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Crise

Crise

La crise...

Un mot sur toutes les lèvres

La peur est dans la France qui prend doucement conscience qu'elle décline et que son avenir est plus proche de celui de la Grèce que celui de l'Inde...

Crise économique, financière, écologique, démographique, sociale...

Ce mot crise veut aussi dire ADAPTATION, SURVIE ou DISPARITION.

Beaucoup attendent un krach, une redistribution des cartes, la fin du capitalisme (version du peuple) la fin des oligarchies et du socialisme (version des entrepreneurs...)

Chacun voit le monde en fonction de sa situation.

Le système mondial est instable car hyper contrôlé et manipulé.

Avant, nous avions des cycles clairs de croissance et récession. Désormais, nous avons une stagnation avec des crises, des chocs de volatilité. Beaucoup sont perdus.

Cette thématique est majeure dans notre monde moderne. Nous allons produire toutes les infos, analyses et réflexions qu'on peut le faire afin de vous aider à réfléchir.

Nous voudrions juste vous rappeler une chose, une vérité trop souvent oubliée en France : crise ou pas, on peut gagner et réussir individuellement. Peu importe ce que font les autres. La crise ne doit pas devenir une excuse pour justifier un immobilisme destructeur !

La troisième vague de la crise démarre selon Goldman Sachs

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Vous vous souvenez de crise financière de 2008 ? Et bien, elle est peut être de retour !

Les affres financières, qui ont débuté déjà il y a 7 ans, avec la chute de l’immobilier américain et l’effondrement des banques d’investissement, seraient entrées dans une troisième phase selon un groupe d’analystes de la Goldman Sachs.

D’après ces experts, cela se traduit notamment par la baisse généralisée des matières premières, le ralentissement des économies émergentes, la stagnation de la Chine, une inflation nulle présageant une période de déflation importante.


D’où vient le danger ?


Les principaux risques sont l’effondrement du système bancaire, ainsi que le défaut de paiement sur la dette européenne.

Les banques centrales se sont toutes empressées d’abaisser les taux d'intérêt pour parer aux effets néfastes de la dernière crise. Leurs actions ont encouragé les investisseurs à emprunter dans les marchés émergents comme la Chine pour des rendements intéressants.

La probable remontée des taux d’intérêt font désormais trembler les investisseurs engagés dans divers emprunts, et la dégringolade des matières premières et leur dépendance forte au marché émergent attisent toutes les craintes.

En réalité, les taux bas qui ont suivi la chute du marché immobilier américain ont permis de stimuler et de servir en quelque sorte d’effet de levier pour les investisseurs (en Asie et en Chine principalement). Mais le ralentissement économique chinois et la déflation des matières premières ont enrayé cette belle dynamique. Selon la Goldman Sachs, nous serions bel et bien entrés dans une nouvelle crise !


Le rôle des banques centrales


Les banques centrales des pays développés commencent à envisager une hausse des taux d’intérêt.

Si cela se confirmerait, les obligations d’Etat devraient exploser.

Autre effet négatif, cette hausse des taux pourrait inciter les investisseurs à limiter leur prise de risques sur les marchés émergents. Conséquence, pour les entreprises des économies en voie de développement, se financer sera de plus en plus compliqué. Et ceci, notamment à cause de la perte sèche de capitaux étrangers et de la mollesse de l’activité économique mondiale.

goldman sachs analyse



Des phénomènes qui interagissent entre eux !


Les mécanismes cités plus haut ont tendance à interagir entre eux. En 2010 et 2011, l’effondrement des marchés émergents a frappé l’UE au mauvais moment (crise de la dette), il a également affecté l’économie américaine freinant tout espoir de reprise.

Aujourd’hui, on est dans une position délicate, les marchés émergents ont été entrainés dans une spirale d’optimisme exacerbée depuis 2012, la politique américaine y est grandement pour quelque chose. Les QE et la baisse des taux ont favorisé les investissements étrangers sur les marchés émergents. L’Europe est sur une meilleure dynamique depuis 2012 également !


Alors, pourquoi Goldman Sachs tire la sonnette d’alarme ?


Tout simplement parce que la banque craint un revirement de situation imminent. La baisse des prix des matières premières et la faible croissance mondiale est la premier élément qui doit nous mettre la puce à l’oreille.

Ensuite, il y a la politique de la FED qui pourrait voir remonter ses taux, et ouvrir le festival de guerre entre banques centrales. Ce mécanisme créérait un sentiment de panique sur les marchés émergents. La bulle des investissements étrangers risquerait d’éclater, pénalisant d’avantage l’économie de ces pays en lésant un bon nombre d’entreprises.

Les pertes seraient ainsi colossales y compris pour les investisseurs !

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