"Mon voisin est riche, il a la voiture dont je rêve. Je connais beaucoup d'autres riches qui possèdent les piscines dont je rêve, les maisons dont je rêve. Et, n'allez pas me dire que cet autre voisin n'est pas riche, il suffit de regarder la beauté de sa femme. Qui pourrait, sans être riche, avoir une femme aussi belle et qui ne travaille pas ?
Les riches, je les reconnais dans la rue à leur façon hautaine de marcher, à leurs vêtements dont je connais le coût de toutes les griffes. Je connais aussi le prix de leurs bijoux.
Il faut les supprimer, totalement. Les ruiner ne suffira pas, ils dissimuleront, ils se planqueront. Vous ne connaissez pas les riches, moi je les connais. Ce sont des voleurs, des menteurs. Ils ne sont pas comme vous et moi, habillés chez Décathlon, nourris chez McDo, ils ne roulent pas en Renault. Pour eux c'est les voitures allemandes, le luxe, les hôtels et les restaurants du Michelin, voir le Club Méditerranée.
Mais aujourd'hui, bas les masques, ils sont traqués. Tous les candidats promettent de les éradiquer. Hollande et les autres les feront payer, Sarko va les poursuivre à l'étranger, car ils vont fuir ces lâches, avec leur fric. Je le sais, j'ai un cousin riche, il prépare son départ.
Nous ferons un nouvel homme français, collectif, simple, qui aimera son pays, qui partagera sa voiture, sa maison, qui se déplacera exclusivement en bus, en métro ou en train. Qui n'aura pas besoin d'électricité, de pétrole. Qui mangera peu, se lavera modérément, abolira les parfums et autres cosmétiques. Qui cachera sa beauté… s'il est beau.
Nous serons tous des frères, nous deviendrons des modèles pour l'humanité dépravée. Les riches, nous les tuerons. Nous reprendrons ce qui nous appartient. Ce qui est à eux est à nous, puisqu'ils nous l'ont volé.
Moi, sur mon petit bateau, je pars faire le tour du monde. Je n'ai besoin de rien. Où je vais les hommes vivent avec si peu de choses, c'est le bonheur.
Mes enfants travaillent à l'école, mais ils ne veulent pas devenir riches, au contraire. Il parait que Mélenchon prévoit de diminuer le salaire de ceux qui travaillent trop. Travailler plus pour gagner moins. Ca c'est bien, ça fera les pieds à mon con de chef. Bon, je vais voter. Aujourd'hui, c'est moi qui décide."
Sale temps
La collectivité est prise d'un coup de folie.
Chacun sait que les dépenses incontrôlées sont la pollution de l'économie.
Tout le monde s'accorde sur le principe de la responsabilité des pollueurs, qui s'énonce "pollueurs = payeurs". Entend-on dire que la pollution doit être partagée entre tous, que tel armateur qui échoue son pétrolier sur les côtes n'est responsable de rien ? Non.
Pourquoi les dépenses incontrôlées, pollution de l'économie, ne seraient non seulement pas à la charge de ceux qui les ont faites, mais à la charge exclusive de ceux qui en subissent la pollution. Cela reviendrait à faire payer aux bretons un Amoco Cadiz neuf à l'armateur, en guise de sanction pour avoir vu leurs côtes souillées par le naufrage de ce dernier !!!
Les dépenses incontrôlées sont le fruit du mariage contre nature entre la politique et l'économie. Un seul candidat aux élections présidentielles propose-t-il la séparation de ces deux pouvoirs ? Non, aucun.
Mélenchon (et il ya pire):
Prend tout au dessus de 360.000€. Mais attention, à 360.000€ vous avez déjà payé 180.000€ d'impôts, il ne vous reste que 180.000€. Donc, vous ne gagnerez jamais plus de 180.000€ avec Mélenchon !!! Jamais, de toute votre vie. Si, comme moi, les fous du fisc vous ont concocté 2 M€ de redressements fictifs….. Pendant plus de dix ans vous travaillerez pour rien. Rien, rien, c'est-à-dire vous ne mangerez pas, vous vivrez sous les ponts. En fait, vous êtes mort.
Hollande:
Idem, avec un plafond plus haut, mais accompagné d'un prélèvement plus fort avant le plafond. Même résultat, à quelques milliers d'€ près.
Sarkozy:
Le plus vicieux. Lui, il ne prend pas maintenant. Il regroupe, il prendra plus tard. Pour tondre les moutons, il faut d'abord regrouper le troupeau. Alors Sarko, il vous interdit de partir, et si vous partez, vous payez quand même. Vous n'allez pas au cinéma… vous payez quand même la place.
Pour tous les autres, c'est la même chanson : "Dépensons, les riches paieront".
Tout droit vers le pillage
C'est très impressionnant de voir tout un pays qui s'apprête à piller ses forces vives, ses créateurs de richesses. La violence sera de la fête, c'est incontournable. Nous allons voir réapparaître les frontières, nous ne pourrons plus sortir du mouroir économique, prisonniers et pillés, tel est notre futur. Bravo, félicitations.
La prise de Bercy n'est pas pour demain, le pillage des riches oui. Alors que réduire Bercy, citadelle de la corruption, séparer l'économie et la politique permettrait de redonner sa dynamique à la première et sa noblesse à la seconde.
Aucun candidat ne le propose parce que la majorité ne veut pas l'entendre, la majorité veut piller. Elle pillera.
Cordialement. H. Dumas