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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Sous le joug de la junte fiscale

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Nombre de commentaires : 1 réaction
Ce billet est dédié à tous ceux qui pensent, en toute bonne foi, vivre en France sous un régime démocratique, ou qui, plus globalement, imaginent que l’Occident vit sous un régime démocratique.

Rappelons que la démocratie suppose des êtres libres de penser et d’agir, dont la seule limite serait de ne pas empiéter sur la liberté des autres.

Ce n’est que dans ces conditions – et exclusivement pour des motifs limités exigeant la force du groupe – que les individus composant un groupe peuvent être amenés à décider par un vote majoritaire de la conduite qui s’imposera à tous.

On comprend que la démocratie est une contrainte dont l’usage impose organisation et éthique morales irréprochables.

Mais, l’exercice de la démocratie parait limitatif aux passionnés de pouvoir. Nul ne sait vraiment, pas même l’histoire, si les dictateurs, éclairés ou pas, sont sincères ou cyniques. S’ils se sont affranchis de la démocratie par souci d’efficacité ou par gout de la violence. Difficile de prétendre que Napoléon, Franco, Pinochet, Staline, Mao ou même Pol pot et Hitler ne souhaitaient pas la réussite ou le bonheur de leur pays, quand bien même pour certains leur échec put être cuisant.

En résumé, la démocratie est un acte difficile, qui ne coule pas de source.

C’est pourquoi les dérapages sont si nombreux.

Au rang de ceux-ci sont les “juntes”, dictatures qualifiant initialement les coups d’état militaires, puis plus généralement l’exercice d’un pouvoir violent par une minorité spécifique.

Les caractéristiques des juntes

Il s’agit d’une minorité qui capte le pouvoir en se proclamant nécessaire au pays, voire indispensable. Cette minorité cherche à éradiquer ceux qu’elle déclare ennemis du pays, à cet effet elle se dote d’une police et d’une justice aux pleins pouvoirs. Toute opposition est dénoncée, stigmatisée, interdite ou ostracisée.

Commence alors une période d’oppression basée sur une excuse morale qui devra être simple, voire simpliste, et vaste au point d’être susceptible d’englober tout un chacun.

Au final, le régime mis en place s’impose à tous, qui le supportent plus ou moins bien sans pouvoir pour autant s’en débarrasser. Il ne tombe que par sa propre incurie ou par une intervention extérieure, chacun tout au long de sa durée espérant l’intégrer et profiter des avantages qu’il procure à ses acteurs et à leurs serviteurs.

Les spécificités de la Junte fiscale au pouvoir en France

Seuls les aveugles ou les naïfs ne perçoivent pas que nos hommes politiques ne sont que des hommes de paille, que notre démocratie n’est que de façade.

Lorsque l’on a compris que nous sommes sous le joug d’une junte, que cette junte c’est Bercy, tout s’éclaire.

Les gesticulations impuissantes de Sarkozy, les déclarations désespérées de Hollande, ne sont pas le fait d’une sombre bêtise mais d’une totale impuissance : ils n’ont aucune parcelle de pouvoir. Ils sont au service de la junte fiscale.

La junte fiscale avance masquée

Le génie de cette junte est de ne pas réclamer les ors du pouvoir, de se contenter de sa réalité pratique, d’échanger les honneurs contre la force, une force d’autant plus terrible qu’elle est occulte.

La junte fiscale dispose d’une excuse morale à toute épreuve

Elle s’affirme capable de réguler la richesse, alors que son but unique est le pillage des plus riches à son seul profit. Cette excuse morale stupide convainc le plus grand nombre. Ceux-là même qui ne pourraient pas l’être par l’idée, pourtant identique, que l’inoculation d’une maladie aux bien-portants apporterait justice et égalité aux malades.

Cette prétention à la capacité d’organiser l’égalité matérielle permet à la junte fiscale de revendiquer la maitrise de l’économie et de son outil indispensable la monnaie.

La junte fiscale a les pleins pouvoirs

La loi est faite par et pour la junte fiscale. Les élus ne sont que poupées de chiffon grassement rémunérées pour servir la junte fiscale. Ils le font, sans qu’aucun ne se révolte.

La justice et la police sont entièrement au service de la junte fiscale. Nul ne peut espérer d’eux quelque justice ou mansuétude que ce soit. Quant au personnel qui sert directement la junte fiscale, il suffit de se référer, sur ce même blog, aux écrits de Francis Le Poizat.

La junte fiscale est délirante et mortifère

Pierre Boncenne nous rappelle, dans “Le paraplue de Simon Leys”, que d’abord Staline de façon brouillonne, puis Mao de façon plus calculée planifiaient leurs exactions. “Mao avait prévu avant les grands mouvements de purge des années 1950 des quotas d’exécutions : il faudra 0,6 % d’exécutions dans les campagnes et 0,8 % dans les villes” (6 millions et 8 millions !!!).

La junte fiscale planifie les siennes. Chaque année, le perroquet politique en poste à Bercy est chargé de nous annoncer la hauteur des redressements fiscaux qui sèmeront mort et désolation économique dans le pays, mais qui assoiront le pouvoir de la junte fiscale.

La encore, Francis Le Poizat décrit très bien comment le petit personnel d’exécution est motivé pour remplir cette ignoble tâche.

La junte fiscale a éradiqué la démocratie, en France et, plus globalement, dans tout l’occident.

Peut-on encore inverser cette usurpation qui nous entraine vers les abimes de l’esclavage ? Retrouver notre liberté et la démocratie ?

Ma réponse est oui. Si nous le voulons c’est possible.

Nous devons nous regrouper, être présents aux prochaines élections présidentielles avec un programme simple : la disparition de Bercy.

Le programme

Pas d’impôt sur le revenu. Pas d’impôt sur le capital, pas de droit de succession. Pas d’impôt sur la propriété privée.

L’impôt exclusivement basé sur la consommation, d’abord parce qu’elle ne doit pas être favorisée par rapport à la constitution du capital, c’est un non sens économique, ensuite parce que la suppression des impôts sur le capital et sur les revenus entrainera une baisse des coûts telle que, in fine, l’impôt sur la consommation sera absorbé sans hausse des prix.

Cette fiscalité sera suffisante pour les frais inhérents aux besoins d’une démocratie régalienne  et elle sera particulièrement économe en moyen et en coût de collecte fiscale. Bercy, devenu inutile, pourra être rasé.

La France doit reconstituer ses capitaux privés actuellement anéantis et réduire ses dépenses publiques, deux objectifs contraires aux intérêts de la junte fiscale.

Si vous regardez l’actualité en ayant en tête notre soumission à la junte fiscale, tout devient clair. L’idée de partage ayant du plomb dans l’aile auprès des jeunes générations, c’est l’écologie le nouvel outil de la junte fiscale pour terrasser le capital. Son but unique est l’anéantissement de tout capital privé pour aboutir à notre totale dépendance à son profit.

La junte fiscale doit être combattue et anéantie, c’est une question de vie ou de mort pour notre pays.

Bien cordialement. H. Dumas
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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire Harry Haller samedi, 22 août 2015 10:53 Posté par harry

    Bonjour,



    Bruxelles - Berlin - a d'autres projets pour Bercy et les français. La France est devenue un gros poisson dans une petite mare et il y a toujours un plus gros poisson...