En France, virevolte une masse de salariés insouciante quant à leur avenir. Quand je les croise, je ne peux pas m’empêcher de frémir. Surtout, que je suis tombé sur rapport alarmant à propos des emplois automatisables.
Une équipe de spécialistes de chez Morgan Stanley vient de publier une étude dont les résultats sont édifiants. Cette recherche menée par Carl Benedikt Frey et Michael A. Osborne, met en relief la prise de pouvoir orchestrée par le secteur de la robotique au cours des prochaines années. Un graphique nous montre le pourcentage de probabilité qu’ont différents emplois à devenir automatisables.
Et le constat final est sans appel ! Dans 20 ans, 47% des emplois américains actuels risquent d’être remplacés par des robots.

La main d’œuvre la moins qualifiée va être le plus affectée par ce changement. Le plus effarant c’est qu’un maximum de la population ne semble pas s’en préoccuper. Pourtant, une ou deux décennies dans l’histoire de l’humanité, ce n’est rien.
Tout déroulera très vite ! Comme toujours, il y aura beaucoup de perdants pour peu de gagnants. Je suis prêt à parier qu’au moins 50% de la classe moyenne va passer à la trappe. Avoir un job non robotisable est quelque chose d’indispensable, si l’on espère survivre économiquement au cours des 2 prochaines décades. Disposer de compétences spécifiques est également un véritable plus. On sait aujourd’hui que l’intelligence artificielle se développe à une vitesse ahurissante. Il faudra être en mesure de contrer ses plans. L’autoformation et l’investissement sur soi-même sont deux éléments incontournables pour ne pas sombrer la tête sous l’eau, d’ici quelques années.
William Finck