Crise
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La crise...
Un mot sur toutes les lèvres
La peur est dans la France qui prend doucement conscience qu'elle décline et que son avenir est plus proche de celui de la Grèce que celui de l'Inde...
Crise économique, financière, écologique, démographique, sociale...
Ce mot crise veut aussi dire ADAPTATION, SURVIE ou DISPARITION.
Beaucoup attendent un krach, une redistribution des cartes, la fin du capitalisme (version du peuple) la fin des oligarchies et du socialisme (version des entrepreneurs...)
Chacun voit le monde en fonction de sa situation.
Le système mondial est instable car hyper contrôlé et manipulé.
Avant, nous avions des cycles clairs de croissance et récession. Désormais, nous avons une stagnation avec des crises, des chocs de volatilité. Beaucoup sont perdus.
Cette thématique est majeure dans notre monde moderne. Nous allons produire toutes les infos, analyses et réflexions qu'on peut le faire afin de vous aider à réfléchir.
Nous voudrions juste vous rappeler une chose, une vérité trop souvent oubliée en France : crise ou pas, on peut gagner et réussir individuellement. Peu importe ce que font les autres. La crise ne doit pas devenir une excuse pour justifier un immobilisme destructeur !
5 risques qui peuvent dynamiter le quatrième trimestre 2015 ou l'année 2016
Audience de l'article : 2444 lecturesCependant, la probabilité que ces risques interviennent et se développent, mais surtout l’intensité avec laquelle ils peuvent bouleverser l’ordre établi, varient grandement.
Compte tenu des ces facteurs, l'Economist Intelligence Unit (l’EIU est un cabinet de recherches et d’analyses, propriété du groupe The Economist) a établi une liste des cinq premiers « scénarios de risque» qui « pourraient considérablement modifier l'environnement économique au cours des deux années à venir ».
Ces scénarios ont été classés en fonction de leur « coefficient d'intensité du risque », un score qui est le produit de la probabilité de survenance d’un risque par l’impact que celui-ci pourrait avoir. Le coefficient le plus élevé possible est de 25.
Voici la liste des cinq risques les plus intenses ci-dessous :
5. La menace croissante du terrorisme djihadiste déstabilise l'économie mondiale
Les combattants de l’Etat islamique.
Coefficient d'intensité du risque : 12
L'État islamique détient un vaste territoire entre la Syrie et l'Irak et a réussi à recruter et à motiver des citoyens dans – et à l’extérieur – de cette zone. De plus, la nature décentralisée du groupe lui permet de se concentrer sur des cibles multiples, parfois simultanément.
« Si cette spirale d’attaques et de contre-attaques venait à dégénérer, il ne fait aucun doute que cela commencerait à effriter la confiance des consommateurs et des entreprises. Une escalade qui pourrait à terme menacer ou mettre fin à la hausse des cinq dernières années sur les marchés boursiers US et européen », souligne le rapport.
4. Les divergences dans la politique monétaire mondiale conduisent à une extrême volatilité des devises
La patronne de la Réserve fédérale américaine, Janet Yellen.
Coefficient d'intensité du risque : 16
La Réserve fédérale américaine est attendue au tournant, dans l’espoir qu’elle relève ses taux directeurs cette année. Les investisseurs à travers le monde surveillent cela de très près et se demandent quand cela interviendra-t-il. Et si cela arrivera… Par le passé, les marchés émergents ont déjà plus que toussoté durant les premiers cycles de resserrement de la politique monétaire US.
« Les pays les plus vulnérables face à un cycle monétaire instable seront ceux dont le budget et la balance des opérations courantes étaient déjà fortement déficitaires. Ceux que l’on considère comme manquant de crédibilité politique et de vision à long terme ; et/ou ceux qui sont fortement tributaires des exportations de matières premières », précise le rapport. À cet égard, la Turquie, l'Afrique du Sud, la Russie et le Venezuela sont regardés comme particulièrement vulnérables.
3. L'intervention de la Russie en Ukraine, une escalade qui ravive les tensions de la Guerre froide.
Jusqu’où ira le président russe Vladimir Poutine ?
Coefficient d'intensité du risque : 16
Au cours de la dernière année, les relations entre la Russie et l'Occident sont retombées au même niveau qu’au moment de l’après-Guerre froide. Plus récemment, l'Union européenne a reconduit les sanctions qui devaient expirer en juillet, tandis que la Russie n'a pas - jusqu'à présent - pris de nouvelles mesures de rétorsion économiques. Elle a en tout cas déjà fait durement chuter les importations de produits agricoles et alimentaires occidentaux.
« Cependant, même sans représailles commerciales, ces liens économiques dégradés continueront à fortement endommager l'économie de la Russie et contribueront également à enfoncer la production industrielle en Europe centrale et orientale », insistent les experts de l’EIU.
2. La crise des cours des matières premières et la chute des investissements en Chine peuvent enraciner le ralentissement de l’économie dans les marchés émergents
Le président chinois Xi Jinping.
Coefficient d'intensité du risque : 20
Il existe beaucoup de préoccupations autour du ralentissement de l'économie en Chine, surtout à cause des possibles retombées d'une chute du secteur de l’immobilier ou du potentiel plongeon boursier.
« Compte tenu de la dépendance croissante des fabricants et des détaillants occidentaux sur la demande dans les pays en développement, une décélération prolongée sur les marchés émergents aurait un grave effet d'entraînement sur l'UE et les Etats-Unis », analyse l'EIU.
1. Un « Grexit », suivi par le démantèlement de la zone euro
Les grecs sont au bord du Grexit.
Coefficient d'intensité du risque : 20
« Nous continuons d'accorder une grande probabilité à un tel résultat dès 2016, étant donné les difficultés rencontrées par le gouvernement Syriza à mener à bien le sévère plan de sortie de crise », indique le rapport.
« Si Grexit il y a », cela « devait amener d'autres pays à quitter la zone euro, ce qui serait extrêmement déstabilisant pour l'économie mondiale. Le système financier planétaire subirait des pertes énormes, tandis que l'économie mondiale plongerait dans la récession ».
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