre 2019 08:58
Posté par
hftrade
concernant l'energie solaire, il semble que des usines dans de deserts comme le sahara pourraint fournir toute la planete en electricité en couvrant seulement 0,3% des deserts
https://www.actu-environnement.com/ae/news/projet_desertec_8112.php4
la techno est maitrisée, et les turbines (vapeur HP) continuent a tourner meme apres le coucher du soleil (accumulation). c'est plus efficient et plus simple que les panneuax solaires
par contre les eoliennes, meme en france ne couvrent que quelqus % de la consommation electrique
de toute facon a partir ou il y a des techno de remplacement c'est jamais un probleme. l'homme aime bien jouer a se faire peur et se faire manipuler par les ecolos -
Lien vers le commentaire
vendredi, 27 septembre 2019 05:45
Posté par
alex6
@papps,
Ce qui est bien avec le pic petrolier, c'est qu'il se deplace tous les ans. On a eu droit au premier lors de l'envolee des cours en 2008-2009, puis ca s'est decale a 2010+ et maintenant on en est a 2025. Un jour, ils vont avoir raison c'est sur... -
Lien vers le commentaire
jeudi, 26 septembre 2019 13:46
Posté par
papps
Etrange analyse.
L'homme capitalise beaucoup mais uniquement en dilipidant du capital naturel sans aucun plan pour faire durée le processus de transformation (extraire - transformer - jeter) au delà de quelques dizaines d'années (pic pétrolier annoncé par l'AIE d'ici 2025 https://www.lemonde.fr/blog/petrole/2019/02/04/pic-petrolier-probable-dici-a-2025-selon-lagence-internationale-de-lenergie/).
La nature "non humaine" capitalise peu car elle fonctionne sur des cycles durables = plusieurs milliards d'années et pour une raison strictement physique => l'énergie solaire est extrêmement diffuse et ne permet en aucun cas de supporter le niveau d'extractivisme énergétique et matériel de nos sociétés "avancées" (mais éphémères par construction).
La vie sur terre pourra peut être se refaire une orgie techno-consumériste dans cent millions d'années quand le stock de pétrole sera reconstitué. En attendant, ca va être un lent retour aux dures réalités de la physique (pas forcément malheureuse d'ailleurs).