
svane
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Après seulement 5% de correction cela paraît logique... nul besoin du NYLOW pour le comprendre.
Ce qui est intéressant ici, c'est qu'avec le NYLOW comme pour les indics MACD RSI etc, il faut trader la divergence: le véritable bottom du marché apparaît souvent lorsque le NYLOW fait des hauts plus bas, et le macd etc des bas plus hauts.
Ce qui est intéressant ici, c'est qu'avec le NYLOW comme pour les indics MACD RSI etc, il faut trader la divergence: le véritable bottom du marché apparaît souvent lorsque le NYLOW fait des hauts plus bas, et le macd etc des bas plus hauts.
Cette figure est pour moi beaucoup trop compliqué pour avoir un quelconque intérêt. Il suffit de voire les très grosses résistances long terme sur le NASDAQ en particulier, mais aussi le Dow, le DJ et le DAX, sans parler des retournements d'indicateurs long terme (croisement baissier du MACD mensuel + cassure support RSI mensuel (sortie triangle LT) sur le DOW, pour comprendre que nous touchons à la fin du rallye 2009-2012 et que nous entamons un nouveau marché baissier (avec un nouveau plus haut possible vers 1492-1524, théoriquement même à 1600).
Signe providentiel qu'un tel article paraisse certainement après un top majeur MT sur les indices actions?
Chacun de vos points est en effet hautement contestable:
1.) Vous prétendez que les gains à la hausse sont incomparablement plus élevés que à la baisse, puisqu'une action ne peut que perdre 100% alors qu'elle peut gagner 500% voire plus. Certes, mais une VAD sur une action qui perd 90% (comme Peugeot par exemple) ne rapporte pas une PV de 90% mais bien de 800%, puis'que j'achête à 10€ une action que j'ai vendu à 100€, soit un gain de 90€ par 10€ investis ( a posteriori). C'est vrai, en revanche, qu'en jouant la baisse on est victime des frais SRD, de l'érosion et du béta slippage des produits à levier etc. qui rendent le trade moins profitable...
2.) Vous dites que plus de 85% du temps les marchés ne sont pas en tendance baissière soutenue. Vous oubliez ici deux choses: premièrement, quelque soit la tendance LT, les baisses sont toujours beaucoup plus rapides que les hausses, parler du facteur temps ne veut pas dire grand chose, le short permet des gains beaucoup plus rapides (par exemple, en 2007-2008 le marché perd en A ans et demi ce qu'il avait mis 4 ans et demi à gagner entre 2003-2007, ou à l'été 2011 le CAC perd 30% et les BX4 gagnent 100% en deux mois.... soit deux ans de hausse effacé en 2 mois !
3.) Votre remarque est valable dans les marchés haussiers séculaires (comme 1920-1929, 1949-1966, 1982-2000) mais certainement pas dans les marchés baissiers séculaires (comme 1900-1920, 1929-1949, 1966-1982 et.... 2000- 2015 ou 2020). Il y a dans ces marchés certes des phases haussières à jouer, mais étant donné que ces marchés perdent en règle générale 75% de leur valeur depuis le pic précédent, en terme de pourcentage (et non de temps) de gain, le trade baissier y est plus gagnant.
Il est vrai qu'horizon très long terme (plus de 30 ans), les marchés sont inexorablement haussiers, et que par exemple le SP500, ayant gagné 1400% en 18 ans de 1982 à 2000, sera toujours haussier LT s'il finit par perdre 70% depuis ses plus haut — un SP500 à 475 en 2014, par exemple, représentera toujours une hausse de 375% en 32 ans.... ce qui est pas mal !
4.) Curieux quand même de trouver Jesse Livermore en première place de vos traders "qui ne jouent que la hausse", alors que Livermore est connu comme le plus" grand bear de Wall Street" , et qu'il est réputé d'avoir gagné 100 millions de dollars en ayant shorté le crash de 1929.....
5.) La statistique sur la loi de Pareto peut aussi appuyer la thèse contraire... Le graphe est de plus fortement biaisé, surtout à cause de la période qu'il utilise: en partant près d'un plus bas historique sur les marchés en 1983 (avec un PER de 7 en 1982 sur le S&P) et en terminant proche d'un plus haut historique en 2006.... Ce n'est vraiment pas sérieux de choisir comme période d'analyse le plus grand et le plus long marché haussier de tous les temps......
Chacun de vos points est en effet hautement contestable:
1.) Vous prétendez que les gains à la hausse sont incomparablement plus élevés que à la baisse, puisqu'une action ne peut que perdre 100% alors qu'elle peut gagner 500% voire plus. Certes, mais une VAD sur une action qui perd 90% (comme Peugeot par exemple) ne rapporte pas une PV de 90% mais bien de 800%, puis'que j'achête à 10€ une action que j'ai vendu à 100€, soit un gain de 90€ par 10€ investis ( a posteriori). C'est vrai, en revanche, qu'en jouant la baisse on est victime des frais SRD, de l'érosion et du béta slippage des produits à levier etc. qui rendent le trade moins profitable...
2.) Vous dites que plus de 85% du temps les marchés ne sont pas en tendance baissière soutenue. Vous oubliez ici deux choses: premièrement, quelque soit la tendance LT, les baisses sont toujours beaucoup plus rapides que les hausses, parler du facteur temps ne veut pas dire grand chose, le short permet des gains beaucoup plus rapides (par exemple, en 2007-2008 le marché perd en A ans et demi ce qu'il avait mis 4 ans et demi à gagner entre 2003-2007, ou à l'été 2011 le CAC perd 30% et les BX4 gagnent 100% en deux mois.... soit deux ans de hausse effacé en 2 mois !
3.) Votre remarque est valable dans les marchés haussiers séculaires (comme 1920-1929, 1949-1966, 1982-2000) mais certainement pas dans les marchés baissiers séculaires (comme 1900-1920, 1929-1949, 1966-1982 et.... 2000- 2015 ou 2020). Il y a dans ces marchés certes des phases haussières à jouer, mais étant donné que ces marchés perdent en règle générale 75% de leur valeur depuis le pic précédent, en terme de pourcentage (et non de temps) de gain, le trade baissier y est plus gagnant.
Il est vrai qu'horizon très long terme (plus de 30 ans), les marchés sont inexorablement haussiers, et que par exemple le SP500, ayant gagné 1400% en 18 ans de 1982 à 2000, sera toujours haussier LT s'il finit par perdre 70% depuis ses plus haut — un SP500 à 475 en 2014, par exemple, représentera toujours une hausse de 375% en 32 ans.... ce qui est pas mal !
4.) Curieux quand même de trouver Jesse Livermore en première place de vos traders "qui ne jouent que la hausse", alors que Livermore est connu comme le plus" grand bear de Wall Street" , et qu'il est réputé d'avoir gagné 100 millions de dollars en ayant shorté le crash de 1929.....
5.) La statistique sur la loi de Pareto peut aussi appuyer la thèse contraire... Le graphe est de plus fortement biaisé, surtout à cause de la période qu'il utilise: en partant près d'un plus bas historique sur les marchés en 1983 (avec un PER de 7 en 1982 sur le S&P) et en terminant proche d'un plus haut historique en 2006.... Ce n'est vraiment pas sérieux de choisir comme période d'analyse le plus grand et le plus long marché haussier de tous les temps......
Je vous remercie pour la rectification concernant le mode de calcul de la VAD, c'est moi, effectivement qui me suis trompé.
j'ai du mal à comprendre votre phrase: " cela signifie qu'il seront AUTOMATIQUEMENT actifs dans les marchés haussiers" ?
Le bon conseil pour les investisseurs non avertis, c'est effectivement de rester cash dans les marchés baissiers, donc durant toute la période 2000-2015 et peut-être plus.
Car pendant ces périodes, on ne peut pas faire d'investissement long terme à moins d'être un stock-picker vraiment hors-pair. On ne peut qu'y faire que du trading, peut importe l'UT (on peut garder ses poses plusieurs mois). Mais dés lors, peut importe qu'on joue la hausse ou la baisse, il faut être vigilant, réactif, soigner ses points d'entrées et ses points de sorties (en PV comme en MV).
Personnellement, je préfère le short, pour une simple raison: les niveaux de résistance sont beaucoup plus facilement identifiables (et solides !) que les niveaux de supports dans les marchés baissiers, et l'inverse vaut dans les marchés haussiers, où par définition, il n'y a presque pas de résistances identifiables à l'avance, puisque les cours évoluent dans un terrain inconnu et jamais encore visité.
Donc je me porte très bien en 2012 en shortant la zone autour des 3600 points, j'ai aussi achêté les 3050 points debut mai (pour jouer un rebond vers 3450), mais suis sorti rapidement sur un stop certes trop serré. Mais dans le cycle actuel, j'ai beaucoup plus de confiance dans les shorts sur les points hauts que dans les longs sur les points bas (j'ai une certitude quasi absolue qu'on ne dépassera pas les 3600 points voire à la rigueur les 3750-3800 points, mais le point bas pourrait se trouver à 2700, 2300, 1700 voire même beaucoup plus bas), et je pense que j'ai raison, même si je rate des PV (et pire, perd (un peu) d'argent sur les longs avec des stops trop serrés !).
j'ai du mal à comprendre votre phrase: " cela signifie qu'il seront AUTOMATIQUEMENT actifs dans les marchés haussiers" ?
Le bon conseil pour les investisseurs non avertis, c'est effectivement de rester cash dans les marchés baissiers, donc durant toute la période 2000-2015 et peut-être plus.
Car pendant ces périodes, on ne peut pas faire d'investissement long terme à moins d'être un stock-picker vraiment hors-pair. On ne peut qu'y faire que du trading, peut importe l'UT (on peut garder ses poses plusieurs mois). Mais dés lors, peut importe qu'on joue la hausse ou la baisse, il faut être vigilant, réactif, soigner ses points d'entrées et ses points de sorties (en PV comme en MV).
Personnellement, je préfère le short, pour une simple raison: les niveaux de résistance sont beaucoup plus facilement identifiables (et solides !) que les niveaux de supports dans les marchés baissiers, et l'inverse vaut dans les marchés haussiers, où par définition, il n'y a presque pas de résistances identifiables à l'avance, puisque les cours évoluent dans un terrain inconnu et jamais encore visité.
Donc je me porte très bien en 2012 en shortant la zone autour des 3600 points, j'ai aussi achêté les 3050 points debut mai (pour jouer un rebond vers 3450), mais suis sorti rapidement sur un stop certes trop serré. Mais dans le cycle actuel, j'ai beaucoup plus de confiance dans les shorts sur les points hauts que dans les longs sur les points bas (j'ai une certitude quasi absolue qu'on ne dépassera pas les 3600 points voire à la rigueur les 3750-3800 points, mais le point bas pourrait se trouver à 2700, 2300, 1700 voire même beaucoup plus bas), et je pense que j'ai raison, même si je rate des PV (et pire, perd (un peu) d'argent sur les longs avec des stops trop serrés !).
Sur la couverture de mars 2009, Barron's avait en occurence raison, puisque le sous titre explique bien qu'ils ne pensent pas que le marché tombera à 5000 (ce qu'il n'a pas fait) et qu'ils allaient expliquer pourquoi.
Voici, du coup, ma propre vision du SP500, en hebdo:

Les commentaires du graphe ne sont pas passés, mais en gros, on constate:— Les fortes divergences baissières sur le MACD (et aussi le RSI), tout comme au printemps 2011 et à l'été 2007 qui auraient dû prévenir tout le monde qu'il était urgent de sortir. Notez que la divergence baissière est à la fois avec le double top de mars, et avec les tops moins hauts de 2011 (que je n'ai pas souligné dans le graphe.— Le RSI se retourne après avoir touché le haut de son canal baissier, comme en fevrier 2011 et mars 2012— J'ai souligné la forme parfaitement ovale de ce rallye 2009-2012, qui vient du fait que chaque nouvelle vague haussière est moins puissante que la précédente (je propose un décompte en Elliot). On a donc l'impression que le SP500 dessine un gigantesque "rounding top" de 3 ans !
Ce qui est étrange, et difficile à gérer, c'est qu'alors que les indices américains présentent des signaux d'un retournement proche, les indicateurs sur toutes les échelles de temps sur le CAC40 montrent des signaux franchement haussiers.
En ce qui concerne l'ETE inversée, on a un léger problème: c'est que la ligne de cou se trouve sur les plus hauts annuels et en fait quadri-annuels. On a la même chose, mais à l'envers, sur le CAC 40, avec une énorme ETE avec des épaules en octobre 2011 et août 2012 et la tête en mars 2012. Mais la ligne de cou de cette ETE se trouve proche des plus bas annuels, son potentiel de baisse est donc limité par ses plus bas, vers 2800-2900, alors que son objectif théorique se situerait vers les 2200. L'objectif d'une ETE est limité par le mouvement qui l'a précédé, voilà pourquoi une ETE sur les plus bas ou une ETE inversée sur les plus hauts n'ont qu'un sens assez limitée — ce sont des figures de retournement, or dans ces deux cas, il n'y a plus grand chose à retourner, dans votre interprétation l'ETEi deviendrait en fait une figure de continuation.
J'ai poussé le vice au point d'achêter quelques calls aujourd'hui en fin de séance, puisqu'Investir avant leur grand bull market, prévoyent une consolidation jusqu'à 3200 points... On devrait donc aller à 3540 environs avant le grand schuss!