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Jean Christophe Bataille

Jean Christophe Bataille

Je suis le chroniqueur économique et financier : http://futures-trading.fr/

Mes faits d'armes : avoir conseillé d'investir largement sur le marché boursier en mars 2009 alors que le CAC 40 était à 2500 et avoir prévu le délitement actuel des monnaies.

J'anticipe une sortie de la crise actuelle par la stagflation."

Les déflationnistes se sont encore trompés

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Sans vouloir triompher, Futures avait prévu le règlement temporaire de la crise européenne dans son dernier article. Futures a fait acheter de façon large des actions à CAC 2950, 2850 et 2750 puis a fait prendre des bénéfices sur un quart des positions à 3250. Nos bénéfices sur nos achats les plus bas correspondent à 3350- 2750 = 600 points de CAC. Nous comptons désormais revendre encore un quart de ces positions dans l’euphorie en cours des marchés abaissant ainsi d'autant le coût moyen d'acquisition de ces titres, permettant de supporter sans moins-value une nouvelle période de baisse. Si on se remémore que Futures à conseillé d’acheter massivement des actions en mars 2009 alors que le CAC était sous 2500, le track record du site devient impressionnant sur les décisions d’investissements en actions.


 

Les déflationnistes se trompent car ils attendent une grande vaque de baisse vers un CAC à 1000 points comme celle qui a sévi dans les années 30 au USA. Le délitement des monnaies et la croissance inéluctable des émergents désormais découplés fait que cette descente abyssale n’aura pas lieu et que les indices vont plutôt stagner dans une volatilité très importante à moyen-long terme. Notre objectif de baisse maximum reste à 2400 points pour le CAC si l’on tient compte de l’actualisation de la valorisation des titres du CAC en euros courants.


 

La prochaine baisse interviendra lorsque les medias vont se focaliser sur la situation américaine et son potentiel stagflationniste ou sur la situation prétendument difficile de la Chine. Au passage, la croissance chinoise reste supérieure à 9 % et son modèle de croissance est en train de se tourner radicalement vers la consommation intérieure. La monnaie chinoise va probablement s’apprécier, valorisant les obligations en yuans que nous détenons en portefeuille depuis plus d’un an. Je ne crois pas que les chinois répèteront les erreurs des japonais lors des accords de Plazza. Ils n'accepteront pas une réevaluation rapide du Yuan. Celle-ci devrait se faire dans des conditions de sécurité suffisantes pour l'économie chinoise.


 

Futures tient le cap de ses investissements et le montant patrimonial se maintient parfaitement dans la crise grâce à un timing d’achat-vente adapté sur les actions et grâce aux investissements à crédit sur l’immobilier initiés en 2010 alors que les emprunts à taux fixes était passés sous les 3% pour des rendements locatif à 6% dans les SCPI et à 7 ou 8 % sur des opérations individuelles lourdes en volumes et en prix (petits immeubles dans l'ancien en province). De l'immobilier amorti a été cédé au maximum du marché l'an dernier pour dégager du cash. Ce recyclage de l'immobilier a permis de sortir des plus values en franchise d'impot sans subir le durcissement actuel de la fiscalité généré par l'endettement excessif de la France.

 

Pour les gens dont le patrimoine dépasse 1.5 million d'euros, le patrimoine de Futures se décompose aujourd'hui comme suit :

 

 

 

Or physique 14,00%
Mines d'or 7,50%
Mines d'or moyenne importance 1,00%
Silver 1,00%
Cash 4,50%
Obligations taux fixes 0,00%
Produit monétaires chinois en Yuan 2,00%
Obligations émergents 4,00%
Obligations taux indexées sur l'inflation 1,00%
Obligations High Yield 2,00%
Trackers short sur obligations 1,50%
Actions chinoises compartiment A et B en yuan 1,00%
Actions Emergents 5,00%
Energie matières premieres 6,00%
Actions européennes 6,50%
Avoirs spéculatifs 2,00%
Immobilier 41,00%

 

 

Je ne publie pas de patrimoine de montant inférieur à 1.5 Millions d'euros mais les arbitrages sont les mêmes.

Précision importante : le ratio immobilier représente, comme dans une déclaration ISF, la partie amortie du bien soit sa valeur vénale inscrite à l'actif otée du capital restant dû inscrit au passif. En cas de nouvelle acquisition, il correspond à l'apport en fond propre mais est amené à croitre avec l'évolution et l'amortissement du crédit.

 

 

Par Jean Christophe Bataille

Blog : http://futures.over-blog.com/

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