A lire un peu partout les réactions et commentaires de certains intervenants, j’ai l’impression que beaucoup se questionnent sur les véritables motivations, et et sur la poursuite de ce Bull market initié en Mars 2009. Certains pointent une correction (voir le point final) à Court terme de cette tendance. Aussi, pour nous éclairer, un tableau et un Graph vont suffir pour nous rendre compte que nous connaissons un Bull market très atypique.
Regardons ou nous en sommes avec ce Graph, en considérant les hausses observées lors des Bull markets précédents (durée de chaque Bull Market entre le pic et le point bas):
La durée moyenne d’un Bull market est de 3,8 années. Théoriquement, nous en sommes donc à la moitié (nous sommes au 22ème mois de hausse par rapport au point bas du mois de Mars 2009). Sur ce point, on peut penser qu’il nous reste encore de la marge, et qu’on a de fortes chances pour que ce Bull market puisse continuer....
Le tableau suivant compile les hausses observées lors des Bull markets précédents :
Dans le Bull market actuel, nous assistons à une hausse de +90,1% par rapport au point bas. C’est simple : ça ne c’est jamais produit. La plus forte hausse en 24 mois aura été les +65,7% affichés lors du Bull market de 1974.
Les opérateurs nous ont déjà habitué à faire la sourde oreille
Une si forte hausse en si peu de temps. Il y a de quoi se poser des questions. En même temps, ma mémoire me rappelle que les opérateurs peuvent avancer avec des oeillères. En faisant le choix délibéré d’éluder certaines réalités (je vous invite à relire cette News du 4 Novembre qui qualifie les choix des opérateurs comme étant parfois totalement incompréhensible : lire le lien ICI).
Ce Vendredi 21 Janvier, les indices européens ont été euphoriques jusqu'à l'ouverture de Wall Street. L’Ifo et les résultats de sociétés US auront suffit à prendre un nouvel élan. Comme pour brouiller les cartes, un analyste précisait que le "sentiment général est que le risque souverain diminue depuis le succès de émissions obligataires" (source : AFP). Un sentiment qui tranche avec les sentiments des investisseurs (voir les indicateurs de sentiments ultra optimiste de l’AAII, de l'Investor Intelligence et du ratio Put/Call que nous présentait Olivier Crottaz le 19 Janvier : lien ICI). Ce qui démontre justement que les Bulls sont trop optimistes, alors même que 80% des valeurs du S&P 500 (voir lien ICI), et du Dow (lien ICI) ont leur cours au-dessus de leur MM50.
Source Graphique et tableau publiés : par Jim Stack de Investech Research (et repris ce jour par Barry Ritholtz et Prieur du Plessis).
Sacha Pouget