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Hervé Bréaumon

Hervé Bréaumon

Hervé Bréaumon est Formateur Professionnel en Finance et Auteur d'une Newsletter pour Investisseurs.

Il a bâti sa notoriété sur sa prévision du Crash de l'Or de 2013.

Parti de l'analyse et du constat que la plupart des Banques exploitent leurs clients sous gestion, il a eu la vision d'enseigner à toute une génération d'investisseurs à devenir autonomes.

A ce jour, il enseigne à des investisseurs multimillionnaires mais aussi à des investisseurs plus modestes comment gérer eux-mêmes leurs capitaux.

Il s'insurge contre les légendes urbaines véhiculées par les universitaires selon lesquelles le potentiel de gain est constamment proportionnel au risque de perte.

Par voie de conséquence, l'élément central de sa formation est d'enseigner à détecter les asymétries entre le potentiel de gain et le risque de perte. Il s'agit en d'autres termes de maximiser les gains tout en réduisant les risques de perte, c'est à dire optimiser le Risk/Reward.

L'objectif de cette méthode est d'augmenter sa vitesse d'enrichissement de manière durable.


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Greenspan, Soros et la Banque Centrale de Russie achètent de l'Or

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Fondamentalement parlant, une déflation majeure liée à une démographie vieillissante et un trop plein de mauvais crédit, va pousser les prix de l'immobilier plus bas et mettre les banques en difficulté en Europe, aux Etats-Unis, au Japon et en Chine.

En déflation, les actifs immobliers, actions et commodities perdent de la valeur face au cash et aux obligations.

La baisse prononcée récente du pétrole est un indicateur avancé de cette déflation.

Il convient donc de rester cash pour se préparer à un crash boursier et racheter au mieux le moment venu.

Cependant, les differentes banques centrales réagiront en augmentant la masse monétaire dans le but de contrer cette déflation. Elles tenteront alors d'inflater artificiellement l'économie en augmentant leur bilan (planche à billets).

Cela aura pour effet de diluer la valeur des monnaies EUR, USD, JPY, CNY ... même si celles-ci monteront par rapport aux actions et à l'immobilier.

Il reste donc l'or car l'or est une monnaie. L'or est du cash dont il n'est pas possible de diluer la valeur par une planche à billets quelconque.

En ce qui concerne son prix, il est non loin de son coût d'extraction et on assiste à une forte déconnexion entre le prix de l'or et le Bilan de la Banque Centrale Américaine (Fed Balance Sheet). L'or est donc moins cher que sa valeur intrinsèque du moment.





La pression vendeuse a été telle que des investisseurs de long terme "mains faibles" et des spéculateurs de court terme ont vendu en même temps.

Ne pouvant tenir leurs positions à levier, les derniers spéculateurs "Short Sellers" seront renversés comme un jeu de quilles avec activation de leurs "stops" par les mains fortes et les insiders qui achètent l'or en ce moment même. Cela créera une forte impulsion haussière.

Les investisseurs "mains fortes" et les insiders Greenspan, Soros, la Banque Centrale de Russie et Fidelity achètent désormais de l'or.

Mieux encore, les cours du pétrole représentent en moyenne 35% du coûts d'extraction des mines d'or. Avec un pétrole autour de 40 USD, acheter des mines d'or en ce moment même surperformera les cours de l'or.

En résumé, l'or n'est pas un investissement mais de la monnaie permettant d'attendre pendant la déflation des prix, le crash du marché "actions" pour racheter à bon compte. L'or ne suit pas l'inflation des prix mais l'inflation "banques centrales" (Fed Balance Sheet).
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