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Santé Retraite

Santé Retraite

Quand on a de l'argent, avec un patrimoine financier suffisant pour commencer à se détendre vis à vis du stress de la survie matérielle, les études sont formelles !

Nos objectifs prioritaires se modifient.

1 - Plutôt que de faire progresser encore plus son patrimoine, on cherche en priorité à le conserver, à maintenir en toute sécurité le statut qui va avec la possession financière ce qu'on appelle vulgairement le confort de vie douillet des personnes aisées.

2 - Juste derrière cette priorité absolue qu'est la protection de ce que l'on a déjà, est cité en deuxième position le maintien d'une santé adéquate.

Généralement, l'argent va avec l'âge mature !

Et avec l'âge mature vont les soucis de santé ! La machinerie du corps humain commence à montrer de sérieux signes de fatigue et exige pas mal de frais de maintenance / entretien !

Nous allons explorer ce volet dans cette rubrique Santé, avec les offres de tourisme wellness en plein essor, les offres de tourisme médical, les stratégies pour la retraite, pour optimiser sa forme, le anti aging et les progrès des biotech qui nous promettent parfois la vie éternelle...

Les boys de Google n'ont ils pas annoncé qu'ils lançaient la guerre à la mort ??? !!!!

S'expatrier pour sa retraite - les résultats chiffrés d'une enquête portant sur 389 candidats qui se sont lancés

Audience de l'article : 3037 lectures
Vous avez toujours rêvé de prendre votre retraite à l'étranger ? Un style de vie décontracté sous un soleil radieux, avec un coût de la vie attractif… Une image de carte postale que l’on aimerait bien retrouver au moment de sa retraite. Cette image paradisiaque colle-t-elle avec la réalité ? Une nouvelle enquête nous fournit des réponses. 

Le site internet Best Places in the World to Retire (les meilleurs endroits au monde pour prendre sa retraite) a interrogé 389 expatriés américains et canadiens qui vivent désormais dans trois pays - populaires auprès de ces retraités - d’Amérique Centrale : le Belize, le Nicaragua et le Panama. On a demandé à ces expatriés pourquoi voulaient-ils prendre leur retraite à l'étranger et à quoi cela ressemble-t-il.
Pour nous Français, quelles leçons peut-on tirer de ces résultats, parfois etonnants.

well-being pays

« Leurs attentes étaient très fortes et elles ont coïncidé avec la réalité », explique Chuck Bolotin, vice-président du site. « Prendre leur retraite à l'étranger les a rendu heureux. »

La grande révélation ? Le nombre impressionnant d'expatriés qui ont quitté leur pays à cause de problèmes liés à la qualité de vie. Des expats en quête de sens et à la recherche d’une vie moins stressante. « Le fait qu'ils recherchaient un coût de la vie plus attractif ne m'a pas surpris, » poursuit-il. « Ce qui me surprend en revanche, c’est que les questions liées à qualité de vie venaient tout juste après. »

Autre élément fascinant, c’est de voir comment de nombreux expatriés affirment qu'ils recherchent à vivre une vie comme ils s’en souvenaient, ou comme ils croyaient qu’elle était, en grandissant dans les années 50 et 60. « Une belle ironie. Ils quittent l'Amérique et vont la chercher dans un autre endroit », souligne Chuck Bolotin. « J’ai entendu maintes et maintes fois qu'ils voulaient avant tout avoir le sentiment d’appartenir à une communauté. Et bien, ils l’ont obtenu car ils connaissent leurs voisins. »


Les principales conclusions de l'enquête

Belize
Pour vous, ce sera le Belize...

Pour la plupart, ils pensaient qu’en s’expatriant ils atteindraient l’objectif de réduire le coût de la vie (87%), d’avoir une vie plus simple et moins stressante (82%) et d’avoir un meilleur climat (74%). C’est le trio de tête des espoirs des expats.

En moyenne, Ils ont réalisé deux de ces trois désirs : 84% ont affirmé qu'ils avaient atteint leur objectif en termes de coût de la vie, et 74% ont obtenu de meilleures conditions météorologiques.

« Cela indique que l’objectif de réduire le coût de la vie est réalisable. C’est un fait », remarque Chuck Bolotin. Les seuls sondés à déclarer de ne pas être parvenus à abaisser leur coût de la vie sont des Américains, qui s’obstinent à acheter… des produits américains. « Des produits, par définition, plus chers, parce qu'ils sont importés ».

Mais cette vie « plus simple et moins stressante » ne s’est pas toujours concrétisée.

Seulement 71% vivent « une vie plus simple et moins stressante », comparé aux 82% qui y aspiraient.

Les individus des pays développés, comme les États-Unis, sont habitués à avoir tout et tout de suite : quand vous appelez votre réparateur et qu’il dit qu'il sera là à 14 h, vous vous attendez à ce qu'il soit là à 14 h, et non pas à 16 h le lendemain.Cela induit un stress chez beaucoup d’entre eux. Ces expats sont frustrés.

61 % des expats ont trouvé un sens à leur vie

Lake-Nicaragua

Le Nicaragua...

Alors que 56% pensaient atteindre « une vie moins matérialiste, ou avec plus de sens » (la raison n °4 invoquée pour une retraite à l'étranger), un pourcentage encore plus élevé y est en fait parvenu.

En effet, 61% - chiffre impressionnant - des expatriés expliquent qu'ils ont trouvé plus de sens à leur vie.

Ce qu’il en ressort, c’est que ces expatriés croient qu'ils peuvent « atteindre une vie moins matérialiste, ou avec plus de sens, à l'étranger plutôt qu’aux Etats-Unis ». L’argent ne suffit pas.

Dans le sondage, les femmes sont plus susceptibles que les hommes de trouver cette vie moins matérialiste à l’étranger. Ainsi, 2/3 des femmes ont dit qu'elles y sont parvenues, contre seulement 56% des hommes.

La grande majorité des expatriés américains dans ces pays (85%) vit plus heureuse à l'étranger, qu’elle ne l’était avant.

Un sacré pourcentage. Il faut cependant garder à l'esprit que l'enquête ne saurait inclure les personnes qui ont tellement détesté leur vie d'expats, qu’elles sont retournées dans leur pays d'origine.

Plus précisément, 56% d’entre elles expliquent qu’elles sont « beaucoup plus heureuses » et 28% sont « un peu plus heureuses ». Seulement 5% sont « moins heureuses maintenant » et 11% sont « aussi heureuses qu’avant leur départ ».

De même, 64% déclarent qu'elles jouissent beaucoup plus de leurs vies à l'étranger, que dans leurs vies antérieures.

Ce qui manque le plus aux expats

Panama-Main
Ou le Panama.

«Les produits des pays industrialisés et le shopping » (répondent 20% d’entre eux) et «un manque d'accès aux soins de santé de haute qualité » (pour 16%). Les soins de santé ne sont en effet pas homogènes au sein de ces pays. Si les villes ont tendance à avoir quelque chose de similaire à ce qu’on trouve aux États-Unis, les zones rurales en sont dépourvues.

Pour beaucoup, c’est un aller-simple

L'enquête a révélé que 42% des expatriés n’ont aucune intention de revenir aux États-Unis, alors que 37% ne sont pas sûrs de revenir. Pour les autres, 16% prévoient de retourner en Amérique quand ils seront trop vieux ou malades, 4% ont dit qu’ils rentraient « dès que possible », et 3% veulent anticiper leur retour dans les cinq ans.

Si c’était à refaire, la quasi-totalité serait candidat au départ

Parmi ces Américains interrogés, 79% d’entre eux recommenceraient, 12% expliquent qu'ils seraient probablement du voyage. Quant aux 3% restant, ils ne seraient pas ou probablement pas prêts à repartir.

Petit conseil pour tous ceux qui envisagent de prendre leur retraite à l'étranger : Vous devez faire des recherches et bien tester les endroits susceptibles de vous intéresser avant de faire le grand saut. Car « être en vacances ce n’est pas la même chose que de vivre dans un endroit », conclut l’expert.
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