Le commerce international est en train de changer très rapidement, tout comme les relations historiques s'effritent petit à petit. Le nouveau président américain Donald Trump a signé l'acte de retrait du Partenariat transpacifique (TPP) qui abaissait les barrières douanières de 12 pays bordant le Pacifique, dont le Japon et le Mexique, mais pas la Chine.
Au même moment, le Royaume-Uni se prépare à sortir du marché unique européen, qui rassemble 28 pays dans le cadre du Brexit. La Première ministre britannique Theresa May a ainsi déclaré devant une cohorte d'ambassadeurs et de diplomates étrangers qu'elle renoncerait à la participation du Royaume-Uni à la zone de libre-échange européenne afin de maitriser entièrement l'immigration.
Les analystes de Bank of America Merrill Lynch sont pessimistes quant aux perspectives futures d'un BREXIT. Selon eux, cela pourrait coûter 10% du PIB national sur les 15 prochaines années. Cela condamnerait aussi 28% des échanges entre le Royaume-Uni et l'Union européenne !
Voici la carte :
Pour autant faut-il s'alarmer de la situation anglaise ? L'union européenne n'est pas mieux lotie. Nous sommes plus que jamais face à un délitement du bloc européen. Et même si cela est une hypothèse vouée à prendre du temps, on ne peut guère l'écarter ! Enfin, le Royaume-Uni, qu’on le veuille ou non, restera une grande puissance financière par le biais de la City basée à Londres.
Pour conclure, la course aux règlementations diverses et aux accords commerciaux n’est pas synonyme absolu de performance économique. Preuve en est avec l’union européenne qui ne brille pas particulièrement pour son taux de croissance, là où l’Angleterre la bat à plat de couture.
William Finck