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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Souffrance et empathie

Audience de l'article : 1939 lectures
Nombre de commentaires : 2 réactions
Il y a deux sortes de souffrance : la souffrance naturelle et la souffrance artificielle.

La souffrance naturelle nous touche tous un jour ou l’autre, ne serait-ce que lors de la vieillesse ou de la mort. Elle est particulièrement insoutenable lorsqu’elle tombe par hasard sur des proies sans défense telle que l’enfant atteint de leucémie ou l’adulte accidenté brusquement.

La souffrance naturelle génère, naturellement, l’empathie. Qui peut rester insensible à l’enfant en détresse, à l’homme fauché en pleine force ou au vieillard grabataire ? Même dans le cas où celui qui est touché à une part de responsabilité, comme le fumeur et son cancer, l’empathie bien que diminuée existe toujours.

La souffrance artificielle, par exemple la torture, la déportation, le vol notamment fiscal, n’est pas une composante naturelle de la vie. Elle découle d’un choix fait par certains qui, à l’aide de la force, imposent cette souffrance aux autres, accompagnée de raisons vraies ou fausses qui la justifieraient.

La particularité de cette souffrance est qu’elle ne génère pas d’empathie. Celui qui la provoque se prétend dans son droit, il peut même y trouver du plaisir. Celui qui la subit ne trouve aucun secours chez les autres dont la seule réaction est de tenter de la fuir.

La misère

C’est une souffrance, elle peut être naturelle ou artificielle.

Naturelle, elle n’est jamais méritée, même si elle découle d’erreurs ou d’attitudes l’ayant provoquée. Elle a naturellement un point d’équilibre autour de l’empathie. Elle ne peut pas être éradiquée, elle s’impose, c’est pourquoi l’empathie l’accompagne naturellement.

Artificielle, elle est créée de toute pièce, celui qui la subit est déclaré coupable par celui qui l’impose, dans cet esprit il la mérite. Donc, effectivement, pas d’empathie.

On voit bien la différence entre ces deux misères. Ce n’est pas l’injustice, les deux sont injustes. C’est uniquement l’empathie qui les différencie, et c’est énorme.

L’origine de la misère

La misère est une souffrance liée à l’absence des biens minimums nécessaires à une vie décente.

Y sont projetés ceux qui ne sont pas capables, pour diverses raisons, d’acquérir ces biens minimums, que ce soit de leur fait ou à causes de circonstances extérieures indépendantes de leur volonté.

Y sont aussi projetés ceux à qui ont été retirés, par la force ou la ruse, leurs biens matériels, au point de les priver du minimum vital.

De l’intervention autour de la misère

La misère naturelle crée, nous l’avons vu, une forte empathie. En son nom, des mesures de compensation vers les miséreux vont paraître naturelles. L’Etat, cet hologramme, va se parer, à travers les hommes de l’Etat, de la vertu empathique, sans limite. Il va même faire de l’empathie une machine à déposséder ceux qui ne sont pas dans la misère, au point, à travers le fisc, de les y projeter. Il ira jusqu’à vivre au crochet de l’empathie.

Les victimes dépossédées vont se trouver dans une misère artificielle dont toute empathie sera absente. Ils ne pourront compter sur personne pour les comprendre ou les aider. Au contraire ils seront confrontés à la division binaire de ceux qui vont jouir de les voir ruinés et de ceux qui vont fuir pour ne pas se faire tondre à leur tour.

Le piège de la misère artificielle refermé ils étouffent. Ils agonisent, ils meurent.

Les survivants n’ont plus rien à perdre, ils se révoltent, sans limite.

Ce sont les Gilets Jaunes.

Bien à vous. H. Dumas
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2 commentaires

  • Lien vers le commentaire jean1950 jeudi, 06 décembre 2018 12:55 Posté par jean1950

    Malheureusement, Alex6 à raison sur le fond. Les propos des "représentants" sont toujours de la même veine : prendre "aux riches", travailler moins, avoir plus d'aides. .. sans un mot, ou presque, pour la caste qui se gave et nous inflige le "faites ce que je dis mais pas ce que je fais".
    Mais cette "inconsistance économique" n'est pas représentative de la réalité disparate de cette jacquerie multiforme.
    La classe moyenne, 10 millions de foyers environ, est la grande perdante du jeu de bonneteau commencé il y a 50 ans, avec les étapes, dont l'€ que tous les lecteurs connaissent.
    Si  l'on examine lucidement le budget général de la France, au delà de ceux qui se sucrent sans vergogne et qui, sans hésitation pour le terme sont des mafieux et exercent bien un racket  légal (hauts salaires, primes, retraites extravagantes, avantages en nature,  vases communicants public/privé, public/politique, corruption, etc.) le poste le plus dévastateur est celui des retraites.
    C'est, malheureusement, celui qui emportera tout, les réformes de structures n'ayant pas été réalisées à temps (1985, au plus tard 2000). Il est maintenant bien tard...et une minorité seulement le comprend, le reste endoctriné est dogmatiquement attaché à la seule répartition suicidaire et abandonnée partout ailleurs.

  • Lien vers le commentaire alex6 jeudi, 06 décembre 2018 06:36 Posté par alex6

    Les gilets jaunes, si vous n'aviez pas ete depouille par le fisc, vous auraient crache dessus et essaye de voler votre capital.
    Les revendications anti-taxes sont des revendications anti-capitalistes, ces gens n'ont rien de liberal, ce sont des assistes vivant sous perfusion consumeristes.

    Votre soutien a ces clowns est incomprehensible. Ca n'est pas parceque j'aime le chocolat comme Lenine que je suis communiste, si? (j'evite le point godwin je pense)