Jean Noel Heb
(Accéder à la liste de tous mes articles)
Entrepreneur dans l'âme, j'aime la liberté. J'ai besoin de me sentir libre pour exister et être heureux. En 2016, je fais le choix de m'expatrier en Roumanie pour y monter mon business.
Chroniques d'un entrepreneur expatrié: mon nouveau combat contre les fonctionnaires.
Audience de l'article : 2470 lecturesLaissez-moi vous raconter mes dernières aventures pour échapper à la stupidité des fonctionnaires européens! C'en est presque drôle!
Une clientèle internationale
L'intégralité de ma clientèle se trouve en Europe (France, Allemagne, Autriche, Suisse, Belgique, Hollande). Aucun de mes client n'est roumain, je n'ai pour l'instant pas eu le temps d'attaquer le marché roumain par manque de temps et de personnel (cela fait par exemple un an que je cherche un comptable...). Je paie bien évidemment des cotisations sociales, des impôts et tout le toutim en Roumanie qui reste toujours très agréable en comparaison de la France).
Plusieurs pays ouest-européens imposent depuis le début d'année de posséder, pour chaque salarié travaillant sur leur territoire, un papier attestant que vous payez bien vos cotisations dans le pays d'établissement du contrat de travail (donc la Roumanie dans mon cas).
Une nouvelle règle idiote
C'est là que cela devient drôle. La Roumanie voulant lutter contre "les sociétés boîtes aux lettres" impose, pour délivrer le fameux papier, de réaliser au moins 25% de son chiffre d'affaires en Roumanie. Donc, en clair, impossible pour moi de récupérer ce formulaire, n'ayant aucun client sur le territoire, sur lequel j'exerce pourtant une activité régulière!
Si je n'ai pas ce formulaire, les pays tels que la France, l'Allemagne, l'Autriche ou la Belgique risquent de m'accuser de fraude et ne plus accepter que j'exerce mon activité sur leur territoire, mettant en péril la pérennité de mon entreprise et bien évidemment des emplois concernés...
Nous connaissons tous l'ouverture d'esprit des fonctionnaires. Après deux heures à expliquer le pourquoi du comment il me fallait impérativement ce formulaire, le fonctionnaire me répond qu'il ne peut rien faire et que notre société devrait probablement fermer, mettant du même coup un paquet de gens au chômage.
Le meilleur dans l'histoire, c'est que d'autres pays européens ne posent absolument aucun problème pour délivrer ce formulaire. Ils ont bien compris qu'ils risquaient de mettre en danger leurs propres entreprises, ce qui est tout de même un poil stupide!
Evidemment, vous vous doutez bien que je ne vais pas me laisser faire. Mais plutôt que de me battre en justice avec toute cette bande d'empêcheurs de bosser peinard, je vais plutôt monter une nouvelle boite et m'adapter aux impératifs ineptes que l'on m'impose.
N'étant probablement pas tout seul dans cette situation, j'entrevois à présent une nouvelle opportunité pour vendre ma solution.
Et encore une nouvelle opportunité, apportée, (qui l'eût cru?!) par une administration. Incroyable, non?
Jean-Noël
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
- Chroniques d'un entrepreneur expatrié: 5 ans en Roumanie!
- Chroniques d'un entrepreneur expatrié: business malgré les restrictions
- Chroniques d'un entrepreneur expatrié: bilan 2020 et perspectives.
- Chroniques d'en entrepreneur expatrié: on va bien s'amuser en 2021!
- Chroniques d'un entrepreneur expatrié: la reprise est là, mais pour combien de temps?
- Chroniques d'un entrepreneur expatrié : le monde de demain.