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Crise

Crise

La crise...

Un mot sur toutes les lèvres

La peur est dans la France qui prend doucement conscience qu'elle décline et que son avenir est plus proche de celui de la Grèce que celui de l'Inde...

Crise économique, financière, écologique, démographique, sociale...

Ce mot crise veut aussi dire ADAPTATION, SURVIE ou DISPARITION.

Beaucoup attendent un krach, une redistribution des cartes, la fin du capitalisme (version du peuple) la fin des oligarchies et du socialisme (version des entrepreneurs...)

Chacun voit le monde en fonction de sa situation.

Le système mondial est instable car hyper contrôlé et manipulé.

Avant, nous avions des cycles clairs de croissance et récession. Désormais, nous avons une stagnation avec des crises, des chocs de volatilité. Beaucoup sont perdus.

Cette thématique est majeure dans notre monde moderne. Nous allons produire toutes les infos, analyses et réflexions qu'on peut le faire afin de vous aider à réfléchir.

Nous voudrions juste vous rappeler une chose, une vérité trop souvent oubliée en France : crise ou pas, on peut gagner et réussir individuellement. Peu importe ce que font les autres. La crise ne doit pas devenir une excuse pour justifier un immobilisme destructeur !

44% de probabilité de récession en 2016 aux USA selon les statistiques des junk bonds

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Le marché des junk bonds est une vraie bombe à retardement aux Etats-Unis. Martin Fridson, un gestionnaire de fonds chez Livian Fridson Advisors LLC a affirmé que le risque de récession est grand aux USA en 2016. Il y a 44% de chance selon lui. Certes cet ancien trader reconverti en investisseur avisé, n’est pas un expert prévisionniste, mais il y a bon nombre de facteurs qui convergent en faveur d’un tel scénario.

Et il n’est pas le seul à partager ce point de vue ! Jeffrey Gundlach, le co-fondateur de Doubleline Capital estime les probabilités d’une récession à 33%. L’agence de notation Standard & Poors a déclaré récemment dans un rapport que les perspectives sont encore pires pour les sociétés emprunteuses, que depuis la crise financière mondiale de 2008.

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Ces anticipations sont nuancées par des propos de responsables de la FED qui voient une remontée des taux d’intérêts et une légère baisse du chômage. L’analyse de Martin Fridson sur les junk bonds se base sur les données de Bank of America, qui publie des relevés mensuels depuis 1986.

On constate un spread de 5.6 en septembre 2015, 6.6 début 2016. 7.39 points envisagés pour milieu de l’année.


22% de défauts possibles

Les analystes de Citygroup, ont souligné que le niveau du spread sur l'indice High Yield Markit CDX aux Etats-Unis a décollé.

La spéculation des entreprises ou des acteurs économiques est un indicateur inquiétant. Avec une récession ou un contexte profondément déflationniste, cela se traduit par environ 22% de risque de défaut dans les cinq prochaines années.


Bien que pour de nombreux experts, les envolées de spread entre les obligs haut rendement et les bons du Trésor sont souvent précurseurs de forts ralentissements, ils ne sont pas toujours synonyme d’une situation de faillite généralisée. Le marché peut très bien exagérer le risque de récession à court terme. Dans ce scénario, les obligations à haut rendement se présentent comme d’excellentes opportunités, surtout dans le contexte d'absence généralisé de rendement des actifs.

Cependant, la chute des prix des matières inquiètent les spécialistes. Le cours du baril est à son plus bas depuis 7 ans, et la baisse risque de continuer plombant l’économie de plus belle. Avec ce facteur, le risque de récession augmenterait significativement de 20%.
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