Santé Retraite
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Quand on a de l'argent, avec un patrimoine financier suffisant pour commencer à se détendre vis à vis du stress de la survie matérielle, les études sont formelles !
Nos objectifs prioritaires se modifient.
1 - Plutôt que de faire progresser encore plus son patrimoine, on cherche en priorité à le conserver, à maintenir en toute sécurité le statut qui va avec la possession financière ce qu'on appelle vulgairement le confort de vie douillet des personnes aisées.
2 - Juste derrière cette priorité absolue qu'est la protection de ce que l'on a déjà, est cité en deuxième position le maintien d'une santé adéquate.
Généralement, l'argent va avec l'âge mature !
Et avec l'âge mature vont les soucis de santé ! La machinerie du corps humain commence à montrer de sérieux signes de fatigue et exige pas mal de frais de maintenance / entretien !
Nous allons explorer ce volet dans cette rubrique Santé, avec les offres de tourisme wellness en plein essor, les offres de tourisme médical, les stratégies pour la retraite, pour optimiser sa forme, le anti aging et les progrès des biotech qui nous promettent parfois la vie éternelle...
Les boys de Google n'ont ils pas annoncé qu'ils lançaient la guerre à la mort ??? !!!!
Reconcevoir intégralement la notion de retraite de manière plus positive et surtout plus constructive
Audience de l'article : 2382 lecturesVieillir est un sport extrême
Pour ceux d'entre vous qui ont déjà envisagé de poursuivre leur carrière encore et toujours, avez-vous déjà pensé que votre prochain emploi pourrait être la recherche d’une retraite ? Voilà l’histoire de Paul Irving. Avocat pendant 30 ans, à la tête d'un grand cabinet juridique spécialisé dans les services financiers, « je suis tombé sur un projet ayant à voir avec le vieillissement et j’ai été plus que séduit par le sujet », explique-t-il. Ce projet a déclenché une nouvelle passion qui l'a incitée à se lancer dans une nouvelle carrière.
Aujourd'hui, Irving est le président du Milken Institute Center for the Future of Aging et chercheur émérite en résidence à l’école de gérontologie de l'université de Californie du Sud. Il croit que nous devrions avoir un nouveau débat sur les avantages et les coûts de la retraite pour un individu, pour les entreprises et plus largement au niveau de la société. Le chercheur se demande si le mot retraite revêt toujours un sens au 21ème siècle.
Dans son ouvrage, The Upside of Aging, Irving livre le message le plus positif que nous puissions généralement entendre à propos de l'impact de la longévité.
Les perceptions de la société sont-elles en train d’évoluer ?
Nous sommes dans les premières étapes de la construction d'un mouvement et nous avons une meilleure compréhension des avantages du vieillissement et des possibilités qui s’offrent aux personnes âgées. Mais nous avons un long chemin à parcourir. Nous entendons encore beaucoup de métaphores à connotation négative, du style le « tsunami gris ». Les populations vieillissent rapidement aux États-Unis et ailleurs, en raison d’une longévité accrue combinée à la baisse de la natalité. Alors que le vieillissement apporte des risques d'insécurités financiers et des défis face à la maladie, la prise de conscience des opportunités associées à notre dividende de longévité prend de l’ampleur. Nous avons une réelle chance de pourvoir élargir le débat sur une nouvelle façon de penser le sujet du vieillissement.
Quel est le problème avec le débat actuel à propos de la retraite ?
Vous voyez toujours des publicités télévisées avec ces couples âgés qui ressemblent à d'anciens mannequins sur une plage paradisiaque. Cela ne peut pas être une attente réaliste pour la plupart des personnes et cela n’est pas bon pour notre société. Alors arrêtons tout simplement. Ce n’est pas une image précise de ce qui se passe aujourd'hui, pas plus qu’elle ne l’était avant. Démarrons plutôt un débat sur ce que vivent vraiment les personnes. Les recherches confirment que la plupart des gens veut vieillir chez soi, à la maison. Ils veulent avoir la possibilité de continuer à travailler et à apprendre. Ils veulent un sens, un but et de la joie dans leur vie. Ils veulent poursuivre leur contribution, rester connectés et à la page, tout en étant respectés.
Quelles éléments devraient être inclus dans ce nouveaux débat sur la retraite ?
Je ne suis pas sûr que la retraite soit une notion qui ait encore du sens. Je ne pense pas que la plupart des personnes vont prendre leur retraite, dans le sens où on l’entend, en retrait et déconnectés de ce qu'ils ont fait au cours de leur carrière et dans leur entourage. La meilleure façon de l’aborder est de voir cela comme une « mutation ». C’est un changement, un passage, une transition, une transformation.
Est-ce bien pour ça que cette nouvelle vision, dans le rapport de l’institut Milken, Best Cities for Successful Aging, est axée sur un « vieillissement réussi » plutôt que la retraite ?
Tout à fait. Ce n’est pas un guide sur la retraite. Il est destiné à refléter la réalité des attentes chez la majorité des personnes âgées et leurs intentions de vieillir chez elles. Notre objectif n’est pas d’exposer la façon dont on vit dans une communauté de retraités en bord de mer, avec son centre de loisirs ou son terrain de golf de neuf trous et sa cafétéria. Le propos est de rester au sein de la communauté, avec accès à une santé et une éducation de qualité, un apprentissage continu, la possibilité de poursuivre des travaux, une interconnexion permanente avec la famille, les amis, et toutes les autres choses qui permettent de vivre pleinement sa vie. Tous les discours que nous entendons aujourd'hui sur la qualité de vie, demeurent ce que l’actuelle génération d’aînés recherche.
Les communautés démontrent avoir des avantages et d'être d'excellents endroits pour vieillir ?
Désormais, on reconnaît de plus en plus que le maintien des personnes âgées en bonne santé, engagées, capable de travailler et d’être productifs, est non seulement bon pour elles, mais est aussi largement plus bénéfique pour la communauté. Les jeunes obtiennent les avantages des séniors-mentors et les entreprises reconnaissent la force des équipes intergénérationnelles. Et cela va au-delà. Les investissements en infrastructures pour accompagner le vieillissement à domicile bénéficient également aux jeunes. Je vis à Los Angeles. Nous sommes finalemetn en train de faire des investissements significatifs pour construire un système de transport digne de ce nom. Je ne pourrais sans doute pas profiter pleinement des possibilités offertes par ces investissements dans ma vie. Mais je suis heureux que nous le fassions. Dans la ville, la prochaine génération de personnes âgées bénéficiera d'un éventail de nouvelles options de transport en commun. Et, à plus court terme, nous verrons d'autres résultats découlant de ces investissements en infrastructures, comme une économie plus saine, de meilleurs taux d'emploi, et toute une série de caractéristiques associées à une ville plus sûre, plus prospère et plus connectée.
Comment cette nouvelle approche a-t-elle débutée ?
Le secteur des services financiers est un système de prestations essentielles pour le nouveau discours sur le vieillissement. C’est un secteur qui aborde la vie et les familles, un lieu où ce discours est de plus en plus en place. Cela peut contribuer à de nouvelles idées et de nouveaux messages. L'accent mis sur ce nouveau discours au sujet du vieillissement est très présent dans les étages supérieurs de nombreuses sociétés de services financiers. Le défi est de dépasser les pratiques existantes et de de sensibiliser et d’améliorer la compréhension dans les rangs de la force de vente et d'autres domaines qui sont en interaction quotidienne avec les clients. Les conseillers financiers veulent faire les bonnes choses vis-à-vis de leurs clients. Mais le contexte a changé. Les motivations et les objectifs ont évolué. Avec mesure que l’on vit plus longtemps, les discours autours de la sécurité financière et de ses attentes sont beaucoup plus complexes que jamais auparavant.
Que devraient-ils aborder ?
Nous savons à partir des sondages dans les bureaux de vote que la plupart des baby-boomers ne s’attendent pas à partir à la retraite à 65 ans. Les gens travaillent plus longtemps et s’attendent à travailler plus longtemps – certains parce qu'ils le veulent ; beaucoup parce que c’est un impératif. Ce qui conduit à différents discours sur la façon dont les gens devraient planifient leur vie. Disons qu’à 55 ans, quelqu'un veut faire autre chose de sa vie. Ne doit-il pas être en mesure d'utiliser une partie de l’argent de sa retraite pour prendre une année sabbatique, ou retourner sur les bancs de la fac ou démarrer une nouvelle société sans avoir à payer de pénalités ? De tels investissements pourraient améliorer leurs compétences, leur santé, leur confiance en eux et leur productivité. Cela est bon pour l'individu et confère un avantage pour la société en général. L'alignement de nos systèmes avec les nouvelles réalités passe par des réflexions audacieuses et des actions, une révision des lois, des règlements, des politiques et des pratiques jusque-là en place. Mais ce changement est nécessaire. Il est temps pour nous tous d’adopter cette nouvelle approche sur l'avenir du vieillissement et de la retraite, pour le bénéfice des personnes âgées d'aujourd'hui, et celui du vieillissement des générations à venir.
Source des graphiques : World Population Ageing 2013 Report - United Nations.
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