Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Macron n'aboie plus, il dresse l'oreille et remue la queue mais il garde l'os
Audience de l'article : 1571 lecturesNous évoquons régulièrement ensemble ce qui aujourd’hui parait une certitude scientifique démontrée, que ce soit dans le passé par Mirabeau ou de nos jours par Yuval Noah Harary, et sans doute bien d’autres que je ne connais pas : « La croyance est le premier et essentiel acte de soumission, qui va permettre au despote de concrétiser son pouvoir à travers ses prédicateurs et ses soldats ».
Seul l’homme qui ne croit pas est libre.
Jusqu’à présent la croyance idéale, qui a traversé les siècles, est assez simple : dans l’au-delà un personnage nous surveille, ses représentants sur terre guident nos pas et, si nous obéissons, nous serons particulièrement heureux de mourir, sachant qu’après cette étape ingrate le bonheur nous attend. Comme il faut bien passer le temps sur terre, la femme sera soumise. Globalement cela les arrange majoritairement, la soumission évitant de se coltiner la responsabilité de la vie. Les mecs sont ravis, c’est un problème en moins. Cette croyance est totalement dépassée, sauf chez nombre de musulmans chez qui elle a cours… et pas que, peut-être…
Les autres croyances, celles qui nous intéressent directement, sont plus difficiles à manier. Elles se veulent scientifiques, cartésiennes, mais aussi compassionnelles, une contradiction difficile à gérer.
Leur problème principal est que, contrairement à la première, elles peuvent être quantifiées. Enfin, elles prétendent pouvoir être quantifiées. Parce que, quand on rentre dans les calculs…. bonsoir. Les croyants et les non croyants de ces balivernes se jettent des chiffres à la figure, sans succès.
Mais, avec le temps plus besoin de chiffres, les résultats sont visibles sans calculette. Ainsi le communisme a-t-il fait la démonstration de son échec. Voilà une croyance qui n’a plus beaucoup d’adeptes. Reste cependant la concupiscence qui était son moteur, donc des résurgences pointent le nez ici ou là.
Nous arrivons à la nouvelle lubie : l’écologie. Dans la tête tout le monde y croit. Il faut dire que la combine est cimentée, qui voudrait mourir étouffé de chaleur ? C’est une rumeur torride.
Dans les faits c’est un peu moins le cas. La presse a beau s’ébaudir sur les épiceries collectives, la majorité fait ses courses au supermarché, un peu culpabilisée, mais sans plus.
Macron, despote plutôt sympathique, pas plus despote que les autres mais autant, a pris le pari de s’appuyer sur l’écologie pour établir son pouvoir, en réalité son pillage. Entendons-nous bien, le pouvoir n’a qu’une seule finalité : le pillage. Et cela depuis la nuit des temps. Tout le reste n’est que pipo.
Bercy, sa machine à piller, tourne à plein régime.
Soudain, ne pouvant plus payer la France se révolte, enfile les gilets jaunes, fort à propos obligatoires dans toutes les voitures donc sous la main.
Que fait Macron ? Il fait ce qu’il sait faire, il attise la croyance sur laquelle il s’appuie.
En aparté. Avez-vous remarqué la grandiloquence avec laquelle il a fêté la 14-18. C’est un signe. En effet si une épopée a été ridicule et dramatique c’est bien celle-là. N’oublions pas qu’à la suite d’une crise d’ego quelques personnages, se prenant au sérieux et se croyant au pouvoir grâce Dieu, ont décidé de se foutre sur la gueule par peuples interposés. Les quelques clairvoyants qui ont tout compris et pas voulu y aller ont été fusillés. OUI, FUSILLES.
Du bout des lèvres, un siècle plus tard, les descendants de ces despotes, conviennent que ce n’était peut-être pas très courtois…. Mais surtout, ils habillent l’escroquerie mortelle du vernis du courage, de la gloire, de la patrie, etc….
Où est la varie vie, la liberté, l’amour du prochain, la famille, les amis, la curiosité des âmes et des cœurs, dans tout ce merdier.
Revenons à Macron.
Il va tenter Mardi de dresser les français contre les français. Débusqué dans son pillage, il ne peut plus aussi facilement qu’avant fusiller ceux qui ne veulent pas se soumettre au pillage de Bercy ou de l’URSSAF, bonnet blanc et blanc bonnet.
Il va sonner le rappel de ses troupes écologistes : « Regardez ces salauds de gilets jaunes qui ne veulent pas me donner tous leurs sous, à cause d’eux nous allons mourir étouffés ».
Il n’aura sans doute pas de succès, juste peut-être quelques gilets jaunes de plus écrasés par ses troupes de croyants. C’est dangereux le croyant, ça flingue facilement.
La ficelle est grosse.
Dans un premier temps il investit le terrain en plaidant pour des ateliers de réflexion dans lesquels il introduira ses affidés. Il espère noyauter la révolte.
Il remue la queue mais garde l’os.
Ne voit-il pas que plus personne ne peut payer ses impôts et ses charges. Que ce n’est pas d’éoliennes dont nous avons besoin, mais de liberté, de droit de propriété. Nous ne voulons plus de propagande, plus de leçon de morale au service de ses pickpockets.
Il n’est qu’une question : est-il lucide ou y croit-il lui-même ?
S’il est lucide tout n’est pas perdu. S’il est croyant, malheur à nous. Gilets jaunes protégez-vous, ne vous jetez pas dans les bras de pire. Gardez la tête haute, oui le pillage par Bercy est inacceptable, ne finissez pas en l’empirant.
Bien à vous. H. Dumas
1 Commentaire
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dimanche, 25 novembre 2018 18:33
Posté par
hftrade
Macron, caniche de Merkel au sein de l'UERSS est fini politiquement
Merkel est finie aussi, desavouée au sein de son allié CSU pour sa politique migratoire mais aussi du CDU. le CDU a perdu les elections avec un score historiquement bas.
mais comme tout animal acculé, il va mordre...