Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)
Rémy Silber

Rémy Silber

J'ai réalisé un parcours scolaire assez conventionnel, que la norme sociale qualifierait de "réussi" avec un diplôme d'expertise comptable en poche. Pour autant, déjà durant mes années de fac, j'avais pris conscience des gros changements économiques à venir avec la disruption en masse d'emplois par l'intelligence artificielle et la robotique.

Au lieu de subir cet avenir incertain, j'ai décidé de prendre mon destin en main en développant des compétences complémentaires en rapport avec mes centres d'intérêt : l'informatique et l'investissement. J'ai d'ailleurs passé pour le fun et pour valider ces connaissances le concours d'admission à l'Ecole 42 avec succès. Structure d'un nouveau type qui enseigne un certain savoir-être et savoir faire, pour ceux qui connaissent !


D'autre part, mon envie d'indépendance et de m'affranchir du "système", m'a conduit sur la piste de l'investissement boursier. J'ai passé mes premiers ordres de bourse à l'âge de 13 ans. Je me suis intéressé très tôt à l'analyse financière des entreprises, dans la mesure où cela correspondait à mon état d'esprit.

Mon objectif est la recherche d'une certaine sécurité en matière de placements sans que cela ne me soit trop chronophage. Cette approche prudente des marchés est certainement liée à ma formation ou déformation professionnelle ! Pour autant, cela m'a bien réussi jusqu'ici en me préservant des deux dernières crises économiques et me permettant de réaliser des performances honorables.


A travers mes éditos, j'espère vous transmettre ma vision et ma compréhension des marchés, mais aussi mon expérience des systèmes d'information.

CSG CRDS sur PEA - je tente de comprendre l'impact des dernières modifications

Audience de l'article : 1757 lectures
Nombre de commentaires : 0 réactions
Comme tout bon investisseur français, je possède un PEA qui commence à avoir de l'ancienneté et quelques plus-values engrangées au fil des années .

Dans ce cadre, j'ai souhaité connaitre l'impact de cette fameuse hausse de la CSG sur mon PEA, histoire de savoir combien va encore me coûter ma solidarité à la France. Selon un principe général en droit, les impôts ne sont pas rétroactifs... mais la France connaissant de nombreuses exceptions au dit principe, j'ai souhaité savoir ce qu'il en est.

Pour rappel, la CSG CRDS et compagnie... n'est pas un impôt ni une taxe, mais une contribution. ;) Le taux était de 15.2% jusqu'au 31/12/2017. Cette contribution est passée maintenant à 18.2%, ce qui commence à sérieusement piquer. Maintenant, ce sont presque 20% de la performance qui partent en fumée...

Par conséquent, j'ai réfléchi à 3 solutions possibles concernant l'application de ce changement au cas spécifique du PEA :


- La hausse n'impacte que les nouveaux PEA (le plus favorable des cas, cela reste quand même 15.2% ... on peut toujours espérer un cadeau ... ou un oubli provisoire de la part de l'administration française.)


- La hausse de la CSG impacte à 100 % les PEA de façon rétroactive (le pire des cas)


- La hausse de la CSG n'impacte que les plus-values à compter du 01/01/18 (le cas médian)


Comme j'aime bien comprendre et aller à la source des choses, je me suis rendu sur le texte officiel :

https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2017/12/30/CPAX1725580L/jo/texte


Il y a un peu de lecture et le décompte du temps passé à lire les textes officiels n'est pas pris en compte dans le calcul de l’imposition, mais depuis "le choc de simplification", c'est forcement encore plus simple !

Si vous n'avez pas le courage de lire l'intégralité du document, on peut raisonnablement estimer que la réponse de trouve ici :

" 3° A la fraction des gains de plans d'épargne en actions mentionnées au 5° du II dudit article L. 136-7, acquise ou constatée avant le 1er janvier 2018 et, pour ceux de ces plans détenus à cette date depuis moins de cinq ans, au cours des cinq premières années suivant leur date d'ouverture"

Ce n’est pas très explicite, j'en conviens. Mais c'est bien ce petit texte de loi nous permet de confirmer ma 3ème hypothèse. C'est certes du gagne-petit, mais c'est toujours 2 points de prélèvement d'économisés sur les plus-values passées. Celles réalisées jusqu'au 31/12/2017 sont donc figées et un nouveau compteur est créé pour les plus-values au taux de 18.2%.

J'en ai profité pour rechercher une parade au paiement de la CSG sur PEA ... J'ai un début de solution... J'espère surtout que cela sera encore possible quand je vais le mettre en application dans la mesure où les "astuces" disparaissent avec le temps.
Poster un commentaire