Crise
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La crise...
Un mot sur toutes les lèvres
La peur est dans la France qui prend doucement conscience qu'elle décline et que son avenir est plus proche de celui de la Grèce que celui de l'Inde...
Crise économique, financière, écologique, démographique, sociale...
Ce mot crise veut aussi dire ADAPTATION, SURVIE ou DISPARITION.
Beaucoup attendent un krach, une redistribution des cartes, la fin du capitalisme (version du peuple) la fin des oligarchies et du socialisme (version des entrepreneurs...)
Chacun voit le monde en fonction de sa situation.
Le système mondial est instable car hyper contrôlé et manipulé.
Avant, nous avions des cycles clairs de croissance et récession. Désormais, nous avons une stagnation avec des crises, des chocs de volatilité. Beaucoup sont perdus.
Cette thématique est majeure dans notre monde moderne. Nous allons produire toutes les infos, analyses et réflexions qu'on peut le faire afin de vous aider à réfléchir.
Nous voudrions juste vous rappeler une chose, une vérité trop souvent oubliée en France : crise ou pas, on peut gagner et réussir individuellement. Peu importe ce que font les autres. La crise ne doit pas devenir une excuse pour justifier un immobilisme destructeur !
Le Canada est en récession – est-ce passager avec le pétrole ou durable ?
Audience de l'article : 1971 lecturesL’économie canadienne a encore toussé au cours du second trimestre. Résultat : le pays est entré en récession pour la première fois depuis la crise financière de 2008.
Le PIB réel a reculé de 0,5 % au deuxième trimestre
Le PIB réel a diminué de 0,1 % au deuxième trimestre, après avoir connu une baisse de 0,2 % au premier trimestre. Exprimé en taux annualisé, le PIB réel a reculé de 0,5 % au deuxième trimestre et de 0,8 % au premier trimestre.
A titre de comparaison, le PIB réel aux États-Unis a augmenté de 3,7 % au deuxième trimestre.
La demande intérieure finale était inchangée, après avoir diminué de 0,5 % au premier trimestre.
Avec deux trimestres consécutifs de contraction, le Canada est considéré officiellement en récession.
Baisse des investissements
La formation brute de capital fixe des entreprises a connu une baisse de 2,0 %, soit son deuxième recul trimestriel consécutif. Ce sont les investissements plus faibles des entreprises en ouvrages non résidentiels et en machines et matériel (-3,1 %) qui ont contribué le plus au recul.
Parmi les autres facteurs à l'origine de la baisse figurent des diminutions de 4,1 % de la construction de nouveaux logements et de 33,2 % des dépenses des entreprises en prospection minière et en évaluation.
Le baril au plus bas, combiné à la baisse d’extraction de gaz et de pétrole
Justement, le secteur de l'extraction minière, de l'exploitation en carrière et de l'extraction de pétrole et de gaz (-4,5 %) a affiché un repli notable, en baisse pour un deuxième trimestre d'affilée.
Ce recul a été principalement attribuable au repli de l'extraction de pétrole par des méthodes non classiques (-5,7 %), qui a connu des arrêts de production à des fins de maintenance et des difficultés de production au deuxième trimestre.
Les activités de soutien à l'extraction minière, pétrolière et gazière (-18 %) se sont repliées pour le deuxième trimestre consécutif. La fabrication, la construction et les services publics ont aussi connu un recul au deuxième trimestre.
Les dépenses en électricité, gaz et autres combustibles ont connu une baisse de 4,6 %, soit la plus forte diminution depuis le quatrième trimestre de 2011.
Certes, la chute spectaculaire des prix du pétrole fait pencher la balance dans le négatif cette année, mais la croissance annuelle était tout aussi faible en 2012. Pour certains analystes, ce n’est pas simplement une récession due au cours du baril. L’industrie, qui était censée bénéficier de pétrole à bas coup et d’un dollar canadien compétitif, a également été durement touchée.
Ainsi, au niveau de l'industrie, la valeur ajoutée des industries productrices de biens a diminué de 2,0 % au deuxième trimestre.
Les dépenses des ménages en hausse
Les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 0,6 % au deuxième trimestre, après avoir progressé de 0,1 % au premier trimestre. Les consommateurs ont augmenté leurs dépenses en biens de 0,3 %, la hausse ayant été principalement attribuable aux biens durables (+1,6 %), tandis que les dépenses en services ont augmenté de 0,8 %.
Les achats liés au transport (+1,5 %) ont contribué le plus à la croissance de la consommation finale des ménages, stimulés par une hausse de 2,9 % des achats de véhicules. Les dépenses en services d'assurance et en services financiers (+1,2 %) ainsi qu'en services de restauration et d'hébergement (+1,2 %) ont aussi contribué à la croissance des dépenses des ménages.
Une balance commerciale légèrement positive
Les exportations de biens et de services ont connu une légère hausse de 0,1 %, après avoir diminué de 0,3 % au premier trimestre.
Les exportations de biens ont augmenté de 0,2 %, et celles de services ont fléchi de 0,3 %.
Les importations de biens et de services ont diminué de 0,4 %.
Un avenir incertain
Autre signe encourageant, l’économie du pays a connu une croissance en juin : une première depuis 6 mois. Ce qui peut laisser à penser que la récession est peut être éphémère et que la tempête est déjà dans le rétroviseur. Mais cette vision n’est pas partagée par tout le monde.
Pour certains, s’attendre à un rebond durable dès cette année n’est qu’une utopie. La solution ne pourrait venir que d’un dollar canadien bien plus faible pour stimuler l’économie. Pour eux, la dégradation montre bien que l’économie lutte toujours face à des cours du baril au plus bas.
Dernier élément, le taux de croissance du PIB projeté à 1,1% pour 2016 est très faible, même parmi les pays comparables.
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