La banque suisse UBS vient de sortir une enquête sur les métropoles qui proposent le meilleur rapport coût et qualité de vie.
Elle a mis en place une échelle d’évaluation entre 0 et 100, du moins cher au plus cher. Certaines villes comme Kiev présente un score de 30 mais ne relève pas des lieux intéressant pour vivre en raison d’autres facteurs. Crise politique, manque de dynamisme, pénalisent Kiev malgré son coût de la vie très faible.
Voici le top 8 d’UBS qui tient compte de ces divers aspects !
1. Vilnius, Lituanie
C’est la ville la plus chère du palmarès avec un score de 40.9. A titre de comparaison, New York, Genève et Zurich, ont des évaluations de 100 voire au delà.
La plupart des gens parlent couramment l'anglais. La ville est jeune et dynamique. Elle fait partie des zones économiques qui se développent le plus en Europe du Nord. L’influence de la Russie est limitée. Le pays a rejoint l’euro en janvier 2015 et jouit d’une situation économique stable.
2. Varsovie, Pologne
Avec un score de 39.6, Varsovie se positionne juste derrière Vilnius. L’économie reste très dynamique grâce à une forte consommation des ménages privés et des crédits immobiliers en hausse. La croissance du PIB aura été soutenue pour l’année 2015 avec en moyenne une progression de 3.5%.
Une des meilleures villes pour faire des affaires et améliorer son confort de vie selon beaucoup de spécialistes !
3. Budapest, Hongrie
Une note de 38.6 pour la capitale hongroise. La crise des migrants a eu un impact négatif sur le développement de la ville. Des milliers de réfugié syriens se sont installés récemment à Budapest. Une baisse des impôts à 15% a été adoptée pour favoriser la croissance économique. Malgré cela, des difficultés persistent et la Hongrie est un peu moins intéressante que la Pologne.
La consommation privée tend à trouver un bon rythme. Les préoccupations se situent dans le fait de pouvoir relancer les investissements, réduire les coûts énergétiques ainsi que baisser le chômage. Le PIB a affiché une progression moyenne de près de 3% pour l’ensemble de l’année 2015. En 2016, il sera en légère baisse.
4. Johannesburg, Afrique du Sud
Johannesburg est sans doute la ville la plus importante du continent africain. Des conflits religieux subsistent encore, mais la mégalopole demeure relativement sûre. Le coût de la vie et les loyers sont abordables, le score atteint 40.5.
5. Riga, Lettonie
Riga est une des villes de la zone baltique les plus attrayantes, ce qui en fait une des meilleures options pour celui qui cherche le plus avantageux rapport, coût, confort et sécurité. La Finlande a participé beaucoup au développement économique de la ville. Avec un score de 37.1/100, le PIB par habitant atteint en 2015, 13 000$.
6. Prague, République Tchèque
Prague est noté 36.4/ 100 par UBS. L'économie est stable et la ville jouit d’une ambiance conviviale et cosmopolite.
Insérée au sein de la zone euro, Prague peut se targuer de bénéficier de coûts énergétiques très faibles (pétrole et gaz), d’un commerce extérieur dynamique et d’une consommation interne des ménages privés soutenue. En 2015, la progression du PIB s’est hissée à la hauteur de 3.5%. En 2016, elle risque de cependant chuter autour des 2.5%.
7. Bucarest, Roumanie
Bucarest obtient 34.5 au niveau des prix. Une des villes les moins chères selon la banque UBS. Le PIB par habitant est d'environ 8 000$, ce équivaut à Johannesburg. Le pays est toujours sous la tutelle du FMI.
Le 3 Septembre, 2015, le Parlement a approuvé une réduction progressive de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), le taux passera de 24% à 20% en 2016, puis à 19% en 2017. D’autres mesures d’allégement fiscal sont prévues. La progression du PIB est estimée à 3,3% pour les deux prochaines années.
8. Sofia, Bulgarie
La capitale bulgare (30.0) est un peu moins chère que Kiev. Les prix de l’immobilier sont très bas. Grâce aux aides des pays scandinaves voisins, la ville s’est considérablement développée.
La baisse de fréquentation des touristes grecs qui représentait une part importante du PIB local a ralenti cependant l’essor économique. Dans les points positifs, soulignons les accords de la Banque Mondiale visant à soutenir l'investissement dans les secteurs énergétiques et les infrastructures.
William Finck
