Alors chacun s’y met tôt ou tard : chercher un avocat, regarder sur internet ce qu’il faut faire. Bref, s’informer sur le droit fait tout de même parti (au moins partiellement) du rôle de chef d’entreprise … et, en tant que gestionnaire, nous cherchons alors à maîtriser les coûts.
Maîtriser les coûts, parlons-en : cette tâche est indispensable en période de démarrage où le cash peut mettre un certain temps à rentrer alors que le financement du BFR nous plombe en instantané le compte en banque tel un robinet coulant à flot.
Cependant, les dépenses légales ne sont en général jamais lésinées : on n’y échappe pas ! (Et c’est plutôt tant mieux).
Des alternatives assez récentes viennent cependant d’arriver : depuis l’émergence de la mode « startup » en France (nous en comptons 12.000 rien que sur Paris et sa banlieue), des petits malins ont senti qu’une opportunité de marché existait sur la prestation de documents légaux à coûts réduits à l’intention des startups.
En voici quelques exemples connus
https://captaincontrat.com
https://www.wonder.legal/fr/
https://www.legalife.fr
https://www.legalplace.fr
Ces contrats vont de quelques dizaines d’euros à plusieurs centaines d’euros mais vous reviendrons au final tout de même moins cher qu’un avocat.
Cependant, tous ces contrats ont un souci : c’est le manque de compatibilité avec le monde des startups en général. En effet, ces structures en côtoient, mais leur compréhension n’est pas non plus ancrée dans leur ADN.
Cette compréhension partielle entraîne un clivage car les startups, ces structures où l’on vénère l’hyper-croissance, impliquent obligatoirement en ce qui concerne les documents légaux une réflexion autour de la réduction au maximum de leur friction future.
Je m’explique :
Il est indispensable pour une startup d’écrire des contrats de SAS assez larges pour que l’entreprise puisse changer de secteur d’activité à sa guise et facilement, ou sinon ce sera source de friction future quand elle devra peut-être malheureusement réécrire ses statuts.
Il est aussi indispensable que les statuts permettent une levée de fonds facile et l’introduction de nouveaux actionnaires de façon juste pour tout le monde (calcul de la répartition des parts et autre, nous y reviendrons dans un prochain article).
Et c’est là que le bât blesse : écrire des contrats trop généralistes n’est ni dans l’intérêt des structures citées plus haut, ni dans l’intérêt des avocats qui ont dans leur business model un client, vous, dont ils aimeraient qu’il revienne plus souvent.
UNE SOLUTION EXISTE POURTANT : L’OPEN-SOURCE
http://www.jurismatic.com
Qu’est-ce que c’est ?
C’est une initiative révolutionnaire : des modèles de contrats gratuits, open-source, créés par le cabinet d’avocat 11.100.34 Avocats Associés et surtout qui ont fait leurs preuves : toutes les startups de The Family les utilisent !
Voici le type de contrat que vous y trouverez :
Et le plus beau, ce sont les obligations de la licence :
On dit qu’une image vaut mille mots et il est vrai que je ne pourrais résumer aussi brillement leur mission que ne le fait leur manifeste :
Pour conclure, juste un petit mot de remerciement pour cette réalisation et ce don à la communauté entrepreneuriale française !
Bravo Jurismatic !