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Gilles Lerat

Gilles Lerat

Ingénieur de formation, j’ai sauté dans le bain de la création d’entreprises dès ma sortie de l’école. Je me suis spécialisé dans la sécurité informatique. Après avoir revendu ma société à un groupe informatique, je me suis dirigé vers le cinéma, ce qui n’est peut-être pas la meilleure option, compte tenu de l’environnement économique actuel.

Je suis à la fois émerveillé en permanence par les prouesses technologiques actuelles et extrêmement inquiet des défis qui nous attendent sur les plans énergétiques, économiques, et surtout sur le plan démographique.

Pourquoi il faut acheter des Bitcoins

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L’un des nombreux inconvénients d’avoir une vie professionnelle trop remplie est que l’on n’a pas toujours le temps de réagir à l’actualité quand on le souhaiterait. J’ai cet article en tête depuis la mi-Février. En ces temps, pas si éloignés, le Bitcoin s’échangeait autour de 3600 Dollars.
Il y a une semaine, lorsque cet article en était la moitié, le Bitcoin valait 5200 Dollars. Tout de suite, l’article pouvait sembler moins prophétique.
Aujourd’hui, alors qu’il côte autour de 7 100 dollars, j’ai nettement plus l’air d’un gars qui arrive après la bataille.


Ceci étant posé, voyons ensemble les facteurs qui peuvent pousser le prix du Bitcoin à la hausse et surtout voyons pourquoi, malgré cela, je pense que le Bitcoin en particulier et les cryptomonnaies décentralisées en général risquent d’être condamnées à terme.

Avant de voir pourquoi, le Bitcoin sera amené à s’améliorer par rapport aux autres monnaies, il faut d’abord répondre à ses détracteurs. Et la critique la plus souvent entendue à ce sujet c’est que « le bitcoin ne vaut rien… Parce qu’il ne repose sur rien ».

Si l’on déroule le fil de la confrontation entre partisans et détracteurs, on obtient en général la réplique suivante :

« Si ! Le bitcoin repose sur les mathématiques. On peut connaitre assez précisément le nombre de bitcoins qui seront émis au fil du temps. ».

« Cela ne veut rien dire. Peut-être que le nombre de bitcoins est fini, mais le nombre de cryptomonnaies est lui, potentiellement infini ».

« C’est le marché qui va se charger de faire émerger le ou les gagnants ».

Ce genre de discours entre « croyants » et « incrédules » de la première crypto-monnaie est sans fin.

Leurs points de vue respectifs ont du mérite, mais pour dire les choses différemment, le point majeur est que le bitcoin ne repose sur rien de concret et que le système monétaire actuel ne repose sur rien également.

C’est l’une des idées forces de Bruno Bertez que j’aimerais reprendre ici : les monnaies flottent, elles ne sont plus rattachées à rien.

La création de monnaie est entretenue par les banquiers centraux pour faire tenir leur édifice de promesses intenables.

Le fait que les monnaies flottent vraiment, sans aucune contrainte, est ce qui a permis à toutes ces bulles de surgir, d’être entretenues et de donner l’impression que les autorités monétaires contrôlent vraiment la situation.

Entre parenthèses, c’est aussi ce qui permet à toute une génération de boursicoteurs de croire qu’ils sont vraiment très forts, vu qu’ils gagnent de l’argent à chaque fois.

Bien sûr, peu de gens ont vraiment pris conscience de cet état des choses, et ceux qui en ont pris conscience ont en général plutôt intérêt à en profiter.

Si les monnaies flottent aussi librement, si leur création est aussi débridée que ce que l’on annonce, alors la différence effective entre le bitcoin et les monnaies fiat est avant tout une histoire de confiance.

Quand je dis que les monnaies flottent, pour moi c’est le même schéma de pensée que de dire que la valorisation de LYFT + UBER + TESLA est aussi sinon encore plus incroyable que la valorisation du Bitcoin.

Soyons clairs : LYFT (14 Md$ de capitalisation) + UBER (70 Md$) (+ TSLA (42,3 Md$) représentent ensemble 126 Md$ soit plus que la capitalisation du Bitcoin.

On va me dire que je compare des choses qui n’ont rien à avoir… Mais elles ont quand même un point commun : tous ces « produits » sont candidats à l’argent des investisseurs.

On peut également, et c’est ce que je ferai dans un prochain article, comparer les valorisations respectives du Bitcoin et de Paypal.

Et donc on en arrive à l’argument mathématique, dont découle celui de la diversification.

L’argument mathématique.

Si les monnaies « fiat » et les « cryptomonnaies reposent avant tout sur la confiance, le Bitcoin peut au moins se prévaloir de limiter l’émission selon des principes mathématiques (par exemple 21 millions).

En se basant uniquement sur l’argument de la confiance, les cryptomonnaies sont à priori mieux positionnées pour conserver la valeur que les monnaies papiers dont la masse continuera d’augmenter par le jeu des crédits.

Il n’y a pas beaucoup d’actifs échangeables facilement, dont on peut être certain qu’ils sont adaptés à un monde déflationniste. En principe, il y aurait bien les métaux précieux, mais on a tout fait pour les relier à la monnaie papier afin de la dévaloriser à volonté.

Le fait d’acheter quelque chose dont on sait que la quantité est limitée est un puissant facteur d’augmentation des cours. Mais c’est l’un des principes de base du Bitcoin. Je ne vais pas m’étendre dessus.

L’argument de la diversification.

Il n’y aura donc que 21 millions de bitcoins en circulation, et dans les faits, il n’y en a sans doute qu’une dizaine de millions qui sont/seront disponibles à l’achat, si l’on compte ceux qui sont perdus, ceux de Satoshi (qu’il n’a pas l’air de vouloir revendre).

Concrètement, il n’y aura clairement pas assez de bitcoins en circulation pour que chaque millionnaire en dollars en possède au moins un (voir à ce sujet le tweet de Charlie Lee ci-dessous).

Ceci m’amène à l’argument sans doute le plus puissant pour justifier l’augmentation du bitcoin : le besoin de diversification des riches.

Quand vous êtes un multimillionnaire ou davantage encore, même si vous ne croyez pas du tout en ces histoires de cryptomonnaies, vous investissez quand même un peu d’argent au cas où.

La même chose s’applique aux fonds institutionnels, comme le montre cette étude de Fidelity.

Et cette fois, les ordres de grandeur ne sont plus du tout les mêmes ! Les chiffres de l’AMF dévoilent que, rien que pour la France, les encours gérés par les sociétés de gestion de portefeuille en France se sont établis à 3837 milliards d’euros sous gestion. Imaginer qu’une petite partie, par exemple 0,5% soit à terme, convertie en cryptomonnaies n’est pas du tout délirant. Et on ne parle ici que de la France.

C’est d’ailleurs ce qui explique les offres de services de conservation de cryptomonnaies pour les institutionnels, tels que le Vault de Ledger.

Imaginez alors ce qui se passera quand la loi permettra de mettre du Bitcoin dans des contrats d’assurance vie !

Voyons maintenant les autres facteurs pour lesquels, selon moi, il faut investir dans le Bitcoin en 2019… Ils sont nombreux.


Ø  L’analyse graphique

Je ne rentrerai pas dans les détails : l’analyse graphique n’est pas mon truc. Cédric Froment fait cela beaucoup mieux que moi. Son éditorial du 04 Mai 2019 est tombé à point nommé.

Entre parenthèses, je ne comprends pas pourquoi l’analyse graphique qui s’attache aux actions ne pourrait pas fonctionner avec les cryptomonnaies. Au contraire ! Les cryptomonnaies, vu qu’elles sont dégagées de tout rapport avec le réel (pas de P/E, pas de chiffre d’affaires, de dividende,…) sont tout à fait adaptées à ce genre d’analyse.

C’est d’ailleurs l’analyse technique et notamment le passage de la Golden Cross qui a servi avant tout à justifier l’explosion à la hausse du cours du Bitcoin de ces derniers jours.

Le dépassement du seuil des 20 000 US Dollars (19 783.21 USD le 17 Décembre 2017) lorsqu’il se produira, et il se produira, sera un signal psychologique très fort : tous ceux qui ont investi pendant la grande phase bullaire de 2017 sauront « qu’avec Bitcoin, il suffit d’attendre pour que l’on retrouve son investissement, et plus encore ». Tous les investisseurs qui ont vendu par lassitude ou par crainte en 2018 ou 2019 supposeront que le prochain retournement de tendance n’est pas loin. Ce sera, à priori, un support graphique extrêmement puissant.


Ø  Le « halving »

Le « halving », pour ceux qui ne le savent pas correspond à la réduction de la récompense que reçoivent les « mineurs » de bitcoins. Par conception, la récompense, actuellement de 12,5 bitcoins est divisée par deux tous les 210 000 blocks, c’est-à-dire à peu près tous les 4 ans.

Ce site comptabilise le temps estimatif avant la prochaine réduction de cette récompense. Il reste de l’ordre d’un an avant que la récompense ne passe à 6,25 Bitcoins.

Pourquoi est-ce important ?

Instinctivement, on comprend bien que la raréfaction du nombre de bitcoins attribués va faire chûter l’inflation sous-jacente de la cryptomonnaie (elle va passer de 3,78% à 1,80%). Et que cet aspect déflationniste va continuer de lui donner un statut de valeur refuge par rapport à la création monétaire effrénée dont j’ai parlé plus haut.
Si l’on se réfère à l’historique, les précédents « halving » en 2012 et 2016 ont tous précédé d’environ un an, une augmentation, le plus souvent spectaculaire de la valeur du Bitcoin. Dans l’hypothèse où l’histoire se répète, cela laisse augurer d’une belle percée en 2020/2021.


Ø  L’évolution des technologies Bitcoin et de la blockchain.

On le sait peu, mais en 2017 lors de l’envol spectaculaire des cryptomonnaies sur le deuxième semestre de l’année 2017, la technologie était encore balbutiante.

La perte de valorisation qui s’est étendue sur l’ensemble de l’année 2018, s’est faite alors même que l’exposition médiatique de la technologie a permis d’attirer de très nombreux développeurs sur le monde de la technologie blockchain.

On en veut pour preuve le nombre de Bitcoin Improvement Proposals (BIP) publié depuis l’année dernière. Ce nombre en constante augmentation témoigne de la vitalité du protocole.

C’est notamment le cas du Lightning Network qui permettra, à terme de réduire de manière drastique les frais de transactions, en autorisant des transactions en quelque sorte « privées » sans systématiquement les reproduire sur la blockchain. Le Lightning Network se développe de manière spectaculaire depuis un peu plus d’un an, sans pour autant être épargné par des problèmes de jeunesse.

La dernière version, 0.18 du « bitcoin core » sortie en Mai 2019, témoigne de la vitalité du protocole, et ce alors même que, compte tenu des enjeux, il est très délicat d’effectuer des mises à jour sur un protocole aussi « vivant ».

Il y a quelques jours, Pieter Wuille, l’un des développeurs du « core protocole » a proposé 2 nouvelles BIPs qui permettront d’étendre les fonctionnalités du cœur de protocole. Ces 2 nouveautés sont MAST (Merkelized Abstract Syntax Tree) et Schnorr. La première permet de cacher les parties non exécutées d’un script embarquée dans une transaction. Cela n’a pas l’air révolutionnaire, mais cela permet de gérer un grand nombre de cas de figure.

La seconde réalise un agrégat de signatures, afin de combiner plusieurs signatures au sein d’une même transaction. On voit le potentiel pour, par exemple, les systèmes de multisignature.

A ces 2 propositions s’en rajoute une troisième, Taproot qui réalise un usage combiné des deux premières.

On s’en aperçoit, le cœur du protocole Bitcoin, si la technologie évolue, permettra de gérer des situations qui avaient donné lieu à des cryptomonnaies dédiées, notamment Monero (pour la confidentialité ) et Ethereum (pour les « smart contracts »).

Bitcoin est la monnaie qui attire les meilleurs développeurs (sans doute aussi un peu Ethereum). On y pense sans doute assez peu, mais cela compte vraiment quand il s’agit d’investir dans une technologie (une cryptomonnaie) plutôt qu’une autre.


Ø  La démocratisation des cryptomonnaies sur les smartphones

Aujourd’hui, ce qui perturbe l’adoption des cryptomonnaies est que ces dernières restent malgré tout confinées à un petit groupe d’individus qui ont, le plus souvent, des accointances avec l’informatique, la finance, ou les deux.

Pour développer les usages et en sous-jacent, la valorisation, il faut élargir la cible. En particulier, il faut simplifier l’usage, tout en continuant de lui apporter une sécurité absolue.

Tout cela passe par les téléphones mobiles.

Dernièrement, le géant Samsung a pris une faible participation dans le français Ledger, leader mondial des portefeuilles de bitcoins. A terme, il va probablement intégrer cette technologie directement dans son smartphone.

Citons aussi l’initiative de HTC qui souhaite par ailleurs transposer un node complet de blockchain Bitcoin sur un smartphone : cela revient à dire que la totalité des transactions de la blockchain bitcoin sera sauvegardée sur le téléphone (on parle d’environ 200 Go, quand même).

2019 sera l’année au cours de laquelle les cryptomonnaies seront accessibles de manière simple et sécurisée, par le biais de composants matériels spécifiques. Cela décuplera le nombre d’utilisateurs potentiels, qui n’auront pas besoin de télécharger une application.


Ø  La démocratisation des cryptomonnaies sur les comptes bancaires

Aujourd’hui, acheter des bitcoins nécessite de passer par une place de marché spécifique.

Quel sera l’évolution de l’usage lorsque sur votre compte bancaire vous permettra d’acheter et de vendre directement à un prix fixe des cryptomonnaies ?

D’ores et déjà, la banque en ligne Revolut permet déjà d’acheter des cryptomonnaies. La banque N26 a annoncé son intention de les intégrer également.

D’autres banques plus traditionnelles risquent de suivre.

Pour le moment, les banques bien entendu, ont peur (et elles ont raison !) de cette nouvelle technologie. Lorsqu’elles s’apercevront qu’il s’agit d’un facteur différenciant qui leur permet de gagner de nouveaux clients, elles n’auront pas d’autres choix que de suivre les startups fintech qui les auront précédés.


Ø  La cryptomonnaie en préparation de Facebook

A ce stade, le nombre d’articles parlant du « Facebook Coin » commence à être assez conséquent.

Il y a un article que j’ai essayé de retrouver sans succès qui fait une prospective très intéressante expliquant l’intérêt pour Facebook de se lancer dans cet univers. En fait, le sujet pour le géant des réseaux sociaux de simplement répondre à une demande des utilisateurs, mais surtout de contrôler de bout en bout l’expérience utilisateur, y compris au moment du paiement et ainsi de savoir précisément si un lien publicitaire a donné lieu à un achat ou pas.

En résumé, l’objectif de Facebook n’est certainement pas de faire grossir la capitalisation de son « Facebook coin », mais plutôt de renforcer sa connaissance intime des utilisateurs de son réseau, et ainsi de devenir encore plus incontournable vis-à-vis des annonceurs. D’ailleurs, le « Facebook Coin » sera, à priori une monnaie stable (« stablecoin ») c’est-à-dire adossée directement à une monnaie papier comme le dollar US.
Quoi qu’il en soit, le sujet important ici est que la plongée de Facebook dans le monde des cryptomonnaies aura forcément un impact sur le nombre d’utilisateurs des « véritables cryptomonnaies ». Une fois que les utilisateurs se seront familiarisés avec l’usage du « Facebook Coin », ils étendront très probablement la pratique à d’autres cryptomonnaies.


Ø  Le trading institutionnel des cryptomonnaies

On l’a vu, le trading est déjà une activité pour tous les sites spécialisés ( Coinhouse, Kraken, Binance, Coinhouse) mais jusqu’à présent, c’était encore une fonctionnalité peu répandue sur les sites de trading institutionnels.

Avec l’annonce d’E-Trade, le trading des cryptomonnaies va se répandre davantage, y compris auprès d’acteurs qui n’y étaient pas assez familiers. Ceux-ci se contenteront d’appliquer l’analyse technique de la même manière que pour les cours de bourse.




Il y a beaucoup d’autres facteurs qui vont dans le sens d’une augmentation de la valeur du cours du Bitcoin.

Je n’ai pas parlé de la dévalorisation monétaire qui fait rage dans un nombre grandissant de pays ( Ukraine, Turquie, Vénézuela,…) et pour lesquels les peuples ne se posent plus vraiment la question de savoir s’ils faut faire davantage confiance dans une cryptomonnaie que dans leur monnaie nationale.

C’est pourquoi, il me semble qu’un volume croissant de monnaie traditionnelle (Euro, Dollar, Yen, Yuan, …) se transformera à l’avenir en cryptomonnaie.

Et je parle bien du Bitcoin, par nécessairement des potentiels « copycats » que constituent Bitcoin Cash, Ripple, Bitcoin Diamond, etc… Pour s’en convaincre, il suffit de se replonger dans ce tweet de 2018 de Charlie Lee, qui n’est autre que le créateur du Litecoin :



Bien sûr, il y a d’autres facteurs négatifs qui vont peut-être s’opposer, parfois très fortement à cette montée en valorisation.

A commencer, selon moi, par la valorisation du Tether, un « stablecoin », en principe indexé sur le dollar. Lorsque les marchés vont s’apercevoir que, selon toute vraisemblance, la société Tether Limited ne dispose pas des 2,8 milliards de dollars US qu’elle prétend avoir à sa disposition, le cours ainsi que la confiance de l’ensemble des crypto-monnaies risquent de tanguer un peu.


L’échec final presque inéluctable des crypto-monnaies

Quelle que soit la qualité des arguments présentés ci-dessus, il me semble qu’à terme, l’usage des cryptomonnaies est condamné … si les cryptomonnaies ne deviennent pas capables de jouer un autre rôle que celui d’un système de spéculation.

Autrement dit, si 99% des gens continuent d’acheter des bitcoins uniquement pour se protéger d’une dévalorisation et/ou pour spéculer, alors à terme, un terme que je pense plutôt éloigné, il y aura un moment de réalisation que tout cela n’est qu’un gigantesque outil de spéculation (et pas du tout un schéma de Ponzi, comme le disent très volontiers les détracteurs du Bitcoin).

Certains développeurs et non des moindres ont déjà indiqué qu’à leur sens, « l’expérience Bitcoin » a échoué.

Et à ce moment, la valeur chutera. Très brutalement.

Il reste un certain nombre d’années pour faire de Bitcoin une monnaie d’échange vraiment utile et pas seulement un outil de spéculation / conservation de valeur. Si ce n’est pas le cas, le mur de la réalité se rappelera au bon souvenir du Bitcoin, tout comme il le fera par ailleurs dans le cas des monnaies papiers.
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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire alex6 mercredi, 15 mai 2019 10:53 Posté par alex6

    L'AT ne fonctionne pas bien sur les crypto parceque les cours ne sont pas matures. Les niveaux de supports/resistances ne sont pas tres travailles donc l'impact sur la psychologie des acheteurs/vendeurs reste limite. Et puis quand on a une grosse volatilite, on a du momentum et ca c'est tres delicat a gerer avec une strategie de price action.