Notre camarade impertinent a je trouve particulièrement bien résumé les choses et je suis très heureux, vraiment et sincèrement que cela lui procure un effet rassurant et rassérénant car c’est exactement l’objectif d’une préparation!
Ne jamais envisager une « rupture de la normalité » ou la matérialisation possible de « risques extrêmes » ne vous en protégera en aucun cas. En revanche, si cela arrive, vous serez totalement démunis, aussi bien psychologiquement que techniquement ou physiquement.
Notre camarade nous indique qu’il continuera à mettre des bougies!
Il a parfaitement raison, et je remarque, sans d’ailleurs une certaine perfidie matinée d’une bonne dose d’impertinence, que ceux-là mêmes qui vomissaient les paroles de la Marseillaise, l’entonne à plus soif 132 morts après… comme quoi les choses changent vite et justement l’histoire nous enseigne que ce sont les événements extrêmes qui font l’Histoire, pas les moyennes et les écarts types.Je remarque également que ceux-là mêmes qui vomissaient la religion (et je ne vise en aucun cas notre camarade ici présent dont je reproduis le courriel) allument partout des bougies et pas qu’un peu, symbole religieux par excellence et en particulier judéo-chrétien. Comme quoi les choses changent vite.
Alors évidemment, lorsque des événements aussi brutaux, aussi violents surgissent dans notre quotidien particulièrement confortable, on éprouve malgré tout ce que l’on a pu entendre l’envie et le besoin de cérémonie, de recueillement qui aide au deuil et autorise des moments de retrouvaille et de partage collectif. Il est donc parfaitement normal d’avoir envie et besoin d’allumer des bougies, je voulais juste faire remarquer certains paradoxes et confirmer ce que je pensais, à savoir qu’au premier coup de canon, tous les beaux principes culculgnangnan et boboïsant partiraient bien vite en fumée.
Je remarque aussi qu’il n’y avait pas de cellule psychologique dans les tranchées de Verdun (elles auraient évidemment été utiles tel n’est pas le sujet), et les gens ont su faire sans, ils ont su faire sans parce qu’ils savaient parler entre eux, partager, discuter, et que l’individualisme forcené dont nous faisons preuve parce que nous sommes formatés à cela est un non sens en temps de guerre.
Se préparer est une nécessité!
Je ne cesse depuis des années de vous inciter à vous préparer. Ceci n’est pas une lubie, mais une évidence analytique.C’est la conclusion logique d’un processus d’analyse.
Ce processus d’analyse que je développe à longueur de journée et de semaine à travers chacun de ces articles conduit à un tableau du monde qui n’est effectivement pas des plus rassurants et tout plaide pour le fait que nous vivons avec une forte probabilité de devoir affronter une crise économique majeure, une guerre civile et un effondrement de notre normalité.
Il ne s’agit pas de le souhaiter ou au contraire d’en rejeter l’idée, mais bien de l’intégrer dans notre vie.
Le Monde titre « Vivre avec »
Voilà tout un programme… et je dois avouer que ce titre même me gène car il reflète une passivité et une résignation totale.NON, je refuse de vivre avec la violence en disant que c’est « normal ».
NON, je refuse de vivre avec l’hyperterrorisme en disant que c’est « normal ».
NON, je refuse de dire que je ne peux rien faire en disant que c’est « normal ».
NON, je refuse d’entendre qu’aucune action n’est à ma portée et en disant que c’est « normal ».
Qu’il est logique que j’attende la balle plus ou moins perdue, la bombe plus ou moins explosive et que je n’y puisse rien faire. Réduire le citoyen à l’état de mollusque devant attendre est sans doute la mission assignée au Monde mais ce n’est pas, comme citoyen, ce que je souhaite et c’était justement tout le sens de mon article (gratuit et libre de droit) destiné à parler de quelques techniques pour survivre à un attentat ou à une attaque terroriste.
Il y a des choses à faire, des réflexes à avoir, des techniques à apprendre comme les premiers secours. Voilà justement ce qu’en dit notre lecteur, car la passivité est mortifère y compris psychologiquement, se mettre dans l’action c’est devenir acteur de sa propre sécurité, c’est donc affronter ses peurs et aller au-delà, c’est devenir courageux! Et croyez-moi, cela vous fera énormément de bien.
« Bonjour Monsieur Sannat,
Je viens de lire comment survivre à une attaque terroriste.
Je ne sais pourquoi, alors que j’ai l’habitude de trouver du réconfort dans des ouvrages de spiritualité qui prônent méditations et Amour (pour faire court et vous donner un aperçu de ma personnalité… ), c’est en lisant votre article que j’ai senti un peu d’apaisement pour la première fois depuis que j’ai pris connaissance des attentats de vendredi dernier.
En vivant dans une société privilégiée comme la nôtre, j’ai l’impression d’avoir perdu les réflexes de survie face à une situation où ma vie est en jeu. Peut-importe la situation d’ailleurs.
Vous m’avez fait comprendre que vouloir un monde de paix et d’amour, comme je le souhaite au plus profond de moi, n’est pas suffisant pour être capable de réagir et de se protéger contre un danger.
Par le passé je me suis déjà fait agresser, et j’ėtais paralysé, impossible de me défendre, maintenant que j’ai lu votre article, je me rends compte que ce n’était pas de la lâcheté, mais que c’est purement physiologique. Mon auto-estime vient de reprendre quelques points…
Grâce à votre article, je sais maintenant que je veux faire en sorte d’être le plus prêt possible pour m’aider et aider les autres en cas de situations graves.
Je crois que le courage c’est de réussir à agir malgré la peur, et je suis sur que cela peut s’apprendre.
Face à ses actes aussi horribles, incompréhensibles, et surtout aussi imprévisibles, c’est la seule réponse que je peux avoir, et je sens que maintenant je peux sortir de ma stupeur de ces derniers jours.
Pour avoir fait naître en moi toute cette réflexion je vous remercie.
Je ne vais pas pour autant arrêter d’allumer une bougie le soir… ^^
Je vous souhaite une très bonne journée, »
Pensez à votre PEL, Patrimoine, Emploi et Localisation!
Le monde que vous connaissez touche à sa fin.Lorsque je disais il y a 5 ans qu’un effondrement économique et une guerre civile en France seraient l’aboutissement logique d’un long processus de délitement, on me prenait au mieux pour un doux dingue ou un aimable original à l’esprit fertile. Personne ou presque ne pouvait (et ne voulait) l’imaginer. Pourtant nous y sommes et jusqu’au cou!
Aujourd’hui vous vivez dans l’état d’exception. L’ennemi n’est pas en Syrie, mais ici, à Paris, à Saint-Denis et ailleurs dans les autres grandes villes européennes. L’ennemi se cache dans une partie d’une composante nombreuse de nos nations et menacent de transformer la France en un nouveau Liban avec toutes les souffrances que cela implique pour tous et encore une fois quelle que soit votre couleur ou votre confession.
Aujourd’hui c’est l’état d’urgence.
Demain ce sera la révision constitutionnelle donnant une forme de pleins pouvoirs permanents à notre mamaouchi en chef.
La situation est très précaire. Les banlieues peuvent exploser à tout moment.
Sur le front économique ce n’est guère plus brillant et tous les signaux virent au rouge, ici, comme ailleurs. La reprise ne reprend pas, les dettes n’ont jamais été aussi élevées!
Où que vous regardiez, nous sommes face à une montagne de problèmes tous plus insolubles les uns que les autres.
Il faut vous préparer à titre individuel car à titre collectif il est déjà trop tard!
Un chiffre pour résumer rapidement la situation opérationnelle. 80 escadrons de gendarmerie mobile. Autant de compagnies de CRS… 160 compagnies environ pour 1 700 quartiers dits pudiquement « sensibles ». Vous mesurez le problème? D’où la décision logique du Président de vouloir armer les polices municipales, car cela va être pour le moins « compliqué ». Collectivement il est déjà trop tard.C’est ce raisonnement-là et ces constats, que vous ne pouvez que visualiser, qui m’avaient poussé à créer ma lettre STRATEGIES dans laquelle je vous propose des solutions plus que concrètes pour vous permettre de vous préparer, non pas uniquement à un petit problème sur vos placements ou sur la faillite éventuelle de votre banque, mais sur l’ensemble des paramètres de votre vie à savoir votre patrimoine, votre emploi et votre localisation. Pour ceux qui veulent en savoir plus je vous donne rendez-vous ici. (Sachez aussi que cette lettre avec vos dons est le seul revenu de ce site, c’est donc une façon aussi de soutenir le site Insolentiae.com)
Dans tous les cas, vous devez comprendre, que vous n’aurez pas à faire face simplement à un problème économique concernant les épargnants fortunés. Vous allez, nous allons tous, avoir rendez-vous avec l’Histoire et c’est cela qu’il faut avoir à l’esprit pour chaque décision que vous serez amenés à prendre.
Préparez-vous, il est déjà trop tard !
Charles SANNAT