Henri Dumas
(Accéder à la liste de tous mes articles)
Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Pourquoi les gueux que nous sommes ne se révoltent-ils pas ?
Audience de l'article : 1610 lecturesReprenons depuis le début.
Une idée abstraite, sans géniteur connu, a inventé le principe d’une autorité paternaliste, bienveillante, effective, à la morale irréprochable, qui s’appellerait l’Etat.
Cet hologramme s’est construit seul à partir d’un périmètre géographique artificiellement délimité, qui a créé un territoire incluant des intérêts communs âprement défendus, quelques fois au prix de la vie.
Pour nous, appelé France cet espace a vu toutes les envolées lyriques possibles le conforter, alors qu’initialement, comme tous les autres modèles équivalents, il est le fruit du pillage.
L’Etat n’est qu’une idée dissimulant un pillage initial, cette prise de conscience est essentielle pour qui veut comprendre la suite.
Là dessus arrivent les hommes de l’Etat, ces marionnettistes qui veillent à ce que le personnage “Etat” du grand guignol de la vie ne quitte pas le castelet qui les dissimule et garantit leur impunité.
On appelle “hommes de l’Etat” les élus et les fonctionnaires.
Ils disposent de la force publique et de la justice. Avec ces deux puissants outils ils lèvent l’impôt pour acheter l’âme de ceux qu’ils abusent en confortant l’idée que l’Etat existerait.
Ce tour de magie, bien que très simple, qui consiste à piller une population et à lui restituer, de façon ciblée, une petite partie du pillage pour lui faire croire à l’existence d’un État que les pillards seraient censés représenter, est énorme.
Pourtant ça marche. Qui peut dire qu’il n’a jamais bénéficié du pillage des hommes de l’Etat, qu’il n’a jamais reçu, sous une forme ou une autre, une part du butin ?
Personne et c’est là qu’est le piège : le pillé lui-même croit profiter du pillage. C’est génial.
Génial, mais mortel à deux titres.
D’abord par le fait qu’en échange de la redistribution d’une infime part du pillage les hommes de l’Etat exigent l’obéissance, la servitude au nom de l’appartenance.
Ensuite parce que le pillage est tel qu’il dévore les énergies individuelles au point de ne plus leur permettre de servir l’individu dont elles émanent.
En clair, l’énergie nécessaire au bon fonctionnement de notre liberté individuelle nous est volée, avec le consentement du plus grand nombre, par les hommes de l’Etat et le système démoniaque qu’ils ont mis en place.
La perte de son individualité est la chose la plus horrible qui puisse arriver à l’homme.
Jusqu’à aujourd’hui, depuis la révolution, cette perte était toujours le résultat de la force, de la guerre. On connaissait donc l’ennemi et le vaincre n’était qu’un problème d’effort, de volonté.
Aujourd’hui, comme avant la révolution, notre individualité nous est dérobée par la ruse, par l’inspiration d’une croyance mortelle : l’Etat, qui n’a même plus de représentant identifié que nous pourrions décapiter pour nous libérer.
Et pourtant nous sommes au bout du bout.
Quand les hommes de l’Etat tabassent pour le fun, puis incarcèrent le tabassé qui ne doit la remise dans ses droits qu’au hasard d’une caméra, quand ce fait divers est traité comme une exception alors qu’il est la réalité journalière de tous, sous des formes différentes mais aux résultats identiques, rien ne va plus.
Le naufrage du paquebot n’est pas loin.
Mais le brouillard est dense.
Hier des centaines de milliers d’hommes, de femmes, d’enfants, ont manifesté symboliquement pour leur liberté d’expression, en réalité inconsciemment pour leur liberté tout court.
Sont alors sortis, d’on ne sait où, des “black-machins” bien utiles aux hommes de l’Etat pour faire la démonstration que toute révolte est imprudente, mettrait l’Etat, qui n’existe pas, en danger.
Récupérer nos libertés individuelles, le fruit de notre travail, la possibilité de construire notre patrimoine, ne va pas être facile, peut-être même impossible.
Le pillage est attaché à l’homme, seule l’éducation peut le juguler, alors… lorsqu’elle le professe … où pourrait-être l’espoir ?
Même en cas de naufrage inévitable des responsables actuels, les suivants leur seront identiques.
Bien à vous. H. Dumas
1 Commentaire
-
Lien vers le commentaire
vendredi, 25 décembre 2020 20:58
Posté par
hftrade
Le roy de France au moyen-age reclamait la moitié de leur recolte a ses serfs
En France du 21e siecle (ou plutot ripoublik bananiere du frankistan) l'esclave francais moyen crache 70% de son revenu a Bercy et URSS-AF. l'URSS-AF est un schema de ponzi geant (financement des retraitesimpossible a MT) rendu obligatoire par l'etat francais qui a le monopole de la secu, schema denoncé a juste titre par Claude Reichman (dissident de la secu francaise)