Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Quand même...
Audience de l'article : 1868 lecturesCar nous le savons intimement, il va se passer quelque chose… de grave. La suite logique ou illogique de tout ce qui s’est passé… qui est grave.
Je ne suis pas dans votre tête et je n’ai pas la prétention d’y pénétrer, juste l’envie de vous inviter dans la mienne, ce dernier jour de confinement… après se sera chacun pour sa peau, probablement.
Ce qui se passe dans ma tête est résumé dans le titre de ce billet : “quand même…”
A vingt ans je me suis installé à mon compte. Dans l’immobilier. Evidemment, je me suis tout de suite posé la question de la difficulté qu’il y aurait à être intègre moralement tout en rentrant dans le monde des affaires.
Finalement c’était une fausse angoisse.
Il est très facile d’être un homme d’affaires honnête. Il suffit de limiter sa rémunération à un pourcentage de ce que l’on fait gagner à son client. Ainsi nul mécontent, nul appauvrissement.
Je dirais en fait que c’est le principe même du monde des affaires d’être honnête. Les brebis galeuses ne font pas long feu. Sauf, sauf si elle possède un pouvoir de négocier quelque chose sans valeur ajoutée, mais indispensable, tel que par exemple une autorisation administrative.
Je ne suis jamais rentré dans la connivence ou la corruption, pas même à l’occasion d’un repas ou d’un avantage payé par une entreprise, alors que j’étais architecte.
Par ailleurs, peut-être bien pourvu en sens de l’organisation j’ai eu l’occasion de le mettre au service de la collectivité dans des activités bénévoles, où j’ai été vraiment bénévole, qui m’ont même coûté en temps et en argent.
Et enfin j’ai toujours été un bon payeur, payant rubis sur l’ongle factures, charges et impôts.
Au terme de tout cela j’ai donc rencontré, pour mon malheur, une cinglée du fisc – pléonasme –, Madame Jourde, qui au moyen de falsifications a tenté de me déposséder de plusieurs centaines de milliers d’Euro à l’occasion de la succession de ma mère, laquelle était entièrement à ma charge depuis vingt ans quand elle est décédée.
Au bout de vingt ans de résistance, récemment, la justice — à contre cœur — a dû me donner raison, mais sans indemnité.
Jourde, vexée par ma résistance, avait appelé à l’aide d’autres véreux du fisc, en est-il qui ne le sont pas ? C’est ainsi que j’ai vu débarquer Martino, puis Garcia, qui ont monté de toutes pièces des redressements indus qui m’ont ruiné.
Donc, soudain, je suis devenu un paria.
D’abord socialement puisque traité de “fraudeur fiscal”, puis professionnellement lorsque tous mes biens ont été saisis, mes comptes en banque bloqués puis fermés m’obligeant à aller quémander à la Banque de France un compte forcé dans une banque que je n’ai pas choisie – qui s’avère plutôt sympathique – la SMC.
Privé de revenu, je suis devenu un mauvais payeur, un tricheur, pour survivre.
Jusqu’à ce jour j’ai eu la chance de ne pas être envahi par la haine, alors que franchement il y aurait eu de quoi. La merde dans laquelle ils m’ont mis après quarante-cinq ans de droiture de vie l’aurait justifiée.
J’ai ouvert ce blog et, au fil du temps, j’ai pu constater que nous sommes des centaines de milliers dans mon cas.
C’est là que : quand même…
Voyons un peu. Nous avons été pillés par des personnes au-dessus de tout soupçon. Nous savons bien les mensonges ou contorsions auxquelles elles se sont prêtées pour arriver à leur fin. Nous en connaissons la grossièreté, la fausseté, la perversion.
Force est de constater que nul ne nous a écouté, rendu justice ou même simplement compris et réconforté.
Tout cela parce que le pillage était motivé. Il s’agissait de solidarité. De juste répartition des richesses. Une évidence, qui s’imposait à tous.
Entendez par là que les richesses que j’ai créées n’ont aucune raison de m’appartenir, qu’il n’est pas légitime que je les utilise pour aider ma mère lors de sa fin de vie, pour aider mes enfants lors de leur entrée dans la vie, pour assurer ma propre fin de vie, pour me faire aussi un peu plaisir.
Non, je devais mettre mes gains dans le pot commun, intégralement, ne conservant que le strict minimum pour continuer à produire des richesses. Et pour ma mère, l’Etat s’en occuperait, pour mes enfants idem, tout pareil pour ma vieillesse, pour la vie courante à peine plus que le smic devait être suffisant.
Mes angoisses, mes risques, mon énergie, mon travail de 20 heures par jour, sans jour férié ? Si c’est ce que j’ai choisi, c’est que cela me plait, ce plaisir est suffisant, inutile de l’accompagner d’une récompense. A la limite, je dois m’estimer heureux de pouvoir le faire, alors que l’Etat pourrait parfaitement le faire à ma place, d’ailleurs aujourd’hui il le fait. Voir cette vidéo, 1h18 : LE LIEN
Nul ne peut aller contre cette magnifique organisation collective dont se portent garants les fonctionnaires. Ma résistance et mes plaintes pour conserver ma propriété, les fruits de mon travail ou pour tout simplement continuer à travailler, sont obscènes, c’est le syndicat unifié des impôts qui le dit et l’imprime en première page de son journal.
Je suis plaqué au sol avec vous, bâillonné, inaudible, ridicule, ruiné, dans la misère après une vie de travail et de réussite, rien de plus normal, de plus solidaire.
La foule applaudit le pouce vers la terre, elle jubile, elle hurle en cœur : vive la solidarité, la vraie, pas la fausse limitée à sa famille, aux siens. Non l’autre, l’anonyme, que seuls les fonctionnaires sont habilités à répartir — mais limitée uniquement aux autres franchouillards évidemment —
La foule adule les fonctionnaires, tout le monde veut en être. Ne sont-ils pas les hérauts de la répartition, les justiciers de l’égalité ? Leurs privilèges mérités leur confèrent le statut qui va avec la très grande compétence et la très grande sagesse. Ils sont la perfection, et ne se gênent pas pour le dire, voire le faire entrer de force dans nos têtes.
Nous sommes des sous-hommes, des reliquats d’une ère primitive en voie de disparition. Ils sont l’avenir de la France et notre éradication est parfaitement justifiée.
Les bourreaux chargés de nous éliminer le font sans état d’âme, en ce qui me concerne ils s’appellent Brabant et Flory, ils sont intelligents, parfaitement conscients de ce qu’ils font, mais ils le font. Un point c’est tout.
Arrive de CORONAVIRUS
Non seulement les fonctionnaires font la démonstration, visible pour tous, de leur incompétence, mais aussi de leur manque de courage, de leur irresponsabilité.
Passons rapidement sur ce que nous avons tous constaté, leur infinie prétention à gérer seuls le problème avec leur hôpitaux pourtant largement en déshérence, à paralyser par des lois de circonstance la médecine de ville, à mentir comme des arracheurs de dents.
Mais voyons le résultat.
Les morts ? Pas plus que ça… de toute façon il en faut, surtout les vieux…
Les fonctionnaires auront été le plus gros bataillon des confinés. Et pourtant ils vont toucher l’intégralité de leur salaire, pendant ces vacances imprévues mais bienvenues.
Les salariés du privé ne toucheront que 80% de leur salaire, ceux qui le toucheront.
Les indépendants les plus heureux sortent de là avec un crédit sur le cul pour ceux qui vont s’en sortir ou essayer, pour les autres c’est la faillite, la misère.
Une nouvelle race de fonctionnaire est née “les espions de la santé”, organisée en brigades volantes qui vont directement venir espionner chez chacun de nous, préalablement dénoncé par son médecin, qui touchera un petit bakchiche pour la peine.
Les fonctionnaires et leurs employés en communication : les élus, se sont votés une loi dégageant leur responsabilité du bordel qu’ils ont foutu.
Une grande ferveur nationale, un immense chagrin collectif est prévu, accompagné probablement d’un gouvernement d’intérêt national composé exclusivement de fonctionnaires, c’est “la passionata”.
Le crédit ? Quel crédit ? Ah, vous voulez parler sans doute de la fausse monnaie ?
Où est le problème, répondent les fonctionnaires, puisque tout le monde croit qu’elle est vraie ? Cessez de vous faire de la bile. Nous ne sommes pas allés au bout du pillage. Il reste du gras.
Nous allons déplacer tous les indépendants, donner leurs biens à des fonctionnaires ou à des nécessiteux, qui engagés collectivement les géreront mieux et au bénéfice de l’Etat. Ne vous inquiétez pas. C’est gagné.
Oui mais, quand même… à moins que…
Bien à vous. H. Dumas
1 Commentaire
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mardi, 12 mai 2020 08:48
Posté par
Bruno K
@Henri Dumas : Pour la video de La Rochelle, j'ai arrete a 5 min, car je connais les drames et n'ai pas trop de solutions etant victimes moi meme (expropriation en cours depuis et 5 ans de bagarres judiciaires ou la mauvaise fois de l'etat etc est flagrant, j'attend la decision du juge pour mon avis definitif, tout est entre ses mains, deal de 1.5 millions / decote versus valeur reelle!)