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Apple, un business model solide ? Les voyants sont au rouge

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Nombre de commentaires : 1 réaction
Apple bénéficie t’elle d’une cote d’amour excessive ?

La pomme a longtemps enregistré des records de bénéfices trimestriels par rapport aux autres entreprises du même secteur. Toutefois, ses revenus ont commencé à fléchir nettement depuis Tim Cook a pris la succession de Steve Jobs. Le produit phare d’Apple, l’iPhone, affiche des performances de plus en plus médiocres. Et cette dynamique touche quasiment l’ensemble des activités de l’entreprise.

applecours

Pourtant, le cours de l’action a décollé sur les 10 dernières années (multiplié par 11). A échelle similaire, le S&P 500 a progressé, au cours de l’ultime décade, de près de 67%. Sur 5 ans, la hausse est tout aussi spectaculaire, le titre fait plus que x2.


revenue fall


Comment expliquer la baisse des revenus qui s’est orchestrée sur 5 ans, jusqu’à atteindre un résultat négatif lors du dernier trimestre ?


La première raison est bien évidemment la chute des ventes de l’iPhone qui représentent une grande part de CA de l’entreprise. Ainsi, sur une base annualisée, les ventes se sont effondrées : -20% à partir de 2016.

iphonessales


Ensuite, Apple perd du terrain face à son principal concurrent Google, dans la course aux plateformes. Ce graphique nous le montre très clairement.


globalmarket

Enfin, l'iPad qui était censé être une révolution au sein de la gamme tablettes, s’est révélé être un véritable flop commercial. Les ventes ont diminué de manière significative dès 2014.

ipadsales


Ce trimestre a poursuivi la tendance, bien que les revenus aient légèrement augmenté grâce au prix un peu plus élevé de l'iPad Pro. Concernant, les ordinateurs Mac, les ventes chutent sur les 3 derniers trimestres. Il faut préciser que le marché du PC de façon global est entré dans une phase de déclin.

macsales


D’ailleurs, il est intéressant de constater qu’Apple tire désormais la majorité de ses bénéfices des services ou prestations qu’elle propose.

revenuebysector

Tous les autres secteurs d’activité sont donc en berne, ce qui n’augure rien de bon. La question que l’on peut se poser légitimement.

L’entreprise saura-t-elle s’adapter ? Où va-t-elle disparaitre comme de grandes capitalisations l’ont déjà expérimenté par le passé ? Je m'interroge.

William Finck
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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire banville vendredi, 26 août 2016 16:03 Posté par banville

    Il y a les fondamentaux et la valorisation; l'analyse technique semble donner une réponse; pourtant, warren Buffet a massivement investi en traitant les remarques faites à cette occasion de pessimistes!