En France, nous dit-on, on n'a as de pétrole mais des idées. Sur ce point, aucun problème: la France est le 3e pays le plus innovant avec 11 entreprises présentes dans le top 100. Nous sommes aussi très bien placé en terme de qualité de nos brevets au plan mondial (même si nous ne comptons que pour 4,8% des brevets déposés dans le monde contre 14,1% pour l'Allemagne et 35,6% pour les Etats-Unis. Mais sur le Plan des petites structures, et plus spécifiquement sur celles qui vont percer demain dans le domaine de la Santé: force est de constater que la France peut mieux faire.
A en croire le malaise ambiant aussi bien chez le personnel soignant (qui comprend de moins en moins les intrusions d’ordre politique et administratif) que les chercheurs (qui voient d'un mauvais oeil l' Agence nationale de la recherche créée par le pouvoir en place), on est encore loin du compte. Mais le plus dramatique reste le manque d'initiatives pour rattraper notre retard abyssal avec le reste du monde en matière de Recherche et développement dans la Santé, qui se creuse année après année.
Il n'est pas question ici d'aborder la fuite des cerveaux (il y n'a pas de statistiques à ce sujet, notamment sur les flux sortants). Mais plutôt de mettre en avant les points à améliorer en matière de soutien au secteur de la Santé.
Car les maux français sont pourtant bien connus: le manque de soutien public, le faible développement du Capital Risque, le manque de culture entrepreneuriale, le manque de maturité du secteur, le faible développement des pôles d'excellence et l'absence d'un marché boursier européen pour les valeurs de croissance.