Qu'en conclure à ce stade?
Pas grand chose et beaucoup à la fois.
1) On aurait dû avoir une chute brutale en Isarel avec 70% de la population vaccinée.
Ce n'est pas le cas.
Il y a baisse, mais pas plus marquée que d'autres pays qui reconfinent et sans être vaccinés.
(Israel a aussi procédé à un confinement partiel.)
2) La chute la plus brutale est en UK.
L'effort de vaccination a été important, mais avec le "moins bon" vaccin.
C'est surtout l'un des pays qui a reconfiné le plus durement.
3) La chute est forte en Allemagne.
C'est directement correlé au reconfinement.
3) Les chiffres en Espagne ne rebaissent pas.
4) Idem aux USA.
5) L'efficacité de l'UE à approvisionner et administrer les vaccins semble démontrée. (Mais est-ce un mal, en l'occurence?)
Les conséquences seront ultérieures. Le roi européen est nu.
On peut donc avoir de gros doutes quant à l'efficacité réelle des vaccins quant au nombre de morts.
Les personnes qui doivent mourir de la COVID en mourront vraisemblablement de toute manière, car elles sont déjà trop affaiblies par ailleurs.
Le seul intérêt d'un vaccin serait éventuellement sur les COVID "longs", mais nous ne disposons pas de chiffres précis.
Même si effet réel, cela ne justifie aucunement un tel empressement à vacciner.
Les effets pervers des vaccins pourraient être aisément plus importants que ceux du COVID long.
Reste que le système de sante doit être protégé d'un engorgement qui affecterait les soignants, mais aussi (et surtout) toutes les autres pathologies.
Et ce tant que tous ceux qui doivent en mourir ne le seront pas.
Le but est d'étaler pour limiter la mortailité par absence de soins, COVID et autres maladies, et non de guérir directement.
Dans ce cadre, la vraie solution est un confinement à géométrie variable en fonction i) de l'évolution du nombre de morts et ii) par tranche d'âge et iii) par zones géographique avec une population assez grande pour en tirer des statistiques fiables et assez petites pour avoir une gestion réactive (en France ce sont les grandes régions) .