Jean Noel Heb
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Entrepreneur dans l'âme, j'aime la liberté. J'ai besoin de me sentir libre pour exister et être heureux. En 2016, je fais le choix de m'expatrier en Roumanie pour y monter mon business.
Chroniques d’un entrepreneur candidat à l’expatriation : la future évasion!
Audience de l'article : 3721 lecturesSalut à toi, ô lecteur d’Objectifeco !
Me voilà, moi, nouveau contributeur !
C’est après avoir pris contact avec Charles que je t’écris pour te faire partager mes tribulations d’entrepreneur en partance pour d’autres cieux.
Avant de (presque…) tout partager avec toi, je dois d’abord me présenter.
Mon nom est Jean-Noël, la trentaine. Je suis un entrepreneur possédant une société de services, souhaitant vivre ses rêves et réaliser ses projets, sans prétention. Je ne souhaite pas absolument devenir millionnaire (bon évidemment, si je peux, je ne vais pas m’en priver, faut pas déconner quand même !). Je veux simplement pouvoir vivre de ma passion, l’entreprenariat, assurer mon indépendance et faire mes choix sans dépendre de personne !
C’est après avoir vu certains de mes confrères (et amis) se faire écraser par notre administration que j’ai été amené à me poser des questions sur la manière de fonctionner de notre prison pays. J’ai d’ailleurs moi-même été victime, quoique dans une moindre mesure, de l’imbécilité de notre administration. Mes conclusions de ce trite épisode sont claires: nos fonctionnaires sont des ignares, pour qui l’économie est un gros mot. Ils sont noyautés par les syndicats qui croient encore à la lutte des classes ! Lors d’un contrôle, la Gestapo administrative mène une enquête à charge où vous êtes présumé COUPABLE ! Dans l’inconscient collectif communiste, un chef d’entreprise qui créé de la richesse et de l’emploi est forcément un mafieux qui exploite la misère humaine… Je parle d’expérience !
Et dire qu’Objectifeco est rempli de témoignage comme le mien, je trouve cela vraiment affligeant !
Je m'égare... Revenons en à nos moutons!
Après une grosse année d’hésitation, je viens de me lancer dans un projet d’expatriation en Roumanie. On pourra me dire que je suis un vilain déserteur qui n’aime pas la France, mais là, je suis arrivé au bout de ce que je pouvais supporter sans rien dire. J’ai même fini par arrêter la TV pour ne plus subir le communisme et la bienpensance effroyables de notre pays… En clair, j’en ai marre de jouer à Mère Theresa en payant des impôts, je me tire…
Je vis aujourd’hui mon projet d’expatriation de la manière exacte dont Charles l’a qualifiée : « l’évasion de la prison communiste ».
Je découvre ces dernières semaines les bienfaits rafraichissants des pays émergents : impôts sur les sociétés moitié moins élevé, fiscalisation des dividendes dans des proportions dérisoires, avantages en nature inexistants, règlementation du travail souple, impôts sur le revenu prélevé à la source et moitié moins élevé qu’en France.
A la lumière de ces recherches, je me rends compte de l’absurdité du système français. Je m’explique avec un exemple précis :
Un cadre touchant aujourd’hui un salaire net de 3500 € en coûte environ 7000 à son employeur. Le salarié paiera bien évidemment de l’impôt sur le revenu soit environ 600 € par mois. Ce qui lui laisse 2900 € pour vivre et 4100 €, en comptant les impôts, les charges salariales et patronales, servant à financer la collectivité. Soit 58.5% de prélèvements sur un emploi salarié !
Si le communisme impose 100% de prélèvements obligatoires, preuve est faite que la Socialie se rapproche dangereusement du mythe soviétique…
En comparaison, la Roumanie, avec son taux de charge à 70% IR inclus, fait figure de pays ultra libéral ! Amusant pour un ancien pays communiste…
Pour faire simple, à coûts constants pour l’entreprise, notre salarié aura 1200 € mensuels de plus pour vivre !
Conclusion : 2 et 2 font 4, bye bye la France ! Il y a bien sûr beaucoup d'autres raisons qui me font choisir l'expatriation, je te raconterai tout ça dans un autre article!
Je te ferai bien sûr partager mes observations et réflexions régulièrement au fur et à mesure de l’avancement de mon projet.
Bon week-end à toi, cher lecteur, et à bientôt sur Objectifeco !
Jean-Noël
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