Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)
Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail

Les toxiques

Audience de l'article : 1658 lectures
Nombre de commentaires : 1 réaction
Le pouvoir ne m’attire pas, ni pour le posséder ni évidemment pour le subir. Je n’aime ni ses contraintes, ni ses avantages apparents. Mon attachement à la liberté, pour moi et pour les autres, ne s’accommode pas des obligations et des traitrises du pouvoir.

Cette inappétence pour le pouvoir — qui sous-tend toutes les sociétés — me crée des problèmes depuis justement mon entrée dans la société, c’est-à-dire depuis ma première scolarité.

C’était une espèce de maternelle améliorée, gérée par des bonnes sœurs, j’avais cinq ans, nous étions en 1949.

Je n’ai pas le souvenir exact de l’incident qui ce jour-là révolta mon sens de la justice. En revanche je me rappelle très bien la bonne sœur qui m’a ramené chez moi après mon exclusion de cette maternelle, dont pendant tout le trajet je tentais, ulcéré, d’atteindre le tibia à coups de pied qui se perdaient dans le vide ou dans sa lourde robe, mes jambes étant beaucoup moins longues que ses bras qui me tenaient à distance.

Depuis rien n’a changé.

L’injustice me révolte, il est toujours une autorité pour me condamner et me tenir à distance de ses tibias.

Avec le temps j’ai compris que l’injustice est inévitable, qu’elle est étroitement liée à la vie. Souvent issue du hasard elle est alors imparable, quelques fois elle est provoquée par autrui il est alors possible de l’anticiper.

Je n’irai pas jusqu’à dire qu’issue des autres j’en fais mon affaire, mes problèmes actuels démontreraient le contraire.

Disons qu’avec le temps j’ai appris à détecter les toxiques, ceux par qui l’injustice chemine pour vous tomber sur le paletot.

Ils sont nombreux, il est presque possible d’affirmer que la grande majorité de la population a des travers plus ou moins toxiques.

Le journal Marie-Claire en dresse une liste :

          –  L’égocentrique

          –  L’envieux

          –  Le tordu

          –  Le persifleur

          –  Le capricieux

          –  La victime

          –  Le manipulateur

          –  Le juge

          –  L’arrogant

          –  Le détracteur

Puis, très à propos, ce journal conseille tout simplement d’éviter ces tempéraments, de s’éloigner de ces personnages.

Vous conviendrez que nous avons tous un peu de ces défauts en nous, que donc il est très difficile, sauf à se transformer en ermite au fin fond de la Lozère, de s’éloigner de toutes ces toxicités.

En réalité on peut les supporter occasionnellement, mais il est impératif de les détecter et d’éviter à tout prix de lier des rapports contractuels ou sentimentaux avec des personnages ainsi typés.

Pour les détecter, encore faut-il qu’ils soient suffisamment exposés pour que leurs travers apparaissent.

C’est ici que ce billet est extrêmement important.   

Dans la vie normale, la vie de tous les jours, détecter les toxiques est relativement facile. Ils agissent en direct, ils sont obligés de faire face, leur dissimulation éventuelle permet justement de les soupçonner, puis de les débusquer.

Mais en politique ou dans l’administration ?

Tout change. Les individus sont cachés derrière la fonction, ils sont masqués par leur mandat, ils parlent au nom d’une abstraction “l’Etat”, ils sont réputés ne pas avoir de caractéristiques personnelles.

Si l’on considère que 80% de la population a une part d’elle-même susceptible de développer une toxicité, on peut affirmer que le statut des fonctionnaires est un bouillon de culture favorable à l’éclosion de ces toxicités.

Ils sont à l’abri de tout jugement, se protègent les uns les autres sans limite, autant de conditions favorables à l’épanouissement illimité de personnages toxiques.

C’est — en tout cas en ce qui me concerne — ma révélation d’aujourd’hui.

Euréka, tout s’explique.

Donc il suffit d’endosser le statut de fonctionnaire, d’élu, son apparence impersonnelle, son irresponsabilité, sa protection corporatiste, pour laisser libre cours à sa toxicité.

Seuls les hommes d’une grande bonté, d’une infinie compassion, sont peut-être capables de rester humain avec un tel statut, mais alors c’est le statut qui ne veut pas d’eux…

Tout rapport normal avec l’administration est donc impossible et cela me rassure sur l’état de ma santé mentale.

L’administration est un réservoir et un incubateur de toxicité, ses membres sont structurellement à 99% toxiques.

C’est ce qui explique la dévastation sociétale provoquée par cette caste et la très grande difficulté qu’il y aura à s’en débarrasser.

Sacré problème.

Bien à vous. H. Dumas


Poster un commentaire

1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire hftrade dimanche, 04 octobre 2020 18:54 Posté par hftrade

    Je vais tres rarement en France meme pour des vacances mais j'admire votre combat contre cette maffia de Bercy, et je considere la republique francaise comme un etat voyou en matiere fiscale.

    Les rares fois ou j'ai ete en France j'ai constaté que les francais tiraient la gueule, mais comment un esclave (de l'URSS-AF ou Bercy) peut etre heureux et se compaitre dans sa condition d'esclave ?

    Le francais moyen crache 50% de son revenu a l'etat (sans parler de la TVA on arrive facilement a 70% de ponction), il en etait de meme au Moyen-Age ou les serf devait  verser la moitié de sa recolte au Roy de France. La situation a-t-elle reellement changé en France depuis le Moyen-age, y compris avec vos monarques-presidents. La nouvelle noblesse en France, c'est la noblesse d'etat des fonctionnaires francais, qui se fout de la gueule du peuple !