Pour le moment, on peut en rire, mais il faut bien reconnaître que le soutient à l’hypothèse d’un réchauffement climatique provoqué par la frénésie industrielle et polluante de l’humanité a de plus en plus de mal à convaincre. Pire : petit à petit, les soutiens historiques à ces théories plus ou moins bancales se font hésitants, voire, pour certains, s’en écartent au point de déclarer, ouvertement, que tout ceci est du flan.
C’est ainsi qu’on apprend (pas dans la presse française, je vous rassure, la maison Foucard & Huet marche à plein régime) que d’anciens scientifiques de la NASA parviennent à la conclusion qu’il n’y a pas de menace imminente causée par le dioxyde de carbone rejeté par les activités humaines. On se rappellera que souvent, des scientifiques de la même institution gouvernementale furent largement instrumentalisés dans les médias (des fois, à leur corps défendant) pour faire passer l’idée générale et Gaïa-compatible que l’humanité, productrice de CO2, était responsable de tous les problèmes environnementaux qui la touchent. Le ridicule de la situation allait parfois assez loin puisque le réchauffement climatique d’origine humaine était jugé responsable des ouragans, des tremblements de terre
Et la conclusion de ces scientifiques, exposée sur leur site, remet quelque peu les pendules à l’heure : finalement, il n’y a pas plus de consensus scientifique que de beurre en branche, il n’y a pas de preuve scientifique claire de l’implication humaine dans les changements climatiques, les modèles climatiques informatiques sont erronés, il n’y a pas de menace « imminente » sur l’humanité, le niveau des mers ne va pas monter subitement, les gouvernements ont largement sur-réagi et tout montre que la diminution du CO2 atmosphérique poserait plus de problème que son augmentation, le CO2 n’est pas un polluant, et globalement, une somme considérable d’argent a été gaspillée dans cette histoire, somme qui aurait été mieux employée dans des recherches sérieuses sur des sources d’énergies crédibles.
Notez que ces déclarations, qui n’y vont tout de même pas avec le dos de la cuillère, n’ont pas été relayée par les médias habituels, et surtout pas en France. C’est aussi ça, l’impartialité des journalistes et leur professionnalisme chevillé au corps.
Et s’il en va ainsi de déclarations de scientifiques anciens employés de la NASA, on imagine sans mal le mutisme qui s’empare de la presse traditionnelle lorsqu’il s’agit de relayer la récente découverte concernant les glaces du Groenland, et qui déboulonne un mythe supplémentaire entretenu par le GIEC (ce groupe d’escrocs prétendûment experts qui tentent d’affermir les politiques décroissantes et liberticides par une habile utilisation de l’écologie de combat). On apprend en effet, suite à une récente expédition scientifique et la publication de ses découvertes dans Nature (ici) que le Groenland a déjà subi un réchauffement climatique notoire (on parle de 8°C avec ±4°C d’incertitude) sans que ce réchauffement ne se traduise par une fonte massive (ou complète) de ses glaces. Le rapport scientifique parle même d’une réponse modeste à cette hausse de température :
Here we present the new North Greenland Eemian Ice Drilling (‘NEEM’) ice core and show only a modest ice-sheet response to the strong warming in the early Eemian.Pour rappel, si l’on s’en tenait jusqu’à présent aux cris d’orfraie et autres couinements des clowns improvisés écologistes qui forment le GIEC, on en concluerait qu’une faible augmentation de la température (moins de 3°C) signifierait la fonte de toute la glace groenlandaise, et l’augmentation du niveau des mers de 7 mètres. En se basant sur le dernier rapport du GIEC, les agitateurs d’air chaud de Greenpeace expliquent doctement :
Il y a un risque majeur que le réchauffement attendu dans les 50 prochaines années déclenche la fonte de la calotte glaciaire du Groenland… Les modèles de fonte de ces glaces montrent qu’un réchauffement local plus grand que 3°C amènerait à une fonte complète de la calotte glaciaire du Groenland.Sauf qu’il y a 120.000 ans, les températures ont gagné bien plus que 3°C, et … ça n’a qu’un peu fondu, provoquant une montée fort modeste du niveau de la mer (on parle d’un ou deux mètres, là). Bref : la catastrophe annoncée n’a pas eu lieu jadis ; selon toute vraisemblance, elle n’aura pas plus lieu dans un avenir proche, et les modèles numériques utilisés peuvent joyeusement retourner à la poubelle dont ils n’auraient probablement pas dû sortir. On comprend donc très bien pourquoi ni Foucart (du Monde), ni Huet (Libération), ni les autres apprentis réchauffistes ne feront aucun papier sur cette nouvelle pourtant déterminante pour tous les politiciens qui rêvent d’avoir des informations justes, pertinentes et bien relayés pour prendre leurs importantes décisions.
Notez bien qu’à la mollesse naturelle des médias mainstream de toute la planète à s’adapter à la nouvelle donne scientifique en matière de climat s’ajoute l’inertie colossale de la presse française à faire son aggiornamento en terme de professionnalisme. Pas étonnant, dès lors, que la presse anglo-saxonne, heureusement un peu plus en prise directe avec son public, fasse plus facilement sortir les affaires glauques et carrément mafieuses qui entourent le greenwashing actuel. La presse francophone, et française en particulier, est bien trop occupée à téter nerveusement de la subvention publique pour comprendre son intérêt à faire un vrai travail d’investigation dans ce domaine.
On peut ainsi parier qu’il faudra beaucoup de temps pour qu’elle parle un peu de l’implication directe de la mafia dans les énergies renouvelables, information pourtant relayée par The Washington Post : eh oui, ces montagnes d’argent public déversé dans les entreprises d’énergies renouvelables ou prétendues telles ont fini par attirer la mafia sicilienne qui y a trouvé des débouchés intéressants, des moyens supplémentaires pour détourner des fonds et faire de l’éco-corruption en Chine, en Espagne, et en Sicile bien sûr. On découvre ainsi qu’un tiers des 30 champs d’éoliennes de l’île, ainsi que plusieurs centrales solaires, et plus d’un milliard et demi d’euros ont été saisies par les autorités…
En revanche, si ces nouvelles prennent du temps pour parvenir aux lecteurs/contribuables français, les braillements plus ou moins hystériques de Greenpeace seront, eux, relayés sans attendre dans une presse avide de bien faire comprendre à son lectorat qu’il est urgent d’agir : Jean-François Julliard, le directeur général de l’association en France, a décidé de pondre une petite lettre pour Cécile Duflot, la ministre en charge du logement, des SDF et du logement des SDF chez les autres mais pas chez elle. En plus, ça tombe fichtrement bien puisque la Cécile fut écologiste, jadis, quand ça pouvait rapporter gros.
Et que demande le brave Jean-François ? Comme à l’habitude des khmers verts où aucune démesure n’est outrancière, il ne demande rien d’autre que … l’interdiction du chauffage électrique, avec des remarques qui font plus que sourire le lecteur un tant soit peu avisé :
La vérité est que le parc de production électrique français ne suffit pas à assurer notre approvisionnement en période de pointe et que l’an dernier ce sont les gestes d’économie des Français et les importations -notamment d’électricité allemande d’origine solaire- qui ont permis le franchissement de ce pic.Le solaire, en Allemagne en plein hiver, aurait permis de fournir de l’électricité en France ? Plaît-il ? Hein ? Pardon ? Que la France ait importé de l’électricité en hiver parce qu’ayant réduit sa production nucléaire (suite à une planification malheureuse d’arrêt de ses tranches), soit. Que la France ait importé cette électricité depuis l’Allemagne, soit aussi. Que cette électricité provienne du solaire, en plein hiver, dans un pays pas spécialement réputé pour son absence de neige, de pluie et de nébulosité en plein hiver, c’est parfaitement grotesque.
C’est parfaitement grotesque, et la proposition attenante du leader écologiste frôle la limite du criminel quand on connaît le nombre de personnes dépendantes de l’électrique pour se chauffer, en plein hiver. Mais ça n’empêche pas les journaux français de faire écho à ces consternantes âneries.
Un réchauffement climatique, fort modeste, a semble-t-il eu lieu dans les années 1990 et 2000. Tout porte à croire que ce petit réchauffement est maintenant terminé, alors que l’activité humaine, de son côté, n’a jamais été aussi forte. En pratique, plus personne d’un peu sérieux ne peut prétendre prouver un lien entre les industries humaines et les températures observées, surtout à l’échelle planétaire. Les scientifiques, les industriels et la population se rangent à l’évidence : l’humanité ne joue qu’un rôle très mineur sur le climat de la Terre.
Mais les médias, en mal de sensations fortes, et les politiciens, toujours à la recherche d’une bonne excuse pour intervenir et exercer leur pouvoir, n’entendront pas céder à ce désintérêt de fond. Vous pouvez être sûr que ce seront les derniers à évoluer. Et dans ces derniers, vous pouvez déjà parier que les ultimes retardataires seront les politiciens et les journalistes français.