Ici, je pourrais écrire quelques saignants paragraphes sur les déchirements qui agitent tout le peuple français, partagé entre ceux qui veulent absolument étendre leurs désirs à tous, ceux qui n’en veulent rien savoir, et la masse informe et sans voix de ceux qui voudraient surtout qu’on les laisse travailler, innover et embaucher tranquillement. Oui, quelques lignes à ce sujet seraient assez faciles à placer tant on peut palper la tension qui occupe tout le monde actuellement.
Mais de progressivement « Moins Festive » suite à une véritable avalanche de mauvaises nouvelles (dont toutes n’échappent pas à la responsabilité de la brochette de bras cassés au pouvoir), la France va passer à « Pas Festive Du Tout ». Certes, on a déjà compris que l’État, aux abois, racle les fonds de tiroirs de tous les côtés possibles (de nombreux hôpitaux sont techniquement en faillite, les services de l’armée sont au taquet ou en carafe, …). Certes, les ministres, volatiles maladroits et trop grassouillets pour pouvoir s’envoler, s’agitent en multipliant les idées stupides, pris d’une législorrhée carabinée.
Certes. On a bien intégré que tout ce petit monde n’était plus en mode « Détendu du Petit-Four » et avait compris que la crise n’était finalement pas aussi bidon qu’ils le croyaient quand ils étaient encore dans l’ « opposition ». Mais tout ceci n’est, pour ainsi dire et si vous me passez l’image éthylique douteuse, que petite bière comparé à ce qui se trame en coulisse.
En effet, d’insistantes rumeurs font état d’un projet de taxer à nouveau et encore plus … le vin.
Oui, vous avez bien lu : alors que ce produit est, d’une part, déjà largement taxé (on est en Socialie depuis 40 ans, je vous le rappelle) et d’autre part, probablement dans le top 3 des produits qui caractérise si bien la France, la Mission d’évaluation et de contrôle de la sécurité sociale (MECSS) du Sénat, présidée par les sénateurs Yves Daudigny (PS) et Catherine Deroche (UMP), a entamé une « réflexion » pour savoir comment extirper encore un peu plus de pognon de la poche des Français au travers d’une nouvelle taxe sur le précieux liquide.
Bien évidemment, et comme toujours dans pareil cas de nouvelle ponction débile, le principal artisan de l’idée se veut rassurant :
« Cette fiscalité sera mesurée : de l’ordre de quelques centimes. »Parce que le coup de la fiscalité mesurée de quelques centimes, on ne nous l’a pas déjà fait sur les téléphones portables, les connexions internet, les disques durs, ou n’importe quel autre produit qu’un de nos furieux parlementaires a décidé de transformer en vache à lait ; et parce que comprenez bien qu’une fiscalité mesurée n’est jamais destinée à perdurer, bien sûr. Ni, soyez-en sûrs, à augmenter régulièrement à la faveur de je ne sais quelle pulsion concupiscente de ces phacochères qui nous dirigent.
Bien évidemment, la raison invoquée n’est pas les trous béants dans les caisses de l’État ; il faut comprendre que nos élus n’ont rien à carrer des problèmes financiers du monstre mou dont ils profitent grassement. Et il ne s’agit même pas, dans ce cas, de trouver un vague financement pour l’une de leurs habituelles parties fines ou autres « œuvres de charité ». Non.
La raison, tout ce qu’il y a de plus officielle, mise en avant par les brillants ponctionnaires, est la suivante, et cadre bien avec la fumisterie globale qu’on nous vend comme « Sécurité Sociale » : il s’agit d’instaurer une fiscalité dissuasive dite « comportementale » pour faire baisser la consommation des Français en alcool.
Bien sûr, pas un journaliste n’aura noté l’implacable incohérence des marquis perruqués qui sortent ce genre d’excuse à leur folie taxatoire. D’un côté, on nous assure sans rire une fiscalité mesurée, et de l’autre, on attend de cette taxe qu’elle soitdissuasive et fasse baisser la consommation. Et le tout est proféré au pays qui a élevé la vinification au rang d’art majeur.
Tout va bien : le foutage de gueule est en Imax-3D et son THX Dolby Surround. Bien sûr, il serait discourtois et probablement illégal de vous proposer d’écrire le fond de votre pensée à Yves Daudigny, le sénateur socialoïde président de cette magnifique mission dont le mail pourrait être Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou la page Facebook un truc comme https://www.facebook.com/yves.daudigny (ni de vous rappeler que le mail de Catherine Deroche, son
Après tout, ce brave
Et, je vous le demande, peut-on blâmer un
Peut-on blâmer un
Non, en vérité, je vous le dis : le sénateur Daudigny, et son excuse paritaire féminine, la sénatrice Deroche, ne peuvent pas être tenus responsables pour leurs velléités à asséner, de nouveau, une taxe aux Français, et qui plus est sur le vin. L’un comme l’autre sont totalement irresponsables de leurs actes : leurs mots dépassent à l’évidence une pensée qu’ils ne peuvent avoir formé, n’étant manifestement pas équipés pour ce genre d’activité psychique. C’est donc avec indulgence que je vous demanderais de juger leurs petits agissements.
Que cette indulgence, cependant, ne vous fasse pas oublier l’évidence qu’avec de tels branquignoles aux commandes, ce pays est foutu.