Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Qui peut m'empêcher de leur dire merde ?
Audience de l'article : 2080 lecturesInexorablement, je vais vers ma ruine, vers la vente aux enchères de tous mes biens, vers l’anéantissement de cinquante ans de travail, de prise de risque, de passion, d’intégrité, de sincérité sans compromis ni corruption d’aucune sorte.
Il a suffi de sept bureaucrates, bornés, prétentieux, obtus, imbus de leur pouvoir, nourris d’une propagande prônant la prédation de l’entrepreneur dogmatiquement haï, présumé coupable, pour tout détruire.
Alors que je n’ai plus rien, qu’après une vie intense qui a, objectivement, enrichi la collectivité, je suis précipité dans l’indigence, à la veille de ne plus pouvoir m’exprimer, me chauffer, me laver, me nourrir, me soigner, comment qui que ce soit pourrait m’empêcher de dire merde à ces connards.
Merde à Wolff, à Jourdes, à Jean Pierre, à Martino, à Giugleur, à Garcia, à Blazy et à tous les autres qui les ont approuvés, soutenus, dans leur tâche indigne pour lever un sur-impôt indu et mortel.
Je pense à leur hiérarchie, aux magistrats lâches, indifférents et fainéants, qui, sans jeter un œil sur mes dossiers, fidèles à l’esprit de corps, m’ont hypocritement condamné à verser des primes à ces bourreaux, que ceux-ci ont eu le culot d’empocher en saisissant mes comptes en banque, sans se soucier du tort immense qu’ils faisaient à moi et à ma famille.
Je pense aussi aux politiques et à leurs mensonges, à tous ces français qui approuvent ces meurtres économiques avec délectation.
Je suis atterré par ce carnage. Des milliers d’entrepreneurs vivent la même situation.
Pourtant, cette cohorte de cadavres économiques est invisible, dissimulée derrière une propagande primaire mais compatible avec la lâcheté de la majorité, qui la trouve préférable au constat de sa médiocrité, de son manque de courage et de sa cupidité.
Il me reste la possibilité de leur dire merde, je le fais ici.
Ruiné, je ne suis plus accessible à une condamnation financière.
Iront-ils jusqu’à prendre ma liberté, jusqu’à m’interner pour dissimuler leur forfaiture, sauver leurs apparences ?
Puis-je me satisfaire à l’idée qu’ils creusent leur tombe en agissant ainsi, qu’ils en mourront eux-mêmes, comme meurent tous les bourreaux ? Même pas.
Aussi douloureuse soit-elle, l’agonie du bourreau ne rend jamais justice à sa victime.
Alors, savoir que, ruinant ce pays, ils seront les premiers à en payer le prix ne m’apporte aucun soulagement. Au contraire, tant de connerie ajoute à ma souffrance.
Le contrôle fiscal, actuellement pratiqué sans respect pour les droits des contribuables, verra, demain, en son nom, bafouer les libertés fondamentales les plus essentielles.
Flicage et espionnage fiscal sont l’avenir de la France.
Les vingt millions de “flashés” sur la route ont une petite idée de ce qu’est la répression aveugle assise sur la bonne conscience populaire, et pourtant ce n’est que le millième de ce qui les attend fiscalement.
Ils n’ont plus de plaisir sur la route, ils n’auront plus de plaisir à vivre et à travailler.
Ils ont adoré les radars, ils adoreront les contrôles fiscaux modernisés.
Sauf s’ils rasent Bercy à l’aide de leur carte d’électeur, s’il se présente un jour un candidat libéral.
Bien cordialement. H. Dumas
2 commentaires
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lundi, 30 mars 2015 20:12
Posté par
titi
a mediter !
http://www.aidentreprise.fr/2014/10/le-scandale-de-la-creation-d-entreprise-ce-qu-on-ne-vous-dit-pas.html
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dimanche, 29 mars 2015 17:06
Posté par
breizh29
bon courage à vous et votre épouse . perso , si j'étais dans votre situation , le jour ou je partirai , je ne partirai pas seul .....