Gilles Boulet
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Je suis fondateur de la revue en kiosque ARRONDIR SES FINS DE MOIS http://www.arrondirsesfinsdemois.net/
Au pire : +60% en 10 ans, au mieux la culbute du siècle
Audience de l'article : 4124 lecturesl’hectare valait 2 400 € en 1958,
2 600 € en 1976,
3 700 € en 2002
5 100 € en 2007
4970 € en 2009 (la crise est passée aussi par là)
5070 € en 2010
5360 € en 2011
Donc, si vous aviez investi 10 000 € dans un terrain agricole en 2002, votre investissement aurait valu en 2007 près de 13 800 €,, soit une hausse de 38 % en 5 ans !
Et cela dans l’hypothèse où le terrain ne serait PAS devenu constructible (là, c'est la meilleure affaire de votre vie).
Certes, on ne peut pas garantir qu’un tel envol va se poursuivre, ce serait d’ailleurs déraisonnable, mais on voit que, a minima (si l’on se réfère aux dernières décennies), votre placement se valorise gentiment au fil du temps.
Cette évolution se place d'ailleurs dans le cadre d'une tendance mondiale va sans doute pousser à la hausse les terres agricoles du monde entier dans les 20 ans à venir.
Comme disait Mark Twain, achetez de la terre, on n'en fabrique plus !
Donc, même si le terrain que vous achèterez ne devient pas constructible, il a de fortes chances de voir sa valeur augmenter au fil du temps !
En France, au cours des 10 dernières années, le prix des terres agricoles a augmenté de près de 60 % (et même 80 % dans le sud et en région d’élevage), ce qui fait une moyenne de 5,3 % par an (compte tenu des intérêts cumulés).
Du coup, cela a pu permettre aux investisseurs d’attendre patiemment que le terrain devienne éventuellement constructible.
S’il le devient, c’est le jackpot. S’il ne le devient pas et que son propriétaire besoin de liquidités, il a de bonnes chances de récupérer largement sa mise en le revendant.
Bien sûr, il s’agit de moyenne, il existe forcément des cas où l’investisseur perd de l’argent à la revente, notamment s’il s’avère que ce terrain a peu de chances d’être constructible à l’échéance d’une génération, par exemple si on découvre , ou si une avalanche (ou une inondation) l’a dévasté, qu’il est l’habitat d’une espèce rare (je connais ainsi une zone industrielle fantôme : les routes sont faites, l'électricité est amenée mais plus rien ne bouge depuis 15 ans car on a découvert une grenouille rare dans les environs), etc.
Mais cela doit aussi vous inciter à investir après une longue réflexion ; ce n’est pas parce qu’un terrain est à vendre que vous devez vous précipiter !
Retenez aussi que vous vous intéressez aux terres qui n'intéressent pas les agriculteurs. D'abord parce que les critères sont différents et ensuite parce que l'agriculteur aura toujours priorité sur vous si un terrain l'intéresse.
Gilles Boulet
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1 Commentaire
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Lien vers le commentaire
mercredi, 31 octobre 2012 20:19
Posté par
yves
Attention, tout de même, il serait bon de prévenir les lecteurs français qu'on achète pas en France des terres agricoles facilement. A l'exception des petites surfaces, on doit montrer son aptitude à exploiter les terres. Par ailleurs, récupérer des liquidités n'est pas chose facile, la vente partielle de terres est une erreur de stratégie, il est préférable d'avoir une exploitation plus grande. Le mieux est de créer un GFA (Groupement Foncier Agricole) et de verser des parts aux différents actionnaires. Dans ce cas, une vente de parts permet de donner des liquidités. Enfin un GFA est intéressant pour des actionnaires soumis à l'ISF, je m'adresse là encore aux lecteurs français ;-).