Charles Sannat
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Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.
Les ventes de logements neufs ont redémarré en 2015
Audience de l'article : 1950 lecturesLes promoteurs retrouvent le sourire. Les ventes de logements neufs, au plus bas ces quatre dernières années, ont redémarré en 2015. Au total, 122.781 logements ont été vendus, soit 13,6% de plus qu’en 2014 et 5,5% de plus par rapport à la période 2010-2015, constate l’observatoire de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). «Même si elles n’atteignent pas les niveaux de 2011 (130.548 logements vendus) et 2010 (134.520), les ventes au global progressent depuis 2012», souligne la FPI. Les permis de construire (+1,8% à 383.100) et les mises en chantier (+0,3% à 351.800) ont aussi redressé la tête, grâce essentiellement au logement collectif (appartements). «Nous sommes très contents de ces chiffres», a commenté Alexandra François-Cuxac, présidente de la FPI.
“L’embellie des ventes est due au retour des investisseurs privés. Ces derniers ont acheté 49.564 logements neufs l’an dernier, un nombre en hausse de 43,8% par rapport à 2014. Là aussi, les ventes restent en retrait par rapport à 2011 (53.589) et 2010 (63.818). «Le retour des ménages s’explique par l’alignement de quatre astres», explique la FPI. Le dispositif de défiscalisation Pinel «répond aux attentes des particuliers», selon la FPI. «Par ailleurs, les prix de vente sont restés plus ou moins stables, en hausse de 0,8% en moyenne entre 2014 et 2015, les taux des crédits immobiliers étaient historiquement bas et le contexte économique s’est amélioré», note la FPI.”
Bref, c’est plutôt bon et je pense même qu’avec le retour de la crise et des craintes de solvabilité sur les banques, les épargnants vont préférer acheter des appartements très chers qui ne rapportent pas grand chose plutôt que de laisser son argent à la banque où ça ne rapporte rien du tout et avec des risques de faillite.
Le retour des investisseurs est donc assez logique.
Mon analyse est cependant que cela ne révèle pas un réel engouement pour la pierre mais un placement en “dépit” car effectivement il n’y a rien d’autre à faire actuellement dans l’esprit des épargnants.
Attention tout de même, à terme, je reste convaincu que la ville telle qu’elle est conçue actuellement et avec l’aggravation de la crise est “obsolète” et qu’après l’exode rural, nous allons vivre l’exode urbain.
Je défends donc l’idée d’investir dans l’immobilier rural.
Un lecteur me disait “mais que faire d’autre? j’ai déjà une maison à la campagne!”… et bien si vous en avez une, vous pouvez aussi en avoir deux! Et à la campagne aussi il y a un marché locatif avec des rendements qui peuvent d’ailleurs être bien plus élevés que dans les grandes villes ou les prix sont stratosphériques.
Charles SANNAT
Source le Figaro ici
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