En corollaire, les médecins refusaient de plus en plus les personnes âgées en réanimation, car elles ne sont simplement pas assez solides pour supporter cette convalescence. Elles en sortent certes vivantes (hors statistiques) mais légumes dans la majorité des cas, avec un coût énorme pour la sécurité sociale et les familles.
Cela m’a fait repenser à mon article du 25 Octobre dernier. Je vous y invitais à comprendre l’incohérence entre le nombre de morts par la COVID et l’ampleur des mesures économiques et sociales.
Si l’analyse tient toujours pour les raisons citées, je pense avoir sous-estimé la première, à savoir que, si certes la COVID tue de nombreuses personnes, le nombre de personnes avec des séquelles de plus ou moins long terme pourrait être sans commune mesure.
En Octobre dernier, les données étaient faibles.
Les choses semblent se préciser actuellement :
- De possibles atteintes multiples et de longue durée, voire irréversibles, constatées sur de nombreux organes.
- 20% des malades encore avec des conséquences après 5 semaines. 10% après 3 mois en UK.
- 22% de la population mondiale (1.7 milliards de personnes !) aurait un terrain favorable pour que la COVID leur laisse des séquelles.
- 4% de la population mondiale (349 millions, dans les 22%) auraient besoin d’une hospitalisation.
Je vous invite à lire :
https://www.dailymail.co.uk/news/article-9059049/One-10-suffer-long-Covid-three-months-recovering.html
http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2020-07-17/covid-19-symptomes-sequelles-long-terme
https://www.prevention-medicale.org/Actualites-et-revues-de-presse/toutes-les-revues-de-presse/revue-de-presse-decembre-2020#1
https://www.doctissimo.fr/sante/epidemie/coronavirus-chinois/sequelles-coronavirus
OK, c’est encore à prendre très au conditionnel, quant aux proportions, mais même avec un ordre de grandeur en moins, le coût économique resterait fort voire désastreux.
Encore et encore, les pouvoirs publics prennent les citoyens pour des enfants, en cachant la vérité pour éviter une hypothétique panique des foules et pour mieux nous contrôler.
Ils feraient mieux de traiter les citoyens en adultes responsables, pour provoquer une réaction collective salutaire. Dans leur propre intérêt, ils en sortiraient plus riches et puissants, certes peut-être pas en relatif, mais dans l’absolu certainement.
Messieurs les puissants : en fait d’immatures : « c’est celui qui dit qu’y est ! »
(Quelle phrase à la con, mais j'avais envie !)
Pour nous autres, cyniques investisseurs, la question à se poser dès maintenant: quels secteurs vont profiter de cette tendance?