Charles Sannat
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Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.
Manuel Valls avait refusé une liste syrienne de djihadistes français
Audience de l'article : 2318 lecturesRien ne dit que cette liste aurait empêché les attentats du 13 novembre. Rien ne dit que cela n’aurait pas non plus été utile.
Valls, et ce n’est pas pour le défendre, n’a pas à assumer seul ce refus, puisqu’il est la conséquence d’une politique étrangère de la France décidée par le Président de la République.
Cette politique étrangère est un échec sans nom. Nous sommes quelques-uns à avoir prêché dans le désert sur ce sujet. Il aura fallu 132 morts pour que mamamouchi premier commence à admettre son erreur et à changer de politique. Une erreur qui dure depuis maintenant presque 3 ans. Il était donc temps!
Encore une fois, l’idéologie entraîne de mauvaises politiques et de bien mauvaises décisions.
Charles SANNAT
La polémique levée autour de la lutte antiterroriste après les attaques du 13 novembre dernier a touché de nombreux sujets différents. En particulier, le site Oumma.com se référant à une journaliste, Sonia Devilliers, évoque les allégations de Bernard Squarcini, ex-directeur de la DCRI, à l’encontre de Manuel Valls.
Selon ces allégations, il y a deux ans, la France aurait pu se procurer la liste des djihadistes français opérant en Syrie si M.Valls, occupant alors le poste de ministre de l’Intérieur, ne s’y était pas opposé sous le prétexte de ne pas vouloir échanger de renseignements avec les responsables syriens.
Quand les services secrets syriens ont proposé à M.Squarcini, à l’époque à la tête de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), la liste de tous les djihadistes français opérant en Syrie, M.Valls a expliqué que la France n’échangeait pas de renseignements avec les autorités syriennes. Ce refus est rappelé aujourd’hui, après les attaques terribles de Paris, alors que les responsables français cherchent à trouver des moyens de prévenir de telles catastrophes.
Le problème avait déjà été posé par le journal Marianne qui soulignait en 2014 les difficultés auxquelles les services secrets étaient confrontés devant une menace terroriste grandissante. La coopération extérieure avec la Syrie dans le domaine de la lutte antiterroriste n’avait pas été rendue possible à cause de la suspension du dialogue diplomatique officielle entre les deux pays.
Plusieurs fusillades et attentats-suicides quasi simultanés ont visé six points de Paris et sa proche banlieue le 13 novembre dernier. Trois kamikazes ont actionné leurs charges explosives près du Stade de France, à Saint-Denis. L’attaque la plus meurtrière a frappé la salle de concert du Bataclan, où les terroristes ont tiré à bout portant sur la foule.
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1 Commentaire
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vendredi, 20 novembre 2015 13:49
Posté par
zetiti
Information impossible à vérifier... Il paraitrait que Squarcini l'aurait dit sur corse matin, mais je n'en trouve pas trace. Encore un hoax, issu d'une déformation quelconque de la réalité, qu'on ne devrait pas véhiculer...
ce qui est peut être vrai (et c'est le sens de l'article de Marianne), c'est que la rupture avec le régime Syrien a mis les renseignements intérieurs en difficulté pour faire son boulot de prévention.