Pourquoi faut-il brexiter l'Europe ?
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Hello à tous,
Vous êtes très certainement au courant de l’actualité sulfureuse qui plane autour de ce fameux Brexit. Dans les sphères politiques et médiatiques, le débat défoule les passions. Brexit or not, on a l’impression que c’est le deal du siècle. Un nuage d’hypocrisie arrose les spécialistes à beaux coups d’enchères spéculatives. Et pour cause, on nous rabâche en boucle que voir le Royaume-Uni quitter l'Europe serait un drame, qu’en gros cela s’apparenterait à la fin du monde. Ben voyons !
En réalité, c’est l’Europe qui est malade de tous ses ramassis idéologiques. Rappelons que depuis 15 ans, c’est bien l’Allemagne qui tire les marrons du feu, c'est-à-dire qu’elle capte l’ensemble des bénéfices liés à l’euro.
Ce graphique résume la situation. La balance commerciale de l’Allemagne a commencé à être excédentaire à partir des années 2000. Date à laquelle, avait été mis en circulation l’euro comme devise monétaire. En 2016, on constate que les exportations dépassent en valeur largement les importations à la hauteur de plus de 5% du PIB.
Ces chiffres, contrastent de façon tranchée avec ceux d’un pays, tel que la France. Sur 15 ans, on voit qui est le dindon de la farce. Quand j’entends la réaction de personnes, qui se disent, bon débarras si les anglais ne veulent pas rester, cela me hérisse les poils ! Bref, passons…
Finalement, peut être que ce sont les anglais les véritables méchants. Ils sont nationalistes, ils ont conservé leur monnaie pour se la jouer perso dans leur coin. Ils luttent comme des barbares dans la compétition internationale et financière, en se moquant des règles préétablies. Quelle bande d’ordures… hahahahahahaha ! Que des salopards, je vous jure !
Je dois vous avouer que cette histoire m’inspire une seule chose. L’Europe est devenue un grand foutoir ingérable, incontrôlable. C’est la nouvelle URSS du 21e siècle. Le principe de l’euro est déjà un échec. Il est impossible de faire coexister une monnaie unique avec des zones économiques, qui sont par nature, divergentes. Un jour ou l’autre, des chocs asymétriques vont tout balayer pour remettre de l’ordre dans la maison. Mais en attendant, c’est l’Allemagne qui rigole, qui se marre et qui se gave. Nous à côté, fidèles à nos traditions, nous laissons passivement les évènements se dérouler en chantant les deux pieds dans la merde.
J’ai exploré le problème de long en large. 3 volets reviennent systématiquement sur la table. Le premier concerne la liberté d’entreprendre, la paperasserie. Le second, l’optimisation fiscale et les impôts. Et enfin, le dernier qui est d’avantage subjectif et personnel, c’est la question du life style.
Savoir quel style de vie on va adopter est un ressenti propre à chacun. Après tout, l’Europe n’est pas si mal !
Néanmoins, lorsqu’il s’agit de liberté fiscale et entrepreneuriale, on s’enfonce vers le zéro pointé. En France, la pression des taxes est tellement forte, qu’il vaut mieux avoir la foi pour se lancer dans l’aventure. Inutile de souligner l’ampleur de ce racket qui s’élève à 66% de prélèvements. Le fait d’être dans l’obligation de tout justifier pour la moindre démarche s’avère aussi très pénible à la longue. Quant aux perspectives économiques atones, elles ne laissent présager rien de folichon !
Le petit manège de l’ami Mario Draghi n’est pas éternel, et va bien s’arrêter un jour. Les taux d’intérêts négatifs et la fin de la garantie sur les dépôts bancaires en dessous de 100 000 euros sont également des facteurs qui font réfléchir. Que se passera t-il si la machine s’enraille ? Voir des années de travail, un CA réduit à néant ou un capital lessivé, serait un drame terrible. Je ne vous le souhaite pas.
Alors, quelles sont les solutions pour s’en sortir ?
A titre personnel, je n’en vois qu’une, brexiter l’Europe. Toute cette mascarade a assez duré, il est temps de réagir et de se retrousser les manches. Quitter le continent est plus facile à faire quand on est jeune, certes. Mais à l’heure où tous les européens se marchent sur la tête, fixer des priorités me semble primordial. Au-delà de pouvoir améliorer sa vie ou sortir de la rat race (un terme à la mode aujourd’hui), il s’agit premièrement, et avant tout, de se mettre à l’abri d’un système politique et économique qui nous dirige droit dans un mur.
William Finck
Vous êtes très certainement au courant de l’actualité sulfureuse qui plane autour de ce fameux Brexit. Dans les sphères politiques et médiatiques, le débat défoule les passions. Brexit or not, on a l’impression que c’est le deal du siècle. Un nuage d’hypocrisie arrose les spécialistes à beaux coups d’enchères spéculatives. Et pour cause, on nous rabâche en boucle que voir le Royaume-Uni quitter l'Europe serait un drame, qu’en gros cela s’apparenterait à la fin du monde. Ben voyons !
En réalité, c’est l’Europe qui est malade de tous ses ramassis idéologiques. Rappelons que depuis 15 ans, c’est bien l’Allemagne qui tire les marrons du feu, c'est-à-dire qu’elle capte l’ensemble des bénéfices liés à l’euro.
Ce graphique résume la situation. La balance commerciale de l’Allemagne a commencé à être excédentaire à partir des années 2000. Date à laquelle, avait été mis en circulation l’euro comme devise monétaire. En 2016, on constate que les exportations dépassent en valeur largement les importations à la hauteur de plus de 5% du PIB.
Ces chiffres, contrastent de façon tranchée avec ceux d’un pays, tel que la France. Sur 15 ans, on voit qui est le dindon de la farce. Quand j’entends la réaction de personnes, qui se disent, bon débarras si les anglais ne veulent pas rester, cela me hérisse les poils ! Bref, passons…
Finalement, peut être que ce sont les anglais les véritables méchants. Ils sont nationalistes, ils ont conservé leur monnaie pour se la jouer perso dans leur coin. Ils luttent comme des barbares dans la compétition internationale et financière, en se moquant des règles préétablies. Quelle bande d’ordures… hahahahahahaha ! Que des salopards, je vous jure !
Je dois vous avouer que cette histoire m’inspire une seule chose. L’Europe est devenue un grand foutoir ingérable, incontrôlable. C’est la nouvelle URSS du 21e siècle. Le principe de l’euro est déjà un échec. Il est impossible de faire coexister une monnaie unique avec des zones économiques, qui sont par nature, divergentes. Un jour ou l’autre, des chocs asymétriques vont tout balayer pour remettre de l’ordre dans la maison. Mais en attendant, c’est l’Allemagne qui rigole, qui se marre et qui se gave. Nous à côté, fidèles à nos traditions, nous laissons passivement les évènements se dérouler en chantant les deux pieds dans la merde.
J’ai exploré le problème de long en large. 3 volets reviennent systématiquement sur la table. Le premier concerne la liberté d’entreprendre, la paperasserie. Le second, l’optimisation fiscale et les impôts. Et enfin, le dernier qui est d’avantage subjectif et personnel, c’est la question du life style.
Savoir quel style de vie on va adopter est un ressenti propre à chacun. Après tout, l’Europe n’est pas si mal !
Néanmoins, lorsqu’il s’agit de liberté fiscale et entrepreneuriale, on s’enfonce vers le zéro pointé. En France, la pression des taxes est tellement forte, qu’il vaut mieux avoir la foi pour se lancer dans l’aventure. Inutile de souligner l’ampleur de ce racket qui s’élève à 66% de prélèvements. Le fait d’être dans l’obligation de tout justifier pour la moindre démarche s’avère aussi très pénible à la longue. Quant aux perspectives économiques atones, elles ne laissent présager rien de folichon !
Le petit manège de l’ami Mario Draghi n’est pas éternel, et va bien s’arrêter un jour. Les taux d’intérêts négatifs et la fin de la garantie sur les dépôts bancaires en dessous de 100 000 euros sont également des facteurs qui font réfléchir. Que se passera t-il si la machine s’enraille ? Voir des années de travail, un CA réduit à néant ou un capital lessivé, serait un drame terrible. Je ne vous le souhaite pas.
Alors, quelles sont les solutions pour s’en sortir ?
A titre personnel, je n’en vois qu’une, brexiter l’Europe. Toute cette mascarade a assez duré, il est temps de réagir et de se retrousser les manches. Quitter le continent est plus facile à faire quand on est jeune, certes. Mais à l’heure où tous les européens se marchent sur la tête, fixer des priorités me semble primordial. Au-delà de pouvoir améliorer sa vie ou sortir de la rat race (un terme à la mode aujourd’hui), il s’agit premièrement, et avant tout, de se mettre à l’abri d’un système politique et économique qui nous dirige droit dans un mur.
William Finck
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1 Commentaire
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jeudi, 09 juin 2016 23:47
Posté par
zoulou2
100% d'accord, l'europe c'est EURSS, pour que la France s'en sorte, il faut sortir de l'europe technocrate et dictatoriale.