Le marché immobilier vietnamien a été secoué ces dernières semaines. Les nouvelles ont mis en évidence que de nombreux promoteurs ont eu recours à la vente d'obligations pour lever de la dette et soutenir leur croissance depuis quelques années, ce qui n'est pas une pratique saine.
Le marché est assez instable, les prix sur certaines classes d'actifs corrigent, le marché secondaire est mis sous pression baissière ce qui peut créer des opportunités d'entrée pour certains investisseurs à long terme.
Néanmoins, beaucoup ont des idées fausses, font des approximations au sujet du Vietnam et il n'est pas rare de trouver des informations trompeuses sur des blogs ou sites internet. La notion de propriété, l'usage d'un bien, les échéances des contrats qu'on signe ... Autant de spécificités qu'on n'a pas en France et sur d'autres économies matures qui posent des questionnements de fond sur le cadre légal, les étapes pour devenir "propriétaire" et les modalités de revente.
Pour autant, ce marché reste attractif pour certains investisseurs étrangers et en particulier les pays limitrophes tels que les Japonais, Coréens, Singapouriens et Chinois qui sont beaucoup plus familiers avec les règles d'usage ainsi que les limitations qu'offrent l'accès à la propriété au Vietnam. Malgré les contraintes, l'engouement qu'a connu ce marché durant les 10 dernières années, la hausse des prix de certains appartements de luxe au Vietnam est le pendant de ces difficultés et limitations.
(Vidéo en anglais avec les sous-titres en français, alors activez-les !)
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