
La cause principale, ce sont les taxes qu’impose l’Etat britannique aux propriétaires. Cela plombe grandement le retour sur investissement, dont espérait profiter les adeptes du business de l’immobilier locatif. Pire encore, certains investisseurs se résignent à vendre pour ne pas subir de pertes par rapport à leur mise de départ.
Les propriétaires sont des cibles faciles pour exercer des ponctions fiscales. Les Etats l’ont bien compris et les taxes sont un excellent moyen de récolter un maximum d’argent.
Le marché de l’immobilier locatif a vu sa règlementation s’alourdir très nettement également. Au niveau des restrictions, l’impossibilité future pour les propriétaires de déduire le coût des intérêts des emprunts lors de la déclaration fiscale sur la plus value. A noter aussi, l’augmentation de l’impôt foncier. Toutes ces mesures entreront progressivement en vigueur entre 2017 et 2020.
En 15 mois, les charges imputables aux propriétaires ont parfois augmenté de près de 40% !
Les prix de l’immobilier découragent de plus en plus d’investisseurs. Après avoir connus une baisse importante, la tendance est désormais de nouveau à la hausse. Les prix ont enregistrés un rebond au cours des derniers mois en Angleterre.
Toujours avec le cas de ce qui se passe au Royaume-Uni, d’autres facteurs nous indiquent que l’immobilier locatif, est dans une mauvaise passe.
1. Les plus values seront imposées à hauteur de 28%
2. Les conditions d’apport vont devenir moins intéressantes. Les futurs investisseurs de l’immobilier locatif devront apporter au moins 50% de la valeur d’achat du bien. Les banques se montreront intransigeantes.
Les prix étaient à leurs niveaux les plus bas dans les années 90. On pouvait s’enrichir, bâtir un véritable patrimoine immobilier grâce à l’endettement favorable et un marché déréglementé, flexible.
Aujourd’hui, ce n’est plus possible pour la plupart des investisseurs. 45% d’entre eux devront s’endetter à hauteur de 68% afin de pouvoir supporter la pression fiscale imposée par les gouvernements et ne pas se retrouver dans le rouge. Un délire complet qui annonce qu’il semble dès à présent trop tard pour placer son argent dans l'immobilier locatif !
Et l’Angleterre n’est pas une exception ! Un peut partout dans le monde les Etats serrent les boulons, ce qui va dégoûter de manière définitive les futurs investisseurs.
Pleins d’activistes de renoms du secteur ont déjà tiré la sonnette d’alarme et les 20 prochaines années risquent d’être un piège.
William Finck