Henri Dumas
(Accéder à la liste de tous mes articles)
Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Le socialisme est thermonucléaire
Audience de l'article : 2105 lecturesL’économie partagée génère un marché qui s’équilibre naturellement autour des milliards de transactions qui se réalisent chaque jour dans le monde.
Tout cela à l’occasion de contrats qui, chacun, mettent face à face, librement, un acquéreur et un vendeur, un consommateur et un fournisseur.
Ce système est en lui-même parfait.
Evidemment, il ne protège pas de l’échec. Pas plus que vivre ne protège de la maladie, être un acteur économique ne protège pas de la ruine.
En conséquence, l’activité économique peut, tour à tour, privilégier ses acteurs ou au contraire les ruiner, en fonction de données suffisamment imprévisibles pour que même les plus doués soient exposés.
C’est la vie
Le propre de la vie est qu’elle a un terme : la mort, et que ce terme n’est agréable pour personne. Tout le monde cherche à l’éviter, cependant tout le monde succombe, chacun espérant une “belle mort”.
La mort économique n’est pas plus gaie que les autres et aussi fatale. Ses causes sont connues ou inconnues, visibles ou invisibles, selon le cas. Mais elles sont toujours liées à une intervention des hommes ou du hasard qui contrarie la liberté des échanges.
La mort économique entraine une rupture du marché, un arrêt ou une diminution irréversible des échanges, la survenance de la misère.
Dans un système libre elle touche les acteurs de façon hétérogène, en fonction de leurs situations spécifiques. Ce qui ne rend pas la mort économique douce à ceux qui sont touchés, entrepreneurs, commerçants et leurs salariés, mais qui la limite territorialement et l’étale temporellement, évitant qu’elle soit globale.
L’Etat
Soit parce qu’il est envahissant, soit parce qu’il est compatissant (en clair lorsqu’il est socialiste), l’Etat peut provoquer ou accompagner la mort économique.
Comme acteur, s’il dispose d’entreprises d’Etat, par son inadaptation à la concurrence et à la gestion économique. Plus généralement, comme soutien quand il cherche à la retarder par compassion, pour, pense-t-il, adoucir les troubles qu’elle provoque.
Dans les deux cas, il transforme des problèmes ponctuels en un problème global.
En retardant le plus possible les petites morts économiques naturelles et en provoquant celles dont il est directement responsable, l’Etat crée une situation potentielle de mort économique généralisée et regroupée en un même temps et en un même espace.
La réaction
Lorsqu’un entrepreneur, ou ses salariés, pressentent la ruine, la mort économique, ils se démènent comme de beaux diables pour essayer d’y échapper. Bien peu la regarde en face en acceptant le verdict de leur imprévision, voire de la fatalité.
Evidemment, lorsque c’est un Etat complet qui plonge vers la ruine, la plus grande partie des citoyens de cet Etat voit arriver cette mort économique globale. Ils s’agitent alors comme des fous pour y échapper.
En règle générale, c’est d’abord un déni collectif qui s’impose, puis la recherche d’un bouc émissaire. Là encore, il est rare de rencontrer un Etat et ses citoyens qui assument leurs responsabilités.
La France
Personne ne doute que la France est en état de mort clinique économique. Personne n’est prêt à accepter que cette situation est la conséquence d’un Etat obèse, intervenant, incompétent, à la compassion hypocrite, socialiste depuis plus de quarante ans.
Tous cherchent un bouc émissaire, tous désignent, sans très bien savoir qui il est, ni à quoi il sert : “le riche”.
Outre qu’il s’agit ainsi de scier la branche sur laquelle l’économie est assise, il faut reconnaître que les socialistes ont bien des défauts, mais ce ne sont pas des meurtriers, des aventuriers, ce ne sont que des intellectuels utopiques, des marchands de salades, de rêves.
La populace comprend cette faiblesse chez eux à accomplir les basses besognes auxquelles les amènent leur incapacité économique, leur démagogie. Elle les sent tout particulièrement incapables de l’éradication physique des riches pour les déposséder, les piller.
La peur de la ruine et la cupidité alliée à l’envie (dans le sens de la jalousie) excitent les foules qui cherchent un homme de main pour faire avec elles la sale besogne, qu’elle répugne à confier aux socialistes : tuer le riche pour le déposséder.
Le Pen
Il y a deux candidats à ce poste, Mélenchon et Le Pen. Deux candidats pour appuyer sur le bouton de la déflagration thermonucléaire inhérente au socialisme en phase terminale.
Mélenchon n’a pas la main, la populace le sent fragile, hâbleur mais pas assez fou pour passer du côté sombre de l’histoire des hommes.
Le Pen est le personnage tout trouvé. Pas vraiment conscient de ce qu’il annonce, fier de se sentir capable d’aller au bout du pire.
La foule le sait, il éradiquera les riches, il tuera pour elle. Plus tard elle le reniera et l’histoire le jugera.
Le pire ne fait que commencer. Ce sont les socialistes qui, comme d’habitude, l’auront mis en orbite. Le socialisme est thermonucléaire, c’est, par essence, une gigantesque bombe à retardement dont le pouvoir de destruction est illimité.
Je pense aux victimes à venir, je leur dis courage et compréhension.
Bien cordialement. H. Dumas
2 commentaires
-
Lien vers le commentaire
lundi, 26 mai 2014 01:19
Posté par
zoulou2
Resultat des europeennes, le PS vient de prendre une grosse quenelle.
A force de prendre les gens pour des cons, on recolte ce que l'on seme.
Les francais ne veulent pas de l'europe, ni des racailles comme leonarda.
-
Lien vers le commentaire
vendredi, 23 mai 2014 00:41
Posté par
zoulou2
Oui, a la vieille Europe, non aux nouveaux pays racailles. On melange pas des torchons et des serviettes.
Votons dimanche, eliminons l'UMPS, non a la dictature europeenne.