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Charles Sannat

Charles Sannat

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

Charles-Sannat

« La non-actualité urgente » Billet invité par Gustave Tatouche

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urgence

Merci à notre camarade Gustave pour cet article et l’invention de son concept de la Non-actualité urgente qui a parfaitement sa place ici surtout lorsqu’il y a l’état d’urgence. Travailler sur le non-urgent prend une saveur profondément insolente et impertinente.

Charles SANNAT

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CONTRE-ACTU

La non-actualité urgente

philo-pratique

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La coopérative des vingt-et-un !

Après les quatre mousquetaires, les vingt-et-un copains…

Dans la mesure où les géants de l’économie mondiale se mettent à table pour prévoir de manger moins, ou alors autant mais plus proprement, nos enfants vivront assurément beaucoup mieux : c’est ce que nous promet la fameuse COP21 !

Va-t-on par exemple prévoir de diminuer de quelque pourcentage la consommation des voitures ? Mais pour que l’argent tourne dans cette économie mondiale, on trouvera c’est sûr le moyen de nous vendre bien davantage de ces voitures, et peut-être même des super objets en complément de celles-ci, comme si cela ne « consommait » rien de produire toutes ces choses pour nous les faire acheter.

Rassurez-vous, cela on n’en parlera pas à la COP21. Sinon les vingt-et-un pays – et quelques autres – participants retourneraient à leur production effrénée sans même avoir fait le voyage. Ils auraient alors moins consommé de kérosène en l’air, en l’air donc hé hé !

Bref on se contentera vraisemblablement d’éviter le pire ; le total de la consommation finale continuera d’augmenter année après année, et on fera pour cela sans doute une COPLUS36 en 2036, cette fois disons pour nos petits-enfants.

On oubliera comme toujours que ce n’est pas l’écologie qui commande mais l’économie !

Et sans rectifier cette dernière, rien ne sert de discourir – même avec conviction – sur la première.

La solution proposée par le « raisonalisme » consiste d’abord à casser l’élan omnipotent de la course individuelle à l’argent, la folie des revenus rapides et conséquents étant la véritable source de surconsommation, donc de saccage de notre planète terre.

Il s’agirait de limiter les revenus et le patrimoine progressivement avec l’âge d’activité, sur la base de la valeur d’une habitation moyenne par année dans le pays concerné…

Cela suppose d’être capable de revisiter le mythe de l’enrichissement personnel illimité, en réalité première source de destruction naturelle et d’asservissement au pseudo bonheur.

Faudra-t-il que quelques penseurs mousquetaires efficaces déclenchent ce catalyseur à une nouvelle société enfin moderne, intelligente et équilibrée…

Gustave Tatouche
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