De plus, les Banques centrales de Chine et de Russie ne souhaitent plus avoir autant de réserves de devises en USD pour des raisons de diversification (Chine) et politiques (Russie). Elles sont en train de s'alléger en obligations du trésor US. En conséquence, la FED va DEVOIR LANCER UN NOUVEAU QE (Quantitative easing) pour racheter les 65% d'obligations du Trésor US qu'elle ne détient pas encore. Et oui, avec la planche à billets précédente (QE1, QE2, QE3), elle en détient déjà 35%.
D'autre part, 80% des emplois créés dans l'économie américaine depuis 2008 l'ont été dans le Gaz et Pétrole de Schiste ; avec un baril à 40 USD, cette industrie dont le coût d'extraction moyen est de 80 USD va fermer et le chômage engendré par ce retour en arrière obligera la FED à démarrer un nouveau Quantitative Easing afin d'éviter aux US surendettés de faire failllite.
Nous utilisons le mot "faillite" car une dévaluation même partielle est mathématiquement une faillite partielle de l'Etat. Même si cela n'en n'est pas une au sens juridique (défaut) et politique du terme, cela affecte de toute manière violemment le portefeuille et le pouvoir d'achat (du capital ou du travail) des lecteurs.
La seule monnaie qui ne peut pas être dévaluée par les Etats est l'or (Gold) !
Ces dévaluations vont donc driver les achats d'or physique à la hausse (Pièces, lingots, ETF Physiques), raison pour laquelle l'or (GLD, PHYS) et les mines d'or (GDX) atteindront les 2400 USD et 70 USD.*
*Inutile de compter sur un retour à l'étalon or (Gold Standard) ou un pic de production aurifère pour arriver à un tel résultat. Les éléments évoqués dans le présent article suffisent amplement.