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Santé Retraite

Santé Retraite

Quand on a de l'argent, avec un patrimoine financier suffisant pour commencer à se détendre vis à vis du stress de la survie matérielle, les études sont formelles !

Nos objectifs prioritaires se modifient.

1 - Plutôt que de faire progresser encore plus son patrimoine, on cherche en priorité à le conserver, à maintenir en toute sécurité le statut qui va avec la possession financière ce qu'on appelle vulgairement le confort de vie douillet des personnes aisées.

2 - Juste derrière cette priorité absolue qu'est la protection de ce que l'on a déjà, est cité en deuxième position le maintien d'une santé adéquate.

Généralement, l'argent va avec l'âge mature !

Et avec l'âge mature vont les soucis de santé ! La machinerie du corps humain commence à montrer de sérieux signes de fatigue et exige pas mal de frais de maintenance / entretien !

Nous allons explorer ce volet dans cette rubrique Santé, avec les offres de tourisme wellness en plein essor, les offres de tourisme médical, les stratégies pour la retraite, pour optimiser sa forme, le anti aging et les progrès des biotech qui nous promettent parfois la vie éternelle...

Les boys de Google n'ont ils pas annoncé qu'ils lançaient la guerre à la mort ??? !!!!

Stratégie pour retirer du cash sur son capital chaque mois quand on est à la retraite ?

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Trouver le juste équilibre entre actions et obligations est l’une des principales préoccupations pour les retraités qui ont peur d'épuiser leur capital d’épargne-retraite, surtout avec les marchés boursiers volatiles que l’on connait à l’heure actuelle. Pour avoir des revenus garantis versés tout au long de votre retraite et vous assurer que vous n'épuisez pas tout votre capital de votre vivant, il faut se concentrer avant tout sur le choix d'un taux de retrait approprié.

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Avec une répartition diversifiée de son capital qui lui assure un potentiel de croissance, on peut « désépargner » en établissant un taux de retrait viable.

L'une des questions les plus fréquentes chez les personnes qui sont à la retraite, ou proches de la retraite, est de savoir quelles parts de leur capital elles doivent allouer entre actions et obligations. Cela est parfaitement compréhensible. Après tout, si vous chargez agressivement votre portefeuille avec des actions, votre capital pourrait subir de lourdes pertes sur les marchés erratiques que l’on connait, et il sera bien difficile de retomber sur ses pieds. De l’autre côté, en jouant trop la carte de la prudence, les rendements plus faibles des obligations pourraient rendre plus difficile le maintient de votre niveau de vie dans un environnent inflationniste.

Trouver le bon mix entre actions et obligations est bien évidemment essentiel. Mais si vous cherchez à vous assurer que votre capital vous accompagne le reste de votre vie, le choix d'un taux de retrait durable est un élément encore plus crucial. Pour démontrer pourquoi cela est essentiel, des experts ont élaboré un certain nombre de scénarii sur le T. Rowe Price Retirement Income Calculator, afin de voir comment le capital a les meilleures chances d’être durable pendant une longue retraite, avec une bonne répartition de vos actifs financiers et des taux de retrait.

Disons, par exemple, que vous avez 65 ans et un capital d'1 million de $ et que vous voulez suivre la règle des 4%, c'est-à-dire avec taux de retrait de 4%, soit 40 000 $, vous allez ensuite augmenter ce montant en fonction de l'inflation chaque année afin de maintenir votre pouvoir d'achat. Si vous investissez 50% de votre capital en actions et 50% en obligations, le simulateur estime qu'il y a une probabilité de 80% pour que votre capital dure au moins 30 ans.

Vous pourriez penser qu’en investissent de manière plus agressive, cela augmenterait de manière significative la probabilité de voir votre capital avoir une durée de vie de 30 ans ou plus avec le même taux de retrait, et, à l’inverse, qu'un mix plus conservateur réduirait considérablement vos chances. Mais ce n’est pas le cas. En fait, avec des simulations de répartitions d’actions allant entre la fourchette basse de 30%jusqu’à la fourchette haute de 90%, les chances de voir votre capital patiemment amassé pendant 65 ans avoir une durée d'au moins 30 ans ne change pas tant que ça, avec des probabilités se situant entre 77% et 79%.

Eliminer complétement les actions du portefeuille réduit ces chances de manière significative. Ainsi, un portefeuille composé à 100% d'obligations a moins de 60% de chances de durer au moins 30 ans. Quant à un portefeuille entièrement en cash, la probabilité tombe encore plus bas, à 30%. Mais charger lourdement son portefeuille avec des actions, par exemple, jusqu’à 90%, n’augmentera pas vos chances, en tout cas pas plus que des répartitions plus modestes, de 30 à 60% d’actions. Cela est en grande partie du au fait que l'augmentation de votre exposition avec les actions peut être une arme à double tranchant : vous aider lorsque les marchés se portent bien, mais en vous pénalisant beaucoup plus que des répartitions plus conservatrices lorsque les marchés connaissent de graves revers.

Pour faire bref, même une relativement petite réparation de votre portefeuille en actions semble être suffisante pour garantir une assurance décente contre l’effritement de votre capital ; alors qu’augmenter progressivement vos niveaux d’expositions avec des actions ne semble pas conférer de protection supplémentaire face à l’épuisement de votre capital retraite. En fait, si vous choisissez un plus faible taux de retrait initial, par exemple de 3,5% ou de 3%, vous voyez bien les mêmes effets : avoir une répartition très élevés en actions ne renforce pas la probabilité de voir votre épargne durer, cela peut même légèrement réduire vos chances  - même si, bien sûr, les chances de voir son pécule durer au moins 30 ans sont dans tous les cas plus élevées avec des taux de retrait plus faibles.

Une réparation plus élevées avec des actions peut, cependant, améliorer considérablement les chances de voir votre capital durer sur une longue période, si vous choisissez un taux de retrait plus élevé, par exemple de 4,5% ou de 5%. La raison est que les obligations ont du mal à générer les rendements nécessaires pour maintenir des taux de retrait élevés face à de l'inflation. Mais alors qu’en augmentant votre réparation avec des actions peut aider à faire face à cela, il y a une limite qu’impose ce type de répartition. Par exemple, selon le simulateur, un portefeuille composé à 50% d’actions et à 50% d'obligations a environ une chance sur deux de durer au moins 30 ans, avec un taux de retrait de 5%. Un portefeuille composé à 80% actions augmente le taux de réussite de près de 60%, ce qui représente une nette amélioration. Mais un taux de réussite de 60%, c’est-à-dire 40% de chances de manquer d’argent n’est probablement pas le genre de confort que la plupart des retraités recherchent.

Quelques mises en garde. Les scénarii exposés ci-dessus dépendent du fait de savoir combien de temps un portefeuille est susceptible de durer. Et ce n’est pas tout. Il y a aussi la question de savoir comment une grande partie du capital restera si les actifs financiers ne s’amenuisent pas dès le début. Et dans les cas où les portefeuilles survivent, ceux avec plus d’actions offriront généralement des soldes beaucoup plus conséquents à la fin de la retraite que les portefeuilles plus conservateurs. Si vous cherchez à laisser de l'argent à vos héritiers ou si vous voulez un plus grand coussin pour plus tard, il pourrait être judicieux de stimuler votre portefeuille avec plus d’actions. Tout en sachant bien que plus vous misez sur les actions, plus votre portefeuille - et très certainement vous-même – souffrirait lors des marchés baissiers. Et si vous subissez de grosses pertes au début de la retraite, votre capital pourrait avoir du mal à se remettre entre les retraits de cash et les pertes liées à ces investissements.

Il faut également garder à l'esprit que, compte tenu des nombreuses incertitudes et inconnues dans les prévisions de performance, dans la connaissance du timing et du niveau de gravité des replis du marché, des taux d'inflation, des niveaux de volatilité, etc., personne et aucun outil financier a une vision claire du futur . Ainsi, il convient de prendre les chiffres ci-dessus comme des estimations de ce qui pourrait arriver, et non comme des prédictions. Vous devriez également rester flexible au sujet de l’ajustement de votre taux de retrait, c’est un curseur à déplacer en fonction des conditions sur les marchés et de vos besoins en matière de dépenses. 

Tout cela étant dit, plusieurs conclusions utiles peuvent être dressées. Tant que vous adoptez un taux de retrait initiale raisonnable, de 3 à 4%, cela laisse une belle marge de manœuvre pour choisir le bon mix actions-obligations avec lequel vous vous sentirez à l'aise avec tout au long de la retraite. Une répartition acceptable en actions, tout du moins dans les premiers stades de la retraite, se situe quelque part entre 40% et 60% pour la plupart des retraités.

Ainsi, lorsque vous concoctez votre plan de revenus de retraite, rappelez-vous : la vitesse à laquelle vous retirez votre cash aura un effet plus important sur la durée d’accompagnement de votre capital d’épargne - que sur la façon dont vous investissez.

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