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Caroline Domanine

Caroline Domanine

Entrepreneur, coach et trader…

…autodidacte et fière de l'être!

Je pense que chacun peut avoir sa chance s'il est prêt à y mettre le prix. Convaincue du pouvoir que nous avons tous sur notre vie, je me lance avec toujours plus d'énergie et de joie vers de nouveaux défis.

Trader par amour pour la liberté, coach par passion du partage, entrepreneur par besoin de créer; je crois que c'est notre comportement qui sera seul maître de nos performances. Parce que nos compétences techniques ne suffiront  pour gagner, développons nos compétences comportementales avec des questions et des outils simples à mettre en place !

Mon Blog : http://psychotrade.fr/


Le rapport de force en trading

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Nombre de commentaires : 1 réaction
« Trend is your friend! » isn’t it?

Loin de dériver de mon sujet de prédilection, à savoir le comportement en trading et non l’analyse ou la stratégie de trading, j’utilise cette maxime uniquement comme base de réflexion sur la question des rapports de force, l’instinct grégaire en trading.

Avant toute chose, qu’est-ce que l’instinct grégaire ?

C’est le rapport de force qui uni l’individu au groupe ; l’homme étant un animal social, ce rapport est prépondérant dans nos prises de décisions, et donc, dans nos prises de positions. C’est le territoire paléo-limbique qui gère ce rapport, un territoire cérébrale très archaïque et qui arrive à maturité à la fin de l’adolescence. Cet instinct est à la fois fixe et relatif ; fixe car il ne bouge plus à l’âge adulte (sauf évènement traumatique) et relatif car toujours  en rapport à l’autre, à l’environnement. Nous le définissons à ce jour sur 2 axes distincts : l’axe de pouvoir (dominant, soumis), l’axe de confiance (marginalité, axialité) ; le centre étant un point d’assertivité, soit, en dehors du rapport de force.

En quoi l’instinct grégaire influence nos prises de positions ?

Les dominants ont des droits, les soumis des devoirs ; les marginaux se méfient des autres, les axiaux ont une grande confiance dans l’autre.

« Trend is your friend » Comment choisi-t-on d’être un suiveur de tendance ou un contrarian ? Cet instinct n’est probablement pas absent dans nos choix stratégiques de base. On pourrait penser que les dominants vont contre la tendance et les soumis la suivent, c’est un peu plus nuancé que cela, aucune généralisation ne nous aidant à mieux vivre de et avec notre trading, la dynamique de pensée n’en est pas moins logique et tranchante comme la justice. Un trader plutôt dominant va spontanément penser qu’il a le droit de gagner en bourse, que cela lui est dû, qu’il le mérite par son statut de pouvoir. Selon ses valeurs, et ses choix intellectuels, il peut y parvenir en suivant la tendance ou en « jouant » contre, cela va dépendre de son entourage, de sa personnalité, de ces valeurs profondes. Le trader « soumis » aura, par contre bien des difficultés à prendre une position contre la tendance ; beaucoup de devoirs et peu de droits, il aura plutôt l’habitude de faire profil bas, et ne jouera pas les héros de marchés. Ces 2 approches peuvent au même titre générer des gains ou des pertes, la performance finale ne se jouant pas à ce stade.

Là où le bât blesse, c’est lorsque le trader, généralement débutant, copie la stratégie d’un autre trader, et qu’elle ne lui est pas adaptée. Par exemple, un trader dominant, qui, de par sa personnalité aurait tendance à être contrarian , aura du mal à faire des gains avec une stratégie de suivi  de tendance.

Souvent, un trader débutant va se mettre à la recherche d’une stratégie qui marche, et il n’a pas tort dans l’absolu, une bonne stratégie étant un ingrédient indispensable à la réussite. Indispensable certes, mais pas suffisant toutefois ! Comprendre où l’on se situe dans le rapport de force et de confiance à l’environnement, et adopter une stratégie en conséquence est primordiale.

Dans un groupe, il y a plus de soumis que de dominants, loi du pouvoir oblige, et il est logique de penser que la majorité des trader soumis adoptent une stratégie de suivi de tendance car une position contre la tendance est extrêmement anxiogène. Si l’on rajoute à cela un nombre non négligeable de dominants, qui, pour une raison intellectuelle et stratégique choisissent eux aussi de suivre la tendance, vous obtenez une large majorité de trader en compte propre qui suivent les mouvements de marchés. Quid de l’échelle de temps, et de ce que l’on entends comme « tendance » , pour les scalpeur, c’est un mouvement clair depuis 10 minutes, pour d’autres échelles de temps, ce sont des jours… Pas évident de s’y retrouver dans cette question de tendance ! Mais ceci est une autre question.

Dans ce rapport de force du trader, on voit aussi poindre le rapport direct avec le marché ; certaines formations plus ou moins douteuses promettent des approches qui permettent de « battre le marché » ; le dominant va-t’en guerre, allume parfois sa station le cœur vaillant d’un héroïsme suicidaire et déplacé.Le soumis, lui, peut se retrouvé tétanisé devant ses écrans, ne trouvant pas l’impulsion pour rentrer dans l’arène. L’esprit guerrier, revanchard, ou encore, l’apathie tremblante peuvent être liés intimement aux rapports de forces que nous entretenons tout au long de notre vie.

Pour sortir de ce cercle vicieux, il n’y a pas 36 chemins, l’instinct grégaire étant fixé depuis notre adolescence, on ne peut pas le bouger, par contre, nous avons le pouvoir de sortir du rapport de force lorsque nous opérons sur les marchés. Adopter une stratégie en accord avec notre positionnement, prendre du recul sur notre implication dans ce combat de taureaux et d’ours, accepter l’issue de la position non comme une sanction tranchante mais comme un fait unique et conjoncturel, voilà quelques pistes qui feront de vos marchés, non plus des lieues de combat et de victoire, mais des lieues d’échange et d’enrichissement !
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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire Zoulou le Chinois mardi, 27 août 2013 04:09 Posté par zoulou2

    Bonjour Caroline,

    Je ne sais pas qu'elles "font" avez vous utilise pour ecrire cet article, mais je n'arrive pas a lire, elle fait mal aux yeux.