Crise
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La crise...
Un mot sur toutes les lèvres
La peur est dans la France qui prend doucement conscience qu'elle décline et que son avenir est plus proche de celui de la Grèce que celui de l'Inde...
Crise économique, financière, écologique, démographique, sociale...
Ce mot crise veut aussi dire ADAPTATION, SURVIE ou DISPARITION.
Beaucoup attendent un krach, une redistribution des cartes, la fin du capitalisme (version du peuple) la fin des oligarchies et du socialisme (version des entrepreneurs...)
Chacun voit le monde en fonction de sa situation.
Le système mondial est instable car hyper contrôlé et manipulé.
Avant, nous avions des cycles clairs de croissance et récession. Désormais, nous avons une stagnation avec des crises, des chocs de volatilité. Beaucoup sont perdus.
Cette thématique est majeure dans notre monde moderne. Nous allons produire toutes les infos, analyses et réflexions qu'on peut le faire afin de vous aider à réfléchir.
Nous voudrions juste vous rappeler une chose, une vérité trop souvent oubliée en France : crise ou pas, on peut gagner et réussir individuellement. Peu importe ce que font les autres. La crise ne doit pas devenir une excuse pour justifier un immobilisme destructeur !
Crise ou pas crise ? Tous les dossiers chauds avec les commentaires de la banque UBS sur le sujet
Audience de l'article : 2472 lecturesLes experts d’UBS ont quant à eux écartés ce risque. D’après leur hypothèse, le mouvement sell-off sur les marchés boursiers a été anticipé de manière trop extrême de la part des acteurs.
L'économie de la zone euro
Malgré les inquiétudes que la reprise économique en Europe est au point mort, Reinhard Cluse d’ UBS estime que la croissance est, en fait, stable. Il a rajouté que si l’Europe a bien tenu le coup pour le moment, c’est aussi grâce à son modèle de croissance.
Sa stratégie est fortement orientée en faveur de la demande intérieure plutôt que sur les exportations. Ce qui favorise la consommation sur le marché interne. Les relances budgétaires, le prix du pétrole bas, une légère croissance des salaires, apportent un réel soutien à la demande intérieure. La banque ne voit donc pas de ralentissement de la zone euro en perspective.
Quelle est la situation en Chine ?
La Chine est la deuxième économie du monde et un grand consommateur de matières premières, ce qui affecte ce marché a des répercussions évidentes sur le reste du monde.
Mais la croissance ralentit dans le pays actuellement. Certains investisseurs considèrent que la Chine pourrait être dans une phase d’atterrissage brutal, qui aurait bientôt des conséquences importantes sur l’ensemble des marchés mondiaux.Cependant, pour les analystes d’UBS, ce scénario est peu probable.
"Nous reconnaissons que si un atterrissage brutal en Chine ou une récession américaine se produisaient, ils frapperaient durement l'Europe, mais nous considérons cela comme le scénario de risque annexe, pas comme notre scénario de base", a déclaré M. Cluse. La zone euro a de solides fondamentaux. Il y a peu de chance que le secteur des exportations et des services soient touchés.
Des marchés sous haute tension
Les marchés boursiers mondiaux ont été extrêmement volatiles ces derniers mois. Cette dynamique a été déclenché par les craintes opérantes sur la baisse des prix du pétrole, le ralentissement de la croissance économique en Chine et la chute des prix des produits de base.
Tout cela nous a amené à une panique généralisée. Les investisseurs se sont montrés fébriles envers les banques. Ils ont eu peur d’une contraction des bénéfices, qui nous aurait conduit tout droit vers une autre crise. La réponse des marchés fut immédiate, on a assisté à un énorme mouvement sell-off sur les valeurs bancaires au début du mois de février.
Les positions vendeuses se sont accélérées au niveau des actions et des actifs liquides. Les investisseurs privilégient désormais des valeurs refuges, telles que l’or. Les métaux précieux, d’une manière globale, ont connu un boom notable au cours de ces dernières semaines.
Sur le marché obligataire, la situation est compliquée. Le manque de confiance ambiant pénalise les entreprises qui veulent lever des fonds facilement. L’embauche et les investissements, sont de ce fait, freinés voire paralysés.
Ce sombre contexte ne perturbe pas notre analyste chez UBS, M. Cluse. Selon lui, la récente volatilité a été exagérée. Les marchés ont réagi de manière trop violente et excessive.Les capitaux des épargnants européens ne sont pas très élevés, ce qui limite les risques de pertes.
Le risque politique
La possibilité que la Grande-Bretagne puisse quitter l'UE est un risque non négligeable, et à prendre très au sérieux. Cela se traduirait par la suspension temporaire du pays de la zone Schengen de l'Union européenne, qui permet la libre circulation des personnes et des marchandises à travers l’espace économique européen.
Certains analystes prédisent un chaos sur les marchés boursiers si un tel scénario se produisait, seuls les électeurs britanniques sont maîtres de leur destin et de la plausibilité d’une éventualité comme celle-ci.
Chez UBS, on est plus confiant. La banque juge les risques trop faibles pour pouvoir engendrer une crise financière majeure.
Les banques dans le rouge ?
Les banques européennes ont subi un important sell-off ce mois-ci, alimentée par les craintes qu’elles seraient incapables de rembourser leurs dettes.
La perspective que les taux négatifs pourraient être d’actualité dans les années à venir. Cela va peser sur les actions. D’autant que les bénéfices des plus grands prêteurs ou créanciers dans le monde, sont en berne. Les investisseurs sont ainsi plus exposés aux faillites. Et si les banques déjà en difficulté, deviennent encore plus frileuses (en réduisant leurs prêts), cela ferait plongée l’économie dans une récession généralisée.
UBS tient compte de ces paramètres mais considère que les banques européennes ont les reins solides. Elles sont solvables et ne sont pas exposées aux secteurs à risque comme celui des matières premières, du pétrole ou du gaz (qui totalise 3% des prêts), par exemple.
Et les politiques monétaires ?
La plus grande crainte des banques centrales à travers le monde, c’est d’être à court de moyen pour stimuler la croissance. La Banque du Japon a réduit les taux d'intérêt en passant dans le négatif fin janvier, elle rejoint la tendance des pays comme le Danemark, la Suède, la Suisse et la zone euro.
Beaucoup de spécialistes pensent que les taux d’intérêts négatifs, sonnent le glas et le terme final, des moyens que les banques centrales, ont en leur possession pour soutenir la croissance mondiale.
Mais M. Cluse affirme, qu'il y a beaucoup d’autres façons pour la BCE de stimuler la croissance. Jusqu'à présent, la BCE a évité d'acheter des obligations d'entreprises (et les obligations bancaires) en raison des inquiétudes au sujet du risque de crédit. La BCE pourrait changer sa politique le 10 mars prochain, et adopter une politique plus ouverte, en rachetant des obligations de sociétés et bancaires. Un moment clef va se jouer, pour les marchés et la BCE elle-même. Ce qui est sûr, c’est que la banque centrale européenne n’a pas encore épuisé toutes ses options.
Qu'est ce qu'il faut retenir de l'analyse des experts d'UBS ?
Malgré que les conclusions de la banque d'affaires suisse sont plutôt positives et ne voient pas l'émergence d'une nouvelle crise majeure ; la forte volatilité des marchés boursiers doit nous mettre en garde. Un risque de bear market géant et durable persiste. Parmi les nombreux investisseurs ayant rejoint le camp des baissiers, on peut citer le financier de renom, Jim Stack, qui dévoile un tout autre scénario pour les 18 prochains mois. Je l'ai d'ailleurs détaillé dans cet édito récent intitulé, «Pour Jim Stack, il ne faut pas acheter les actions maintenant. Le marché baissier va reprendre après le rebond». Face à tant d’incertitude, il est difficile de se faire une idée de la tournure que vont prendre les évènements. Le mois de janvier 2016, a d’ailleurs été catastrophique pour une grande quantité d’actifs financiers.
Il reste très peu de produits qui offrent des rendements intéressants. Et un marché baissier encore surévalué n’arrange pas les choses. Vaut-il mieux miser sur l’or ? Faut-il abandonner beaucoup de ses positions sur les actions ? Quel dosage serait optimal afin de traverser sans pépin cette période sensible ? Cédric Froment a mis au point un portefeuille savamment diversifié au niveau des actifs. LE PORTEFEUILLE ANTI-CRISE PLANÉTAIRE va vous permettre de gagner pendant les pires cycles économiques. Même si son objectif premier, est bien sûr, de préserver votre capital des différents tumultes financiers.
William Finck
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