Voici quelques chiffres pour s’en convaincre. Afin de respecter, un ratio de solidité de 10%, nos 4 banques françaises devraient, soit diminuer l’ensemble de leurs dettes de 4 300 milliards d’euros, soit augmenter le total des capitaux propres à 425 milliards d’euros.
Des échelles de valeurs astronomiques, d’autant que la somme de leur bilan respectif s’élève à un montant qui serait 3 fois supérieur à celui du PIB annuel de la France. Le pire dans l’histoire, c’est que la majorité de la structure de leurs bilans reposerait uniquement sur de la création monétaire, pour environ 500 milliards d’euros.
Retenez bien ces noms, Crédit Agricole, Natixis, BNP Paribas, Société Générale. Plus ça va, plus leurs situations se dégradent au fil du temps !
A la fin du 1er trimestre 2016 :
D’une manière globale, l’Union Europe présente un risque de contamination et de propagation non négligeable. Rappelons également que les banques allemandes et françaises supportent une grosse partie des créances grecques dans leurs bilans.
Même si pour le moment, les turbulences boursières n’ont pas fait éclater les valorisations bancaires, les choses s’aggravent ! Le trou se creuse et le marché interbancaire mouline quasiment à l’arrêt. Et on note malgré tout une dynamique baissière sur les value des 4 principales banques françaises.
La chute récente du cours des actions dévoile la réelle faiblesse actuelle du système bancaire européen. En cas d’un futur éventuel krach boursier, il faut s’attendre à du grabuge. Pour ceux que ça intéresse, j’ai publié il y a peu le classement des banques les plus fiables. Le leverage est un élément déterminant dans le choix d’une banque capable de sécuriser son patrimoine. N’en faites pas l’impasse !
William Finck