Mais plus nous vieillissons, plus cette proportion diminue : quand nous grandissons, chaque année supplémentaire nécessite moins de temps relatif à passer que la précédente. A l’âge de 8 ans, une année représente alors 12,5% de notre vie.
A 18 ans, cette proportion diminue de moitié. Une année représente maintenant 5,56% de notre vie.
Après 30 ans, cette proportion commence à stagner et chaque année passée de notre vie est de façon assez similaire très courte. A l’âge de 35 ans, une année ne représentera plus que 2,86% de notre vie. A 98 ans, c’est autour de 1%.
Au sens mathématique, notre perception du temps est logarithmique – étirée au début, puis compressée vers la fin – non pas linéaire, durant laquelle chaque année aurait la même durée.

Ainsi, notre expérience réelle du temps nous permet de confirmer que la perception d’une durée donnée est proportionnelle à la durée totale vécue : plus j’ai vécu, plus une unité de temps donnée (en l’occurrence l’année) me paraîtra courte.
Bien entendu, la perception n’est pas la seule raison pour laquelle nous faisons l’expérience du temps telle que nous la vivons, mais c’est une part importante de celle-ci
Cheers,